Nous avons quitté Quito avec quelques regrets de n'avoir pas passer plus de temps en Equateur mais on ne peut pas tout faire... Nous avons quand même visité la vieille ville qui vaut le détour et profiter du dernier soir là-bas pour s'acclimater en préparant un aligot que nous avons déguster avec Virginie, une belge flamande qui fait son stage dans une association qui vient en aide au gamins des rues de Quito.
La vieille ville est plutôt sympa mais c'est surtout la nouvelle basilique qui attire l'attention. Elle n'a rien a voir avec l'ensemble des églises et des cathédrales qu'on a trouvé sur notre chemin. En fait, on dirait la cathédrale de Mende en gris. Le style gothique duquel elle s'inspire à vraiment de quoi surprendre quand on est habitué au style colonial. Disons qu'elle est surprenante dans son environnement mais sa taille et son style restent raisonnable en Europe.
Nous avons fait le périple vers la Colombie et quand je parle de périple, je pèse mes mots puisqu'il faut prendre un bus jusqu'à Tulcan puis un taxi jusqu'à la frontière. D'ailleurs, le taxi m'a bien fait rire. Le premier auquel nous avons demandé à doubler le prix quand un homme nous a demandé s'il pouvait se joindre à nous. Nous avons donc abandonné ce taxi pour en prendre un autre. L'homme avec lequel nous avons pris le taxi est un équatorien qui a vécu aux Etats-Unis et qui connait suffisamment bien la Colombie pour nous donner quelques tuyaux. La suite du périple consiste à passer la frontière. On commence par sortir d'Equateur et les formalités sont courtes mais nous y passons une bonne heure puisque le seul officier de douane discute la plupart du temps avec ses collègues. Arrive le moment d'entrer en Colombie. Là, ça va vite et les officiers sont même vraiment gentils. Nous prenons un nouveau taxi qui nous mène jusqu'à Ipiales, la première ville.
Nous croisons à nouveau Mathiew et Ben qui se dirigent vers Cali alors que nous avons décider de nous arrêter à Popayan, une ville avec un centre-ville colonial sans église gothique. Nous arrivons de nouveau de nuit et le seul hôtel que nous trouvons avec des places de libre est un hôtel visiblement juif et pro-israëlien si j'en juge par la tora sur la table de la salle commune et le grand drapeau d'Israël dans cette même pièce. Je ne vais pas afficher mes positions plutôt palestiniennes mais au vu du check-out, j'aurais peut-être du.
Nous avons visité la ville, ce qui va très vite si on zappe les musées et les églises et nous avons acheté notre billet pour Carthagène depuis Cali car cela revenait bien moins cher que depuis Popayan. Enfin, nous avons pris un bus pour Cali où nous allons célébrer nos sept ans de vie commune. C'est ça le grand jour.
Les aventures d'une lettone et d'un français en Amérique du Sud. Cet intermède de 5 mois les a mené en Argentine, au Chili, en Bolivie et au Pérou. Deux lieux de volontariat et des miliers de paysages au travers de randonnées, de voyages en bus, en bateau, en voiture, en moto-taxi, en train ou en avion. La deuxième partie du voyage commence là où s'est arrêté le premier et nous a mené dans de nouveaux lieux du Pérou, de Bolivie puis d'Equateur et de Colombie.
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jeudi 8 novembre 2012
Le grand jour à Cali
Pays/territoire :
Carrera 65A # 10A-1 a 10A-63, Cali, Valle del Cauca, Colombie
samedi 3 novembre 2012
Dans ta face.... nord
Petit déjeuner en terrasse avec vue sur la ville |
Nous n'avons
absolument rien fait de notre journée d'hier à part nous rendre
vite fait au magasin du coin pour acheter quelques snacks pour
aujourd'hui et de la bière pour boire sur la terrasse de l'hôtel.
Nous avons retrouvé Mattiew que nous n'avions pas vu depuis le matin
de notre arrivée et dont le frère était malade. Finalement, il a
été hospitalisé car une bactérie s'est développée dans son
organisme mais a priori, ça ne sera pas plus grave que cette visite
à l'hôpital. Il doit normalement sortir aujourd'hui ou demain et
nous espérons que ça ira vraiment mieux.
Après avoir bu
une bière avec Mattiew, nous avons fait une partie de billard que
Nora a failli gagner mais qu'elle a quand même perdu sur le fil, me
laissant victorieux à 100% sur l'ensemble des parties que nous avons
disputées. L'idée était quand même de se reposer pour être en
forme pour la nuit qui arrive et pouvoir arriver au sommet de ce qui
sera l'ascension la plus haute de notre vie pour un petit moment
encore puisque nous sommes déjà plus haut que le mont blanc à
l'heure où j'écris.
Et quelle vue... |
Nous nous sommes
donc levés assez tôt ce matin pour avoir le temps de préparer nos
affaires, prendre un vrai petit déjeuner et nous rendre au lieu de
rendez-vous en passant par les bureaux de la compagnie de bus sur
laquelle nous comptions pour nous rendre en Colombie. Nous avons
réussi à tout faire de manière vraiment synchronisée puisque nous
sommes arrivés trois minutes avant l'heure prévue au point de
rendez-vous. Le seul hic est que la compagnie en question ne va pas
en Colombie et qu'il semble que nous devions atteindre la frontière
avec un bus, la passer à pied et prendre un autre bus depuis l'autre
côté de la frontière pour nous rendre à Cali d'où nous espérons
nous en aller un grand jour et en avion vers la ville de Carthagène
des Indes.
