Une parenthèse en Amérique du Sud
Les aventures d'une lettone et d'un français en Amérique du Sud. Cet intermède de 5 mois les a mené en Argentine, au Chili, en Bolivie et au Pérou. Deux lieux de volontariat et des miliers de paysages au travers de randonnées, de voyages en bus, en bateau, en voiture, en moto-taxi, en train ou en avion. La deuxième partie du voyage commence là où s'est arrêté le premier et nous a mené dans de nouveaux lieux du Pérou, de Bolivie puis d'Equateur et de Colombie.
vendredi 29 août 2014
Concours photo Hiking on the moon
J'ai du mal à me décider quelle photo envoyer pour ce concours alors que je repasse celles de notre second voyage où nous avions une appareil permettant de prendre des photos de meilleure qualité. Du coup, le thème étant les photos de ciel en montagne. Je me fais une petite sélection :)
samedi 24 novembre 2012
Retour en France
Si nous avions été agréablement surpris par le confort sur les vols d'Avianca, nous avons été plus que déçus par ceux d'Iberia. Si nous oublions l'heure de retard du départ du vol qui a été ensuite rattrapé au retour, j'ai du mal à passer outre le confort des sièges qu'on pourrait apparenter à celui qu'on trouve sur les vols RyanAir et qui nous a empêcher de dormir pendant plus de la moitié des neufs heures de vol que dure le retour de Bogota à Madrid. Ce que j'ai le plus de mal à oublier est le chewing-gum sur le siège du vol de Madrid à Toulouse et qui m'a retenu un peu plus dans l'avion. Entre les deux avions nous avons marché un peu dans les rues de la capitale espagnole et avons bien aimé l'architecture. Ce sera un endroit où nous retournerons, peut-être grâce aux points accumulés par le vol aller-retour en Amérique du Sud.
Avant de rentrer en Lozère, nous avons fait un petit tour par la Provence pour un entretien d'embauche dont il m'est difficile de dire si c'était du lard ou du cochon mais nous verrons bien puisqu'une réponse m'est promise en courant de semaine prochaine et que de toute façon j'ai encore quelques bonnes touches pour la suite.
Le blog est donc mis pour quelques temps en suspension, jusqu'au prochain départ...
Avant de rentrer en Lozère, nous avons fait un petit tour par la Provence pour un entretien d'embauche dont il m'est difficile de dire si c'était du lard ou du cochon mais nous verrons bien puisqu'une réponse m'est promise en courant de semaine prochaine et que de toute façon j'ai encore quelques bonnes touches pour la suite.
Le blog est donc mis pour quelques temps en suspension, jusqu'au prochain départ...
Pays/territoire :
Lotissement lou Chaousse, 48000 Mende, France
mardi 20 novembre 2012
Ca sent la fin...
Nous serons dans quelques heures à bord de l'avion qui va nous ramener vers l'Europe. A moins qu'on ne le rate mais vu le prix ce n'est pas dans nos plans. Une nouvelle fois, nous avons vu beaucoup de belles choses et essayons de profiter du voyage jusqu'au dernier moment.
Une des cours de la casa de la moneda |
Vue depuis la tour Colpatria |
Le sanctuaire de Montserrat |
La vue depuis le sanctuaire |
Cet après-midi, nous prendrons quand même un mini-bus privé dont les horaires dépendent du bon vouloir du conducteur pour rejoindre l'aéroport, là nous repartirons vers l'Europe, où déjà un entretien d'embauche m'attend.
dimanche 18 novembre 2012
Bogota : ultime étape du voyage
La dernière
étape de notre voyage est arrivée, la capitale de la Colombie n'a
pas forcément les mêmes attraits que certaines autres. Nous sommes
arrivés par avion et la région de l'aéroport est moderne et
fonctionnelle mais le centre-ville présente un décor un peu
différent. La partie la plus ancienne est celle qui entoure
l'université et où se trouve les hôtels peu chers pour les jeunes
touristes étrangers. Nous faisons partie de ceux-là et avons passé
un peu de temps pour en trouver un avec un prix abordable et un
agencement décent. Le choix s'est révélé mauvais à l'usage et le
quartier un refuge de junkies après la tombée de la nuit.
