samedi 3 novembre 2012

Dans ta face.... nord

Petit déjeuner en terrasse avec vue sur la ville

Nous n'avons absolument rien fait de notre journée d'hier à part nous rendre vite fait au magasin du coin pour acheter quelques snacks pour aujourd'hui et de la bière pour boire sur la terrasse de l'hôtel. Nous avons retrouvé Mattiew que nous n'avions pas vu depuis le matin de notre arrivée et dont le frère était malade. Finalement, il a été hospitalisé car une bactérie s'est développée dans son organisme mais a priori, ça ne sera pas plus grave que cette visite à l'hôpital. Il doit normalement sortir aujourd'hui ou demain et nous espérons que ça ira vraiment mieux.
Après avoir bu une bière avec Mattiew, nous avons fait une partie de billard que Nora a failli gagner mais qu'elle a quand même perdu sur le fil, me laissant victorieux à 100% sur l'ensemble des parties que nous avons disputées. L'idée était quand même de se reposer pour être en forme pour la nuit qui arrive et pouvoir arriver au sommet de ce qui sera l'ascension la plus haute de notre vie pour un petit moment encore puisque nous sommes déjà plus haut que le mont blanc à l'heure où j'écris.
Et quelle vue...
Nous nous sommes donc levés assez tôt ce matin pour avoir le temps de préparer nos affaires, prendre un vrai petit déjeuner et nous rendre au lieu de rendez-vous en passant par les bureaux de la compagnie de bus sur laquelle nous comptions pour nous rendre en Colombie. Nous avons réussi à tout faire de manière vraiment synchronisée puisque nous sommes arrivés trois minutes avant l'heure prévue au point de rendez-vous. Le seul hic est que la compagnie en question ne va pas en Colombie et qu'il semble que nous devions atteindre la frontière avec un bus, la passer à pied et prendre un autre bus depuis l'autre côté de la frontière pour nous rendre à Cali d'où nous espérons nous en aller un grand jour et en avion vers la ville de Carthagène des Indes.
Le refuge est plus haut
que le mont Blanc
Pablo, notre guide, est arrivé un peu en retard mais rien à voir avec le ahorita bolivien ou pérvien. D'ailleurs, sa façon de conduire est nettement plus posé que 99% des habitants des pays sus-cités. Il faut aussi dire que les routes n'ont rien à voir et que la police est plus présente pour prendre des photos des véhicules qui roulent trop vite. Même s'il ne parle pas beaucoup, il a l'air plutôt sympathique et son but est vraiment que nous atteignons le sommet dans les temps pour voir le lever de soleil. Pour lui, suivant notre condition physique, l'ascension ne semble pas poser de problème si nous tenons un rythme lent mais régulier. Celui que nous avons suivi aujourd'hui pour rejoindre le refuge devrait être bon même un peu plus rapide en tenant compte que la glace est plus solide que l'arène basaltique qui couvre le chemin entre le parking et le refuge. Le début d'ascension ne nous a pas vraiment posé problème et aucun signe de mal des montagnes ne se fait sentir.
J'ai l'impression que nous sommes aux portes d'un des moments magiques du voyage comme l'ont été beaucoup d'autres choses et qui font qu'on a sans cesse envie de repartir. J'aime à penser que nous reviendrons sous ses latitudes, sans doute différemment en fonction de ce que nous réserve la vie. C'est fou de se dire qu'on part pour deux mois et au final manquer autant de temps. Nous ne verrons quasiment rien de la Colombie et de l'Equateur et c'est dommage. Alors pourquoi ne pas penser déjà à la prochaine fois mais peut-être en famille pendant les congés payés...
Nora parait confiante...

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