dimanche 18 novembre 2012

Bogota : ultime étape du voyage

La dernière étape de notre voyage est arrivée, la capitale de la Colombie n'a pas forcément les mêmes attraits que certaines autres. Nous sommes arrivés par avion et la région de l'aéroport est moderne et fonctionnelle mais le centre-ville présente un décor un peu différent. La partie la plus ancienne est celle qui entoure l'université et où se trouve les hôtels peu chers pour les jeunes touristes étrangers. Nous faisons partie de ceux-là et avons passé un peu de temps pour en trouver un avec un prix abordable et un agencement décent. Le choix s'est révélé mauvais à l'usage et le quartier un refuge de junkies après la tombée de la nuit.
La vie nocturne ne semble qu'en partie se passer là et nous avons chercher longtemps un restaurant puis un club où il se joue de la salsa. Nous avons trouvé le restaurant mais le club à salsa s'est fait désiré et malgré la sieste de l'après-midi, nous avons compris que la chaleur et la température de la côte des Caraïbes nous avait épuisé. Nous cherchons le petit déjeuner inclus pendant quelques temps avant de nous diriger vers un café pour ne pas perdre la matinée. Nous avons profité de l'occasion pour changer d'hôtel pour un où il est possible de ne pas entendre la moitié des sons de l'hôtel quand on est dans sa chambre. Le nouveau paraît plus propre et les propriétaires semblent vraiment s'occuper des touristes plus que de leurs porte-monnaie.
Un aperçu des rues de Bogota
Une fois les formalités terminées, nous nous sommes dirigés sous une pluie fine vers le musée de l'or qui présente une collection impressionnante d'objets d'or et d'autres matériaux datant de l'époque pré-hispanique. Une fois sur la place, nous avons vite compris qu'il s'agissait d'un endroit touristique à la vue du nombre de magasins "d'artisanat" et des personnes en habit traditionnel qui battent le trottoir pour se faire prendre en photo contre quelques milliers de pesos colombiens. La visite dure trois heures et vu le prix rédhibitoire de l'entrée nous nous sommes permis l'extra de l'audioguide qui apporte une véritable valeur ajoutée à la visite.
La pièce maîtresse
Elle s'articule autour de quatre espaces. Le premier est réservé à l'explication de la fabrication des objets et des différentes techniques d'orfèvrerie utilisée à cette époque, la seconde présente les découvertes archéologiques région par région et époque par époque avec une explication de l'utilité des divers objets, la troisième parle de la symbolique religieuse des objets et la dernière nous emmène dans l'univers chamanique et dévoile une des pièces les plus belles de la collection. Il s'agit d'une petite barque représentant le voyage d'un cacique chamane vers le lieu du marais où aura lieu l'offrande. La sculpture est minuscule mais présente un nombre de détails qui laisse pantois. Il y a ensuite une salle magique mais je préfère ne pas en parler pour laisser à n'importe quel lecteur le loisir de la découvrir sans pouvoir imaginer le contenu. Finalement, ce musée valait le détour à lui tout seul même sans l'exposition temporaire sur les indiens d'Amérique du Nord.
Ces visages me rappellent quelque chose
mais je n'arrive pas à remettre un film ou
une peinture dessus.
Morts de faim, nous nous sommes dirigés vers un restaurant qui s'appelle la saveur du charbon et où j'ai mangé le plus long burger de ma vie. Cela m'a permis de voir que la France jouait contre l'Argentine en rugby et donc de faire une demi-sieste en regardant un des plus beaux matchs de l'équipe de France depuis un bon bout de temps. Les commentaires en argentins étaient assez sympa puisque je connaissais les mots en français, en anglais et en letton mais que je n'avais jamais entendu un tryyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy ou un drooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooop de Niiiiiiiiiiiiiiiiiicoooooooooooooollaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas Saaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnncheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez à la façon qu'ont les commentateurs de foot hispanophones d'annoncer un but. L'heure arrive de la recherche d'un club de salsa même si cette fois on s'est armés d'adresses et qu'on va chercher dans une autre aire.

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