jeudi 27 septembre 2012

Huaca Pucllana
La journée d'hier a été plutôt chargée malgré le décalage horaire et le lever aux aurores. Nous avons visité des ruines de la civilisation Lima qui se situent à quelques blocs de notre hôtel. Cette visite, outre l'intérêt culturel évident, m'a permis de trouver de nouvelles idées pour l'avancée de ma fiction. Nous avons appris des choses sur la façon d'enterrer et d'embaumer dans l'Amérique précolombienne qui peuvent être reportées sur nos civilisations européenne. Les cultures qui pensaient que l'homme allait ressusciter après sa mort enterraient leurs morts dans une position fœtale puisqu'elle serait la première que prendrait la personne dans sa nouvelle vie, alors que les civilisations qui pensait que la mort était le repos mérité par le mort enterraient leurs morts en position allongée. Cela prend tout son sens quand on fait le parallèle entre les mots et les habitudes des chrétiens. Les gens diront : « repose en paix » et ils enterreront en position allongée. Au-delà des techniques d'embaumement et des habitudes funéraires, nous avons appris que les temples étaient des centres de commerce où se regroupaient les marchand venus échanger les biens, que les Limas avaient développé en 300 avant JC une technique de construction parasismique en adobe et que casser des jarres étaient de bon augure dans certaines situations.
Après cette visite, nous avons passé l'après-midi à dormir avant de rejoindre Vicente le soir. Nous l'avions rencontré à Oxapampa et il était important pour nous de le revoir. Il nous a emmener à un récital de guitare andine qui nous a beaucoup plu. Le présentateur parlait beaucoup mais les morceaux de guitare étaient impressionnants et plusieurs passages ont été très intenses. Je pense entre autres au moment où un protagoniste invite une chanteuse de ses amis qui se trouvait dans la salle à venir chanter avec lui. Alors qu'elle semblait étranglée par une timidité maladive, elle se mit à chanter d'une voix forte et envoûtante avec un superbe accompagnement à la guitare. L'autre grand moment fut l'arrivée sur scène d'un guitariste de 91 ans que tous semblaient considérer comme un des pères de la guitare andine.

Nous avons ensuite pris le taxi vers Barranco pour déguster un Anticuchos. Ce plat typique de la côte et de l'esclavagisme est en fait une brochette de morceaux de coeur de vache finement épicé. Il était près de deux heures quand nous sommes rentrés exténués à l'hôtel. Le décalage horaire nous avait rattrapé.
Aujourd'hui, nous allons visiter un musée ou deux dans le centre avant d'aller prendre le bus de Cruz del Sur... Bibibingooooooooooooooooooo...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire