dimanche 11 novembre 2012

Carthagène : suite et fin

Une maison de Carthagène
La ville de Carthagène en Colombie vaut vraiment le détour et principalement à l'approche du 11 novembre. Nous n'avons pas trouvé de lieu avec suffisamment d'ambiance pour danser la salsa avec Giulia et Florian, le couple germano-italien que nous avons rencontré dans le premier hôtel. Il faut dire aussi que nous n'avons peut-être pas attendu assez tard car nous devions partir faire un tour de bateau et ils devaient aller faire de la plongée sous-marine.
Nous avons un peu abandonné le projet de plongée à la vue du prix et aussi du fait que nous risquions de ne pas l’apprécier à sa juste valeur en tant que grand débutant. Nous nous sommes rabattus sur un masque plus tuba pour voir un peu ce qui se passe sous l'eau.
Nous nous sommes levés relativement tard pour prendre le bateau vers les îles du rosario qui se situent au sud est de la ville mais nous nous sommes aperçu que contrairement à nos informations, il était possible de trouver un bateau même à 10h du matin. Il a même été possible d'en négocier le prix. Nous sommes donc monter dans un bateau chargés de touristes, principalement colombiens, et sommes partis vers la plage blanche pour déposer ceux qui ne voulaient pas aller plus loin. Le pilote annonce à ce moment-là que le retour est à deux heures de l'après-midi et tout le monde râle car il avait été promis deux heures plus tard par l'agence. Pour notre part, nous continuons vers l'aquarium qui est situé un peu plus loin.
Des îles typiques de l'archipel
Nous longeons une des plus grandes îles de l'archipel et arrivons en vue d'une maison au-dessus de laquelle tournoient un nombre impressionnant d'oiseaux. Le pilote annonce que c'est une des demeures de Pablo Emiliano Escobar et que l'aquarium se situe un peu plus loin. Beaucoup d'îles ne sont grandes que pour la taille d'une maison et le réchauffement climatique risque de faire mal à pas mal d'entre-elles. Notamment, à celle de Gabriel Garcia Marques située à quelques coups de rames de celle d'Escobar et de l'aquarium.
L'eau est tellement claire
Arrivés au port de l'île de l'aquarium, le choix est donné entre l'observation en mer avec tuba et masque ou visite de l'aquarium. Nora choisi la facilité et je choisi la beauté. Je ne dis pas que l'aquarium ne vaille pas le coup d'oeil mais ce que j'ai vu ressemble à ce qu'on voit dans les films. Nous nous sommes à peine éloignés de l'île et nous sommes descendus du bateau. Je suis parti au début sans gilet mais j'avais du mal à me concentré sur ma ligne de flottaison, ma respiration dans le tuba et les merveilles que je voyais sous l'eau. J'ai donc confié ma ligne de flottaison au gilet de sauvetage et ait regardé le spectacle. Sous l'eau claire comme celle d'une roche si elle n'était pas aussi salée, les poissons, les coraux et les autres animaux sont multicolores. Ils défilent sous mes yeux sans bien se soucier de ce gros truc qui flotte au-dessus et qui respire fort dans un tube. Ils sont de différentes tailles et même si nous avons investi dans une protection pour l'appareil photo, c'est Nora qui l'a et je ne sais pas si j'aurai pu faire des photos en même temps. Je profite, je ne vois pas passer les cinquante minutes au bout desquelles je dois retourner au bateau dont le pilote s'égosille après moi.
Ce que Nora a vu à l'aquarium
et que j'ai vu sous l'eau
Je remonte à bord peu de temps après l'adolescent colombien qui m'avait saoulé en essayant de me parler anglais alors que je voulais regarder les fonds marins mais surtout en me montrant comment plonger en me mettant deux, trois coups de pieds dans les côtes avant de descendre. Qu'importe, j'ai eu mon spectacle et pour pas cher. Je n'attends qu'une chose, recommencer.
Voilà à quoi ressemble la playa Blanca
La suite du voyage passe par la récupération des gens de l'aquarium et un déjeuner sur la playa blanca. Je ne sais pas si c'est la petite fourmi qui m'a piqué ou la langoustine que j'ai avalé pour goûter mais je commence à avoir des démangeaisons et mon visage tourne au rouge vif ainsi que les aisselles et une partie du ventre. Je mange quand bien même en espérant que nous partirons pour les deux heures et non pour les quatre. La playa blanca n'est pas forcément très intéressante. Beaucoup de vendeurs ambulants agressent les touristes en permanence et un me propose des huîtres en cadeau avant de me demander des sous pour ces dernières. La degustation a pourtant plus ressembler à un gavage qu'à une dégustation, pressé qu'il était de passer à un autre pigeon. Il aura beau courir après ses sous, il ne les aura pas. Je tiens à préciser que cet épisode est arrivé avant que les plaques rouges aparaissent vraiment et au moment où j'étais encore persuadé que les rougeurs venaient de la piqure de la fourmi.
Je suis un peau rouge sur la photo
Nous rentrons bientôt et à la vitesse maximum vers Carthagène, ce qui a pour effet d'amuser une partie des passagers et qui grâce au courant d'air, fait que les démangeaisons sont supportables. Nous rentrons à l'hôtel et la douche apaise mon corps, après une sieste, je prends pourtant la décision d'aller à l'hôpital.
L'hôpital nouveau de Bocagrande n'est plus nouveau depuis longtemps mais la doctoresse est sympathique et sûre des symptômes. Elle pense vraiment que c'est la langoustine qui est en cause mais un peu assommé, j'oublie de lui parlé de cette fameuse fourmi qui est à ce moment-là sortie de mon esprit. Je lutte contre les moustiques qui m'assaille dans la petite pièce où je dois subir deux injections étant donné que mon état le permet.
Nous retournons en ville, achetons les médicaments et je dors en attendant de revoir Giuilia et Florian. Je suis encore un peu endormi quand ils arrivent et ils sont fatigués après la journée de plongée. La salsa, ce ne sera pas pour ce soir non plus.

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