mardi 2 octobre 2012

Haute vallée de Cotahuasi


Le sac est presque aussi grand que moi
La première journée de marche s'est plutôt bien passée même les petites douleurs musculaires sont au rendez-vous ce soir. Nous avons installé la tente sur une terrasse qui surplombe la rivière et qui se situe à plus ou moins vingt minutes du village en amont et de celui en aval. Nous avons pris le déjeuner dans des bains chaud qui se nomment Lucha et qui, s'ils ne sont pas aussi bien tenus que ceux de Liucho, ont l'avantage d'être gratuits avec la famille qui nous accueille et vient nous parler. Il est d'ailleurs intéressant de noter que dans cet endroit où nous sommes plus ou moins les seuls touristes, les gens nous parlent facilement, nous saluent, un jeune homme du nom de Romgel a fait un bout de chemin avec nous. Nous avons pu bien avancé cet après-midi car le temps était un tout petit peu couvert et un vent assez fort rafraichi l'air mais le rend encore plus sec.
Dans les bains avec le Dicipac
En essayant de trouver une source, nous avons vu le système d'irrigation qui permet d'alimenter un nombre incalculable de terrasses et qui datent de l'époque Inca en partie. Autour de chaque plan, un petit muret de terre est construit pour permettre à l'eau de stagner un peu car la terre est très sableuse. Il faut dire que nous sommes entourés de part et d'autre par un plateau désertique où le fleuve seul permet la culture. Ici, la mode n'est semble-t-il pas à l'exportation suivant ce que j'ai pu lire et les cultures vivrières sont en grande partie troquées comme c'était le cas à l'époque Inca. Il faut dire que l'exportation n'est pas facile puisque la liaison est celle dont je vous ai déjà parlée et que cette agriculture bio ne permet pas les rendements qui sont obtenus dans la jungle à grand renfort de pesticides et d'engrais.
Survivra-t-elle au prochain tremblement de terre ?

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