La vie nocturne
ne semble qu'en partie se passer là et nous avons chercher longtemps
un restaurant puis un club où il se joue de la salsa. Nous avons
trouvé le restaurant mais le club à salsa s'est fait désiré et
malgré la sieste de l'après-midi, nous avons compris que la chaleur
et la température de la côte des Caraïbes nous avait épuisé.
Nous cherchons le petit déjeuner inclus pendant quelques temps avant
de nous diriger vers un café pour ne pas perdre la matinée. Nous
avons profité de l'occasion pour changer d'hôtel pour un où il est
possible de ne pas entendre la moitié des sons de l'hôtel quand on
est dans sa chambre. Le nouveau paraît plus propre et les
propriétaires semblent vraiment s'occuper des touristes plus que de
leurs porte-monnaie.
Un aperçu des rues de Bogota |
Une fois les
formalités terminées, nous nous sommes dirigés sous une pluie fine vers le musée de
l'or qui présente une collection impressionnante d'objets d'or et
d'autres matériaux datant de l'époque pré-hispanique. Une fois sur la place, nous avons vite compris qu'il s'agissait d'un endroit touristique à la vue du nombre de magasins "d'artisanat" et des personnes en habit traditionnel qui battent le trottoir pour se faire prendre en photo contre quelques milliers de pesos colombiens. La visite
dure trois heures et vu le prix rédhibitoire de l'entrée nous nous
sommes permis l'extra de l'audioguide qui apporte une véritable
valeur ajoutée à la visite.
La pièce maîtresse |
Elle s'articule autour de quatre
espaces. Le premier est réservé à l'explication de la fabrication
des objets et des différentes techniques d'orfèvrerie utilisée à
cette époque, la seconde présente les découvertes archéologiques
région par région et époque par époque avec une explication de
l'utilité des divers objets, la troisième parle de la symbolique
religieuse des objets et la dernière nous emmène dans l'univers
chamanique et dévoile une des pièces les plus belles de la
collection. Il s'agit d'une petite barque représentant le voyage
d'un cacique chamane vers le lieu du marais où aura lieu l'offrande.
La sculpture est minuscule mais présente un nombre de détails qui
laisse pantois. Il y a ensuite une salle magique mais je préfère ne
pas en parler pour laisser à n'importe quel lecteur le loisir de la
découvrir sans pouvoir imaginer le contenu. Finalement, ce musée
valait le détour à lui tout seul même sans l'exposition temporaire
sur les indiens d'Amérique du Nord.
Ces visages me rappellent quelque chose mais je n'arrive pas à remettre un film ou une peinture dessus. |
Morts de faim,
nous nous sommes dirigés vers un restaurant qui s'appelle la saveur
du charbon et où j'ai mangé le plus long burger de ma vie. Cela m'a
permis de voir que la France jouait contre l'Argentine en rugby et
donc de faire une demi-sieste en regardant un des plus beaux matchs
de l'équipe de France depuis un bon bout de temps. Les commentaires
en argentins étaient assez sympa puisque je connaissais les mots en
français, en anglais et en letton mais que je n'avais jamais entendu
un tryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy ou un
drooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooop
de Niiiiiiiiiiiiiiiiiicoooooooooooooollaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas
Saaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnncheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez à
la façon qu'ont les commentateurs de foot hispanophones d'annoncer
un but. L'heure arrive de la recherche d'un club de salsa même si
cette fois on s'est armés d'adresses et qu'on va chercher dans une
autre aire.
jeudi 15 novembre 2012
Tayrona : les Caraïbes sans la foule
J'ai conscience qu'avec un titre aussi accrocheur la trentaine de personnes qui lit mon blog va se précipiter vers cette destination de rêve et ainsi contribuer à la destruction du mythe du paradis tropical préservé ou presque...
