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vendredi 17 décembre 2010

Le dessert chilien

Comme je sais que vous aimez les jeux de mots je me permet d'en faire un pourri mais pourtant d'actualité puisque nous quittons le Chili pour la Bolivie et que nous sommes dans le désert. C'est impressionnant de passer plusieurs centaines de kilomètres dans un désert sec avec seulement quelques oasis de verdure et des mines à ciel ouvert pour changer des dunes et des montagnes mais c'est beau. C'est impressionnant de voir comment la foi en l'argent à le pouvoir de déplacer les montagnes à grand coup de bulldozer.
La ville de La Serena est une des choses à voir au Chili, il s'agit de la deuxième ville fondée par les espagnols dans les limites du pays. Le centre ville a gardé la touche coloniale et les couleurs originale qui déclinent entre le rouge et le jaune. Cependant, il n'y a pas de quoi passer une semaine dans cette ville car le centre historique est petit et que beaucoup de musées du pays sont fermés pour cause de grève générale dans le service public.
Nous avons donc passé le début de semaine dans une vallée où nous avons pu apprécier les étoiles à travers une visite d'un observatoire avec des explications sur le ciel, la lune, l'univers et l'astronomie. La proximité de l'océan des montagnes et la sécheresse font du ciel d'Atacama un des plus purs du monde. Nous avons campé dans une pelouse à l'ombre des arbres fruitiers à Vicuña mais dont les ouvertures nous ont permis d'admirer la pluie d'étoiles filantes. Vicuña est une ville inondée de soleil qui est le coeur de la vallée d'Elqui où poussent les arbres, la vigne et les meilleurs avocats que j'ai eu le plaisir de goûter. Nous avons pu remonter la vallée jusqu'à Horcon qui hormis son village artisanal n'a pas forcément d'attraits mais cela permet de voir toute la vallée qui est incroyable de verdure tant les montagnes alentour sont sèches. Nous nous sommes également arrêter dans la petit ville de Pisco del Elqui mais nous n'avons pu visiter la distillerie de Pisco comme nous l'avions prévu car j'avais oublié les munitions monétaires à Vicuña. Nous nous sommes rattraper le lendemain à côté de notre camping.  et visiter une distillerie de Pisco. Durant le séjour, nous avons rencontré une indigène avec qui nous avons beaucoup parler de culture et de croyance mais aussi de la société chilienne actuelle et c'était un plaisir d'avoir une vision indigène du pays quand les chiliens d'origine européenne dénigrent souvent la persistance d'une culture indigène. Je vous conseillerais donc son restaurant où il font bon manger et discuter : Chaski, dans la rue O'Higgins
Au programme des jours à venir, une visite du salar d'Uyuni et des environs avec des lagunes couvertes de flamands roses, des geysers, une lagune où il faut le vouloir pour se noyer à cause de la concentration en sel et peut-être des cavernes volcaniques.
L'église de La Serena

Un havre de paix pas cher à Vicuña, la Elquina

Ce qu'on a vu dans le petit téléscope, entre autres

Un champs d'avocats

En arrivant sur San Pedro de Atacama

lundi 13 décembre 2010

Baignade dans le pacifique et nouvelles du Pérou

Nous ne sommes pas encore au Pérou mais il ne faut pas que ça tarde. Alors que nous n'attendions plus de nouvelles du projet pour lequel nous avions postulé dans les montagnes des Incas, nous venons d'en recevoir et vraiment encourageantes pour le déroulement du volontariat. Nous avons, depuis Santiago, pris le bus vers le nord comme cela était prévu mais nous nous sommes décidé à l'abandonner à Coquimbo plutôt qu'à La Serena pour pouvoir profiter des plages au sud de la première. Bien nous en a pris même si les deux heures à attendre le bus de 7:00 furent longues malgré la compagnie des frères Karamazov (je ne vous avez pas dit que Dostoïevski avait remplacé Dumas). Nous sommes arrivés dans un petit village de pêche au bord d'une baie ouverte sur le pacifique. L'océan est turquoise mais il vaut des fois mieux se baigner dans un lac gelé après un sauna que de courir dans le pacifique même après deux heures de soleil. Nous nous sommes installé dans un camping un peu cher du bord de mer mais c'était ce qui se faisait de mieux au niveau du prix et nous avons vite compris pourquoi. Si les gringos ne connaissent pas forcément Guanaqueros, les chiliens le connaissent et vous demande volontiers pourquoi vous êtes ici plutôt qu'entre La Serena et Coquimbo. Quand vous expliquez que c'est par hasard et qu'il s'agit d'une décision prise à 5:00, ils sont interloqués. Je ne sais pas si j'ai expliqué comment parler chilien. Pour ce qui ont vu Snatch, imaginez Brad Pitt qui parle espagnol dans le film. Vous ne comprennez rien parce qu'ils parlent trop vite et qu'ils n'articulent pas mais vous répètent à souhait que ce n'est pas grave car eux non plus ne se comprennent pas. J'ai du coup pensé qu'il s'agissait d'un moyen de tout mettre dans une situation de qui pro quo durant la dictature. Le policier n'étant pas sûr de ce qu'a dit la personne, il ne peut pas l'arrêter mais cette possibilité entend également le contraire. Je vous disais donc avant que je sois interrompu par moi-même, sans doute sous l'effet du pisco sour, que les autochtones ne sont pas forcément à voir beaucoup de gringos et cela n'est pas forcément pour leur faire plaisir. Quand nous avons voulu acheter du poisson au marché, le prix annoncé était plus que fantaisiste mais la quantité minimale était là pour appuyer la fantaisie du prix. Qu'à cela ne tienne, le boucher nous a vendu de la viande et les restaurants coûtaient au final moins cher que la supérette. Beaucoup d'autres personnes ont été plus qu'aimables surtout quand un de nous deux se balader tout seul. J'entends les chiliens pour Nora et les chiliennes pour moi bien qu'en moins grand nombre de mon côté. Après ces deux jours où nous n'avons pas fait grand chose à part manger, dormir sur la plage et observer ce qui s'y échouait, nous avons fait du stop pour rejoindre La Serena. Si j'ai parlait de ce qui s'échouait sur la plage de Guanaqueros, c'est que je voulais en dire deux mots. Contrairement à beaucoup de plages des côtes européennes, il n' y a pas que des ordures et des méduses ici. Nous avons vu un phoque d'un peu plus de deux mètres déchiqueté venir s'échouer sur le plage où nous étions.
La ville est de style colonial pour le centre-ville et de style néo-capitaliste pour le centre commercial dans lequel nous avons bataillé un dimanche de l'avant pour trouver une bouteille de gaz correspondant à notre brûleur. Si les lieux d'intérêt ne manquent pas dans le centre-ville, la sortie du centre commercial fut pour nous un soulagement. Cependant, le désir de fraises m'a permis de discuter avec une vendeuse qui m'a conseillait un fruit que je n'aurais pas acheté puisque je ne savais pas ce que c'était. Cela est un chirimoya et bon. Nous renouvellerons l'expérience avec un petit pisco sour (cocktail de liqueur de raisin avec du citron et du soda).
Guanaqueros

Les pélicans attendent près du port l'heure de la soupe

Un calamar échoué qui fait dans les 80 centimètres de long

Le phoque échoué

Cette fois-ci, ce n'est pas de la glace comme en Patagonie

L'église de La Serena

Une crèche comme les autres mais on dirait que Marie va à la plage