Le refuge est plus haut que le mont Blanc |
Pablo, notre
guide, est arrivé un peu en retard mais rien à voir avec le ahorita
bolivien ou pérvien. D'ailleurs, sa façon de conduire est nettement
plus posé que 99% des habitants des pays sus-cités. Il faut aussi
dire que les routes n'ont rien à voir et que la police est plus
présente pour prendre des photos des véhicules qui roulent trop
vite. Même s'il ne parle pas beaucoup, il a l'air plutôt
sympathique et son but est vraiment que nous atteignons le sommet
dans les temps pour voir le lever de soleil. Pour lui, suivant notre
condition physique, l'ascension ne semble pas poser de problème si
nous tenons un rythme lent mais régulier. Celui que nous avons suivi
aujourd'hui pour rejoindre le refuge devrait être bon même un peu
plus rapide en tenant compte que la glace est plus solide que l'arène
basaltique qui couvre le chemin entre le parking et le refuge. Le
début d'ascension ne nous a pas vraiment posé problème et aucun
signe de mal des montagnes ne se fait sentir.
J'ai
l'impression que nous sommes aux portes d'un des moments magiques du
voyage comme l'ont été beaucoup d'autres choses et qui font qu'on a
sans cesse envie de repartir. J'aime à penser que nous reviendrons
sous ses latitudes, sans doute différemment en fonction de ce que
nous réserve la vie. C'est fou de se dire qu'on part pour deux mois
et au final manquer autant de temps. Nous ne verrons quasiment rien
de la Colombie et de l'Equateur et c'est dommage. Alors pourquoi ne
pas penser déjà à la prochaine fois mais peut-être en famille
pendant les congés payés...
Nora parait confiante... |
Pays/territoire :
Cotopaxi, Cotopaxi National Park, Latacunga, Équateur
vendredi 2 novembre 2012
En route pour Cotopaxi
Hier, nous avons visité un peu la vieille ville et nous comptons y retourner aujourd'hui. Beaucoup de choses risquent d'être fermées puisque c'est férié mais ça veut peut-être aussi dire qu'il y aura moins de monde dans les rues et du coup plus de possibilité de faire des photos sans trop de gens. Ce qu'on a vu de Quito nous a énormément plu et nous espérons qu'elle nous enchantera encore plus. On a fait le marché et trouvé des fruits et légumes au prix de l'Amérique du Sud, des prix qui vont sans doute nous faire pleurer quand nous allons rentrer en France. Le choix était un peu moins vaste qu'au Pérou mais on a pu acheter des fruits qui nous ont permis de faire un cocktail vitaminé complètement dégueulasse pour le petit déjeuner mais qui passait pas trop mal avec un grand renfort de sucre et d'eau ainsi qu'accompagné de plantain fri.
Le fait qu'aujourd'hui soit férié et que ce soit à la veille du week-end nous a permis de voir l'effervescence étudiante qu'il était possible de trouver dans la nouvelle ville un jour de veille de fête. Quito est séparée entre le quartier historique et la nouvelle ville. La vieille ville concentre les musées, les monuments... Alors que la nouvelle concentre les immeubles de bureau mais également le quartier mariscal qui compte plus de bar que d'habitants si j'en crois le peu de construction destinées à l'habitat et le nombre de bars. C'est donc dans ce quartier que nous avons essayer la bière locale puisque nous n'avons pas trop le droit de boire de l'alcool aujourd'hui et que les autorités Equatoriennes ne désirent pas que nous restions. Le bar était vraiment sympa et la décoration était vraiment sympa. Nous avons donc bu notre bière et sommes partis nous coucher, laissant aux étudiants le soin de faire la fête pour nous.
La plaza Foch avant la fête |
Pays/territoire :
Iquique, Quito Canton, Équateur
jeudi 1 novembre 2012
Quitter le Pérou pour rejoindre Quito
Nous avons
plutôt fait bon trajet et les chauffeurs en oubliant les pauses pipi
et repas ont réussi à rattraper le retard. J'espère que les deux
repas étalés sur plus de 48 heures et le fait de m'être retenu
d'aller au toilettes pendant une bonne demi-journée ne vont pas
influer de manière trop violente sur ma santé car nous avons prévu
de faire un petit volcan qui culmine très haut. Nous aurons donc
besoin de toutes nos forces.
Nous avons été
un peu surpris à la frontière quand le garde ne nous a donné que
dix jours pour visiter tout le pays et claquer tout notre argent
d'occidental mais comme nous avions prévu de ne passer qu'une petite
semaine dans le pays qui porte le nom de la ligne qui partage
l'hémisphère sud et celui du nord, ç ne nous dérange pas trop. On
espère juste que le garde-frontière de Colombie ne va pas nous
faire la même blague parce que ça deviendrait chaud de rentrer en
Europe.
L'hôtel dans
lequel nous sommes arrivés au beau milieu de la nuit est super
sympa. Il est très propre et la terrasse sur le toit offre une vue
superbe sur la ville et sur les quelques montagnes qui ne sont pas
derrière les nuages. Il y a même une petite pelouse. On va essayer
de trouver une agence qui tienne la route pour le sommet et on en
profitera pour visiter la vieille ville.
Pays/territoire :
P.Moncayo, Quito Canton, Équateur
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