Nous sommes arrivés dans le parc naturel national de Tayrona après un passage obligé par Santa Marta pour le ravitaillement en vivres et surtout parce qu'on a fait une grasse matinée à Carthagène. La ville de Santa Marta est surtout réputée pour son soleil car l'architecture n'a rien à voir avec celle de sa soeur situé à quelques kilomètres même s'il paraît qu'elle est meilleure que celle de Baranquilla située entre les deux.
Nous avons fait nos emplettes et cherché en vain pour une bouteille de gaz pour notre camping-gaz et sommes partis en plein soleil de midi vers le parc qui semble être le plus bel endroit des Caraïbes si on en croit les brochures touristiques du coin. J'imagine qu'on doit trouver la même en français pour la Martinique et la Guadeloupe. Le bus nous rafraîchit un peu grâce à la vitesse mais c'est peine perdue puisqu'il nous faudra marcher près de deux heures dans la jungle pour rejoindre le camping dans lequel nous voulons rester. Le trajet est plutôt sympa si on oublie les deux ou trois petits kilomètres dans le sable près de la plage où il y a déjà eu des centaines de morts à cause des vagues. Nous voyons pour la première fois de notre vie un singe en liberté et les quelques vues qui sont offertes sur les plages du coin laissent présager un séjour plutôt agréable.
A environ 80% du trajet, la pluie commence et nous courrons presque avec les sacs pour éviter qu'ils prennent la pluie car la confiance dans les protections quechua anti-pluie pour nos sacs est plus que limitée. Cependant, à l'utilisation, la protection se révèle adéquate. De notre côté, nous sommes trempés d'un mélange de sueur et de pluie mais ça fait du bien car la température du corps s'en retrouve abaissée. Le processus d'enregistrement est sans doute le plus lent que nous ayons connu puisqu'il faut près de quarante minutes pour enregistrer huit personnes. Nous comprendrons vite que le service fourni n'est pas vraiment à la hauteur du prix ou du nom.
Nous profitons d'une accalmie pour planter notre tente sur une partie de la plaine inondable qui sert de terrain de camping où l'eau ne semble pas stagner. Le drainage a été fait il y a longtemps mais n'a pas était renouvelé et le terrain se change en piscine à la moindre pluie tropicale. Ce qui, si on en croit les guides, arrive à peu près tous les jours de l'année. Grâce à notre expérience en la matière, la tente restera au sec pendant tout le séjour et nous passons la soirée sous la tente à quelques mètres du restaurant où sont servis lentement des menus hors de prix. Nous faisons quand même un tour sur la plage pour profiter du spectacle qu'offre l'orage qui passe au loin sur la mer des Caraïbes.
Le soleil et la chaleur nous réveillent très tôt et nous profitons de cela pour être sur la plage avant tout le monde. Franchement, vu l'affluence sur celle que nous avons choisie, nous aurions pu arriver deux heures ou trois plus tard car nous sommes seuls sur cinq cents mètres de plages pendant une bonne partie de la matinée. Je profite pleinement des vagues qui sont énormes et un peu impressionnantes mais gérable grâce au fond relativement plat pendant un bon moment. Le tuba et le masque sont inutilisables à cause du mouvement du sable qui perturbe la visibilité. Nous rentrons manger avant de retourner nous dorer à l'ombre puisque le soleil a changé. La pluie ne vient pas et nous avons autour de 15h la plage pour nous tous seuls à nouveau.
L'espèce de petite échoppe qui vend des trucs à des prix défiants la côte d'Azur est fermée et nous sommes obligés de patienter pour avoir notre kronenbourg locale à deux euros cinquante en canette sans le service. Nous restons sur la petite plage du camping où il est interdit de se baigner en attendant que l'échoppe ouvre alors que se joue un match de football de la plus grande importance dans notre dos. Une petite tourista m'oblige à plusieurs passages aux toilettes pendant la nuit et j'ai la surprise de trouver un crabe d'une bonne taille à l'entrée de la tente où dort ma chère et tendre. Pris de jalousie (et surtout parce que j'imagine la réaction de la chère et tendre en question), je le chasse (enfin, il part apeuré quand il me voit arrivé) à grands coups de lumière dans ses petits yeux.
