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mardi 26 octobre 2010

Toujours dans les montagnes mais pour combien de temps?

Après mon dernier billet, nous sommes rentrés à pied à la ferme. Le stop fonctionne très bien et permet de discuter rapidement (puisqu'il faut dix minutes pour rejoindre El Bolson ou Lago Puelo) avec pas mal de gens mais Eléonora nous avait dit que la ballade vallait le coup.
La promenade d'El Bolson à notre ferme nous a offert une nouvelle vue magnifique sur la vallée. Le début est un peu difficile et monte presqu'à pic mais ensuite, le chemin descend sur tout le long. On remarque vite qu'un incendie a ravagé la région il y a peu, les pins gagnent par rapport aux espèces locales qui repoussent moins vite. L'incendie a eu lieu en 1999 et a brulé la majeure partie de ce qui s'appelle la butte du milieu. De la colline, on domine la ville et les quartiers plus pauvres qui se situent au bord du Rio Quequemtreu. El Bolson est une ville touristique par excellence mais ce ne sont pas les chefs-d'oeuvre d'architecture qui attirent. Je pense qu'en premier lieu il y a eu la vue qui est offerte à 360° et ensuite la foire artisanale dont j'ai déjà parlé. La ville n'étant pas connu pour ses chefs-d'oeuvre architecturaux, les touristes quand ils sont en ville restent donc près de l'artère principale qui comme dans beaucoup de villes des andes argentines, s'appelle San Martin. Les quartiers populaires ne sont donc pas loin de cette artère et sont construits dans les zones innondables (et sans doute sujettes aux glissements de terrain) de la ville. A la jumelle, il est facile de voir différents refuges de montagne qui cernent la ville dont celui dans lequel nous avons été mais il est beaucoup plus difficile d'apercevoir des condors, surtout quand on ne sait pas où ils logent. En continuant le chemin, la vue sur la vallée s'ouvre vraiment au sortir d'un tournant et on peut voir le lac et la ville qui se nomment tous deux Lago Puelo en aval. Ensuite, nous suivons la route qui mène du camping Rio Azul à notre ferme.

En parlant de la ferme, la date du départ est plus ou moins arrêtée et sera normalement mercredi trois cela nous permettra de visiter encore un peu et de ne pas descendre trop vite vers le sud où il fait froid. Les relations se sont réchauffées mais les repas se font de plus en plus rares. Le marché consistait au départ en trois repas par jour week-end compris pour quatre heures de travail et au final nous avons deux repas (dont un maigre petit déjeuner) et le week-end n'est pas compris. Nous nous sommes donc retrouvés, samedi soir, à manger un burger cher et dégueulasse à 23h00 après avoir appris que les repas du week-end n'étaient plus inclus. Je ne pense pas que ça soit par manque d'argent puisque la fille vient d'avoir une pochette machin Kitty pour son téléphone portable. A cette allure, il nous faudra payer le logement dans deux semaines (comme il est possible de le voir). Dans certains cerveaux, de volontaire à pigeon, il n'y a qu'un pas et je crois que notre hôte est prête pour le franchir.
Le plan pour ce week-end est de monter au refuge de Cierro Lindo et de là atteindre le Cierro Nora. Il n'est pas beaucoup plus haut que le refuge et si les forces nous restent, nous pourrons peut-être atteindre la cîme du Cierro Lindo qui commence à se dégarnir du peu de neige qu'il a fait cet hiver. Nous espérons que le refuge sera ouvert puisqu'il était encore fermé, il y a quinze jours.

lundi 25 octobre 2010

Lago Puelo

Les photos de la dernière fois pour commencer.
Le torrent et les trois pics (voir billet précédent)

l'eau claire

Les trois pics sans moi
Samedi, nous avons fait un tour à la Feria Artesanal de El Bolsòn. L'événement qui fait que les hippies s'installent dans le coin.
La feria
Des fringues pour hippies
Samedi soir, nous sommes allés voir le spectacle d'une école de danse folklorique locale (nous approchons de la fin de l'année scolaire) et Nora était aux anges. Il faut savoir que ce genre de spectacle commencent à 23h00 et fini tot le matin. J'apprécie un peu de danse folklorique mais pour moi, quatre heures ça faisait beaucoup. Nous avons donc coupé la poire en deux et sommes allés boire un bière dans un bar de la ville avec des locaux puisque les touristes ne sont pas encore arrivés.
Une danse folklorique exécutée par des enfants (la Chacarera)
Nous sommes allés nous ballader près du lac qui se situe au sud de Bolsòn et une nouvelle fois, l'émerveillement des montagnes était au rendez-vous. Nous n'avons pas forcément beaucoup marché puisque nous étions fatigués mais nous avons pu nous poser près d'un rocher à l'abri du vent qui nous a permis de profiter du soleil. Mon espagnol s'améliore tellement que j'ai parlé pendant une dizaine de minutes dans cette langue avec une française qui travaille à l'office de tourisme de Lago Puelo.
Ici, c'est le printemps, ça nous fait toujours bizare
Tout va bien
Aujourd'hui, nous avons continuer de mettre en oeuvre la chanson des Rolling Stones : Paint it black...
I see a red door and I want to paint it black...

