lundi 29 octobre 2012

Une journée dans les montagnes


Dans ma précipitation, j'ai oublié de vous parler des ruines pré-inca qui se cachent sous l'herbe à quelques pas du champ d'Eilif. Au début, nous sommes allés voir cette partie de la montagne car Eilif compte l'acheter pour avoir une grande parcelle qui fasse l'ensemble du petit plateau. Au fur et à mesure de l'exploration, on comprend que des pierres volcaniques ont été taillées et amenées sur le lieu pour la construction de murs. Une fois que nous avons compris cela, nous voyons de plus en plus de fondations jusqu'à trouver une longue pierre taillée dans du granit plus rigide que celui qui couvre le sommet du plateau. En regardant de plus près, la pierre a sans doute servi de linteau ou de support pour un toit. La visite se prolonge et le nombre de fondations et de pierres taillés ne laisse plus place au doute. Nous sommes en présence de ruines sans doute pré-incas puisque selon Eilif, le type de construction correspond au peuple qui se trouvait ici avant l'arrivée des Incas et dont les constructions ont été détruites par les Incas et celles qui restaient par les Espagnols. De nos jours, ce sont les fermiers qui de peur de voir arriver des archéologues détruisent et éparpillent les restes de constructions. Si cette découverte s'avérait d'une quelconque importance, l'achat de ce terrain pourrait permettre la sauvegarde de ce lieu. Le propriétaire ne connait pas ou ne prête pas attention à l'existence de ses ruines mais en demande un prix exorbitant car c'est un gringo qui veut en faire l'acquisition.
La journée d'hier n'a pas été super productive mais c'était pas plus mal. Nous sommes retournés aux bains de bon matin en espérant les trouver déserts mais un dimanche, c'est peine perdue. Non seulement il y avait des baigneurs mais il y avait aussi des femmes qui étaient venues laver leurs linges avec du détergent aussi proche de la source que possible. Le résultat est l'ouverture des vannes et une piscine avec seulement la moitié de l'eau. Plus de plongeon et plus trop de nage non plus. Du coup, nous ne restons pas très longtemps. Carola et Eilif qui y sont allés avec les enfants l'après-midi ont eu moins de monde et plus d'eau mais je pense que si on veut profiter de l'eau seul, il vaut mieux y aller en semaine.
J'ai pu jouer un peu avec l'eau
Nous avons consacré une partie de l'après-midi au tri des photos car nous sommes arrivés en fin de capacité des 16Go de mémoire de notre carte et que nous avons perdu celle de 32 que nous avions acheté à Cuzco. Ca ne fait que 100 euros de jeter en l'air cette semaine mais ça commence à faire beaucoup. Disons que le plus embêtant dans cette histoire, c'est qu'on avait vraiment besoin de cette carte et que du coup, nous sommes obligés de nous rabattre sur le vieil appareil.
Nous partons de Corongo aujourd'hui et espérons être à Quito demain soir pour faire l'ascension du Cotopaxi d'ici la fin de semaine. On va également voir pour prendre un vol vers Carthagène afin d'éviter de passer 36 heures aller et 36 heures retour dans un bus et ainsi profiter plus pleinement des deux jours économisés.

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