La seconde matinée ressemble à la première sauf que cette fois, nous essayons de scruter le fond de la mer grâce à notre masque et notre tuba. La première plage ne le permet pas mais nous avons compris qu'il y en a une plus proche du camping où nous pouvions nous adonner à cette activité. Le spectacle est magique à nouveau et j'ai avec moi la caméra et la pochette étanche qui permettent de prendre quelques photos et de faire quelques vidéos. Je me régale et Nora qui essaye pour la première fois prend également beaucoup de plaisir devant le spectacle de poissons multicolores et du peu de corail qui recouvre les rochers. Cela n'a bien sûr rien à voir avec ce que j'ai vu la dernière fois mais c'est toujours impressionnant d'être sous l'eau. Le diplôme de plongée risque de faire partie de nos prochains investissement tellement il permet des choses une fois à l'étranger ou dans les DOM.
Une fois le spectacle fini, je plie la tente pendant que Nora tente de préparer des pâtes avec le reste de gaz mais la flamme disparaît juste quelques secondes après que les pâtes aient été plongées dans l'eau à peine bouillante. Tant pis. Il y a un boulanger itinérant qui vend des énormes pains au chocolat si on a bien lu le Lonely Planet et cela fera un bon casse-croûte.
Le trajet retour est plus difficile que prévu et sera couronné par une énième arnaque busistique. 5000 pesos est le prix que nous avons payé pour relier Santa Marta au parc Tayrona. Quand un bus s'arrête après avoir fait une queue de poisson à un second, qu'il nous propose ce prix, cela nous convient mais l'arrêt dans les faubourgs de Santa Marta, sur la route qui relie Baranquilla à Rio Hacha, nous convient moins. Trop tard, nous avons payé au début le trajet dans ce bus qui sentait bon la contrebande malgré les deux contrôles policiers. Nous descendons donc là, demandons la direction à suivre à une famille qui passait par là et qui nous aide bien, cherchons un taxi en espérant en trouver un avant la tombée de la nuit et avons un peu de chance car un gros black super sympa venait de faire une course par là.
Le gérant de l'hôtel El Noctambulo nous reçoit toujours aussi bien et ça fait plaisir après le coup du bus. Nous avons à nouveau la chambre dans laquelle nous avons passé la nuit avant de partir vers le parc et je me dirige vers le supermarché pour chasser un peu de nourriture. Je ne sais pas si je vous ai parlé du don que j'ai pour choisir toujours la caisse la plus lente. Cette fois-ci n'a pas loupé. Je prends la caisse avec seulement un personne et six casseroles. Les autres plus près de la nourriture comptent chacune six ou sept personnes. Raté. La femme essaye de passer des casseroles et du pain en douce, le vigile s'en aperçoit, s'en suit un dialogue que je ne comprends pas mais au bout duquel la femme passe ses casseroles mais essaye de tirer le morceau de pain à pizza alors que le vigile est toujours à l'affût et se fait chopper à nouveau. Je passe à la caisse après avoir attendu une bonne demi-heure. C'eut été sans doute plus rapide dans une autre caisse mais bon, rien n'est moins sûr. Nous dégustons enfin nos pâtes à la bolognaise sur la terrasse du Noctambulo avant de prendre un repos bien mérité.