dimanche 17 octobre 2010

Ascensation et premier condor

Une grosse balade a occupé notre week-end. ¡Quelle balade! Nous sommes partis de la ferme vers la montagne... Après 2 km de marche, nous avons essayé de prendre le bus mais les horaires n'étant ni fixes ni clairs, nous avons fini par faire du stop. Un pompier nous a pris et quand il a su que nous allions vers le mont Piltiquitrón, il nous a expliqué qu'il y avait ce jour-là même un exercice de sauvetage en haute-montagne mais que le parcours était facile. Disons que si on monte en voiture, comme la plupart des gens du coin, le parcours est facile mais il faut compter sur les 3 premiers kilomètres de montée à 20-25% une fois qu'on a quitté l'asphalte et sur le 1,5km final qui doit faire du 30%. J'imaginais plus facile la balade familiale dont tout le monde nous parlait. Les enfants qui font les 13km sans broncher et qui finissent par le petit raidillon en chantant doivent se compter sur les doigts de la main de Django Reinhardt. Et cela est sans compter la balisation catastrophique des derniers kilomètres.
Une fois au refuge, la vue en vaut la peine et la sueur de la montée vaut l'or qu'irradie le soleil... On en a pour ses kilos en trop une fois arrivé. Le panoramique s'étend du nord de la vallée d'El Bolsón à Lago Puelo dont on distingue un bout. De plus, on profite pleinement du coucher du soleil sur les andes qui marquent la frontière entre l'Argentine et le Chili. Enfin, nous avons vu un condor. Cet oiseau est immense mais peu photographiable avec notre appareil puisqu'il ne s'approche pas beaucoup des lieux habités à ce que disait le gardien du refuge. Le refuge est un peu aménagé. Aussi, nous avons pu profiter de la vue en buvant une bière artisanale et prendre une douche chauffé à la penkulienne (comprend qui peut).
Sans cela, la vie à la ferme suit son cours et la fatigue fait du bien quand on a pris l'habitude à la fatigue mentale. Alessandro, le coq nain, fait des courses nocturnes dès qu'il se met à chanter et cela le calme un peu...
Rencontre insolite

Bandurria ou Theristicus Caudatus

Nora a toujours le sourire (elle ne sait pas ce qui l'attend dans les derniers mètres)

La vue au soliel couchant

Le refuge où nous avons dormi

mardi 12 octobre 2010

El Bolson

Nous sommes arrivés à la Granja Juana (personne si ce n'est la première vache qui est morte ne s'appelle Juana) et le gîte et le couvert sont excellent contre un travail qui n'est pas trop rude avec une charmante et active argentine accompagnée de sa fille. Le cadre est vraiment magnifique au milieu de montagnes superbes dont certaines sont encore enneigées. Je disais qu'au vu des altitudes et de la latitude, elles devaient ressembler aux Pyrennées, je ne pouvais pas être plus loin de la vérité. Les monts sont principalement volcaniques, les versants sont couverts de bois et les villages se font aussi rare que les villes. Nous n'avons pas encore visité la ville et comptons le faire lors de la foire artisanale de Jeudi. D'ici là, nous travaillons soit dans le jardin, soit à la construction d'une petite maisonnette dans laquelle nous allons nous installer.
J'ai de nouvelles idées d'écriture et j'espère que ma plume ira suffisamment vite puisqu'à l'écriture de mon journal de bord, je m'aperçois qu'elle a un peu perdu de sa vigueur d'antan à force d'écrire sur un clavier (pour dire, j'ai déjà réussi à m'habituer au clavier espagnol). Ça fait tout de même du bien de rester un peu au même endroit et de repenser à toutes les choses fabuleuses que nous avons déjà vues.
La vue de la maison
Notre maisonnette en travaux
Nous avons planté la tente pour éviter les courants d'air (il fait froid et humide la nuit, heureusement que decathlon vends des sacs de couchage qui se doublent)

lundi 20 septembre 2010

Les bagages sont prêts et la première nuit reservée

Les différents achats inhérents à notre voyage sont achevés et l'hôtel pour la première nuit réservé.Si nous allons avoir recours le plus souvent au couchsurfing, nous avons décidé que la première nuit se passerait dans une pension du centre de la capitale argentine. Nous devrions passer quelques jours à visiter la ville avant de partir à la frontière avec le Brésil et le Paraguay pour découvrir les chutes de l'Iguazu qui sont connues comme un passage obligé lors d'un voyage en Amérique du Sud. Pour y aller, ce sera sans doute le bus express mais le voyage vers le sud se fera plus tranquillement avec des moyens de transport de jour pour pouvoir apprécier les paysages. Les dates ne sont pas encore fixes mais nous devrions arriver aux alentours du 8 octobre à El Bolson, la ville où nous nous arrêterons dans une ferme biologique pour donner un coup de main en échange du toit et du couvert.