Il nous a presque jetés des branches |
Ce n'était pas toujours aussi ouvert |
Une photo dédicace pour Fred |
Joyeux anniversaire Nico, je sais que tu aimes les photos de ce style |
La plage dont nous pouvons profité sans le bruit incessant des touristes |
Nos compagnons de plage qui sont vraiment très très drôles |
Il y en avait des dizaines dans les environs |
Une fois le spectacle fini, je plie la tente pendant que Nora tente de préparer des pâtes avec le reste de gaz mais la flamme disparaît juste quelques secondes après que les pâtes aient été plongées dans l'eau à peine bouillante. Tant pis. Il y a un boulanger itinérant qui vend des énormes pains au chocolat si on a bien lu le Lonely Planet et cela fera un bon casse-croûte.
La plage de tous les dangers. Je crois surtout qu'il s'agit de protéger les tortues qui nichent de l'affluence touristique que pourrait générer une telle plage... |
Le gérant de l'hôtel El Noctambulo nous reçoit toujours aussi bien et ça fait plaisir après le coup du bus. Nous avons à nouveau la chambre dans laquelle nous avons passé la nuit avant de partir vers le parc et je me dirige vers le supermarché pour chasser un peu de nourriture. Je ne sais pas si je vous ai parlé du don que j'ai pour choisir toujours la caisse la plus lente. Cette fois-ci n'a pas loupé. Je prends la caisse avec seulement un personne et six casseroles. Les autres plus près de la nourriture comptent chacune six ou sept personnes. Raté. La femme essaye de passer des casseroles et du pain en douce, le vigile s'en aperçoit, s'en suit un dialogue que je ne comprends pas mais au bout duquel la femme passe ses casseroles mais essaye de tirer le morceau de pain à pizza alors que le vigile est toujours à l'affût et se fait chopper à nouveau. Je passe à la caisse après avoir attendu une bonne demi-heure. C'eut été sans doute plus rapide dans une autre caisse mais bon, rien n'est moins sûr. Nous dégustons enfin nos pâtes à la bolognaise sur la terrasse du Noctambulo avant de prendre un repos bien mérité.
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dimanche 11 novembre 2012
Carthagène : suite et fin
Une maison de Carthagène |
Nous avons un peu abandonné le projet de plongée à la vue du prix et aussi du fait que nous risquions de ne pas l’apprécier à sa juste valeur en tant que grand débutant. Nous nous sommes rabattus sur un masque plus tuba pour voir un peu ce qui se passe sous l'eau.
Nous nous sommes levés relativement tard pour prendre le bateau vers les îles du rosario qui se situent au sud est de la ville mais nous nous sommes aperçu que contrairement à nos informations, il était possible de trouver un bateau même à 10h du matin. Il a même été possible d'en négocier le prix. Nous sommes donc monter dans un bateau chargés de touristes, principalement colombiens, et sommes partis vers la plage blanche pour déposer ceux qui ne voulaient pas aller plus loin. Le pilote annonce à ce moment-là que le retour est à deux heures de l'après-midi et tout le monde râle car il avait été promis deux heures plus tard par l'agence. Pour notre part, nous continuons vers l'aquarium qui est situé un peu plus loin.
Des îles typiques de l'archipel |
L'eau est tellement claire |
Ce que Nora a vu à l'aquarium et que j'ai vu sous l'eau |
Voilà à quoi ressemble la playa Blanca |
Je suis un peau rouge sur la photo |
L'hôpital nouveau de Bocagrande n'est plus nouveau depuis longtemps mais la doctoresse est sympathique et sûre des symptômes. Elle pense vraiment que c'est la langoustine qui est en cause mais un peu assommé, j'oublie de lui parlé de cette fameuse fourmi qui est à ce moment-là sortie de mon esprit. Je lutte contre les moustiques qui m'assaille dans la petite pièce où je dois subir deux injections étant donné que mon état le permet.
Nous retournons en ville, achetons les médicaments et je dors en attendant de revoir Giuilia et Florian. Je suis encore un peu endormi quand ils arrivent et ils sont fatigués après la journée de plongée. La salsa, ce ne sera pas pour ce soir non plus.
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samedi 10 novembre 2012
Un petit coup de Carthagène
Nous sommes
arrivés dans une ville des Caraïbes entre ce qu'on imagine des
films de pirates et les clips de salsa ou de rumba. Si le Pérou et
la Bolivie nous avaient bercé au son de la cumbia qui n'a pas tout
pour me plaire et même certains trucs pour me déplaire, ici la
rumba et la salsa mènent le bal. Dans les bus, dans les cafés, dans
les restaurants, dans la rue et partout ailleurs. Il faut dire que
nous arrivons pendant le carnaval de la ville qui arrose chaque année
l'indépendance dans le rhum, la bière et la danse endiablée.
Il y a aussi l'élection de miss Colombie qui si elle couronne une fille qui ressemble beaucoup aux autres, ne ressemble pas vraiment à ce à quoi nous sommes habitués en France. Nous sommes loin des filles tirées aux quatre épingles par les grands couturiers, les cheveux châtains clairs et les yeux bleus ou verts mais des latines métissées, des mulâtres brunes et sexy qui dansent sur des chars au son de la salsa pendant un défilé sur le bord de mer. Je pense que la vieille au chapeau serait outré par tant de légèreté.
Nous
avons regardé un peu le défilé et participé à la bataille des
fleurs jusqu'à l'overdose. Les jeunes colombiens ont maquillés Nora
à la peinture et j'ai eu droit à la mousse de toutes les bombes
passant à moins de trois mètres jusqu'à neuf heures et demi alors
que la moitié de mon visage était couvert de marques rouge du aux
produits chimiques de la bombe.
Ce soir, ce sera
donc à nouveau Salsa avec des gens qui dansent beaucoup mieux que
nous mais cela n'importe pas. Ce qui leur importe, c'est que nous
nous amusions aussi, de voir les sourires sur les lèvres des gens et
que la musique ne s'arrête pas avant la fin de la nuit. Avant, nous
irons visiter la vieille ville avec peut-être un passage par un club
de plongé pour voir si les tarifs sont un peu plus abordables que
ceux que nous avons eu ce matin. Au pire, on ira faire une ballade en
bateau avec un peu de nage avec tuba à la clef. Ce sera l'occasion
pour nous de vraiment plonger dans l'eau à 25°C ou plus dans
laquelle nous n'avons pour l'instant que tremper les pieds.
Il y a aussi l'élection de miss Colombie qui si elle couronne une fille qui ressemble beaucoup aux autres, ne ressemble pas vraiment à ce à quoi nous sommes habitués en France. Nous sommes loin des filles tirées aux quatre épingles par les grands couturiers, les cheveux châtains clairs et les yeux bleus ou verts mais des latines métissées, des mulâtres brunes et sexy qui dansent sur des chars au son de la salsa pendant un défilé sur le bord de mer. Je pense que la vieille au chapeau serait outré par tant de légèreté.
C'est quand même rigolo... |
La fête semble
ne pas se passer de drogue et nous avons été accosté plusieurs
fois par des gens qui voulaient nous montrer « comment on
faisait la fête ». Nous nous sommes limité à l'alcool et la
salsa en nous disant que la Colombie souffrait encore beaucoup des
actes d'Escobar et des FARC alors qu'elle pourrait accueillir autant
de touristes que le Pérou dans une atmosphère plus festive et tout
aussi dangereuse. Je pense qu'il faut arrêter de penser que ce pays
est celui de la cocaïne et du terrorisme. C'est un pays de gens très
accueillants, de montagne, de mer et de fête. Pour l'instant, nous
adorons ce que nous avons fait et vu. Le bar à salsa dans lequel
nous allons retourner ce soir avec un couple germano-italien y est
pour quelque chose et je pense qu'il est difficile d'imaginer comment
on peut s'amuser en danse de couple quand les radios et les boîtes
européennes nous ont gavés de dance, de hip-hop et de techno
pendant des années pour être sûres que quand on sort en boîte, on
passe plus de temps à boire tristes que nous sommes de danser seuls
et comme des cons sur des morceaux plus que répétitifs.
C'est moi pour la mousse |
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