jeudi 28 octobre 2010

Vins, alus un mate

Vins. Esot Argentina, baudam privilegiju dzert vinu, kas ir 3 treizes letaks ka Latvija. Argentina nav slavena ar augstas klases viniem, ka piemeram, Francija. Tacu vini razo labas kvalitates vinu lielos daudzumos un eksporte visa pasaule.
Alus. Ari alus nav ipasi dargs. Alus ir iepakots litra pudeles. Pat Heineken pielagojies vietejam tirgum, alu lej litra pudeles. Un vel, seit var nodod alus pudeles, un to noteikti ir verts darit (mes sakuma nezinajam), jo par to var sanemt labu naudu. Ne visur cena ir vienada, piemeram, Salta (Argentinas ziemelrietumos) var sanemt 2 peso (ap 30 santimiem), bet El Bolson 5 peso! Tas ir ap 70 santimiem, gandriz puse vertiba no alus. Tatad noperkam 1 litru alus, samaksajam 11 peso, no kuriem pec tam atgustam 5 peso. Tuksas alus pudeles uz ielas neatradisi.
Mate. Par argentiniesu dzersanas paradumiem runajot, japiemin mates dzersana. Mate ir zalu teja, kas nakusi no Paragvajas. Pec izskata un ari mazliet pec garsas ta atgadina zalu teju. Tas dzersanai viniem ir ipass rituals. Mate tiek ieberta ipasa traucina, kur pec tam uzlej karstu udeni un dzelzs pipi to suc ara, kad ir izsukts viss, uzlej atkal karstu udeni un suc talak. Argentiniesus mati dzeram, var redzet visur un loti dazadas situacijas. To dzer majas, darba, ofisos, veikala pardeveji, autobusa soferi pirms brauksanas un ielas utt. Argentiniesi mati nem lidzi ari celojumos un pargajienos, nesajot to lidzi specialas somas, kur var ielikt termosu ar karstu udeni, mati un tai traucinu.Un kad pauze ir klat, vini izvelkt ara mati un termosu uzlej karstu udeni un dzer to. Dazas pilsetas pat var manit specialus bunkurus ara pie veikala, kur 24 stundas diennakti var nopirkt karstu udeni. Es ari iegadajos vienu mates traucinu, sovakar ari mes ar Kristofu lausimies mates burvibai.

Seras par Argentinas eksprezidenta navi

Vakar Liela Argentinas nacijas skaitisana. Par godu tam visiem vakar brivdiena. Tacu so faktu nomelnoja Kirchnera - Argentinas bijusa prezidenta, tagadejas prezidentes vira nave. Visa Agentina seras. Tukstosiem cilveku pulcejas Plaza de Mayo iepretim Casa de Rosada, lai justu lidzi prezidentei vira navei. Cilveki dzied dziesmas, t.sk., Argentinas himnu. Televizija viss grozas tikai ap to, tiek interveti cilveki, kas izsaka lidzjutibu. Tiek rikoti speciali raidijumi (talk show), kur tiek diskutets par so temu. Pec rakstiem par vinu un musu saimnieces teikta, noprotu, ka tauta vinu mileja un vins bija labs prezidents. Prezidents, kas palidzeja izvest Argentinu no smagas ekonomiskas krizes 2001.gada.

Some news from south america

We are now for more than a month in Argentina and for almost two weeks in El Bolson where we were supposed to stay. As I already said, we passed through really beautifull landscape and we still have a lot to see. For the moment, we have some ballads in the mountains in the afternoons and week-ends while we work on the mornings. The situation in the farm changed from what we expected. The deal was to work four hours and to be provided for three meals a day but the host changed the term of the volunteering to six hours without any notice. So, we made the deal to have only two meals to be able to enjoy the beautiful surroundings. The terms changed again this week-end and we are now obliged to pay for food during the week-ends (what was included as well). In that case, we are planning to leave the farm next week to reach Puerto Madrynn, a city settled by welsh on the ocean coast.
The resume of what I am telling to the french speakers is that we went from marvellous place to another one during the first three weeks and that now, we did some trekking to the upper points that surround the city of El Bolson. It is incredible to see a nature so wilde in a place so beautifull but it will not last. As we did, many tourists come to the region and it permits to more and more people to live from that revenues and also from an handicraft fair that is held three days a week. This fair is the place to find nice articles made from wood, wool and other materials and created by some hippies who settled in the region to escape from the bigger cities. The urban area is spreading all around the original settlement and is invading the valley. I am affraid that the landscape can be destroyed by an urbanisation which looks like having no rules at all.
I also try to speak about what I learnt from the argentinian history through the names of streets and tthe discussion with our host. Argentina is a country where settled many europeans (and still some are). These people thought that this dark-colored people were bad because they believe in the sun and in the moon. So the nicest ones were taught that there is only one god and the bad ones were killed or deported to the big cities as workers. To forget that, many people use the term of spaniard to call the colonizators (if you followed me, I said that they were not only spanish) and use the term of Llegos (diminution of Gallegos) and Tanos (diminution of Napolitanos) to call the spanish and the italians who went after. The rest of the world consists in two regions, the poor south america and the gringos (supposed to be a shortage of "green go home", a sentence used by latin american to push out the ones of the north with green clothes). If the south america is poor, it is mostly because of the gringos who steal all the richness of these country (that is not false) and enpowered some militars for them to rule these poor people with the strength while they were using them to get out the treasures of the underground. This situation is not completely ended but mostly, the owners of companies are now rich locals. Argentina is one of the richest (if it is not the richest) country of this continent and the main part of the lands are owned by a few people (mostly descendants of the spaniards if I understood well).

Mort de Nestor Kirchner et bois mystique

Il était à peu près 11h30 hier matin quand j'ai appris la nouvelle de la mort de Nestor Kirchner. Je ne connais pas forcément très bien sa vie mais il est celui qui a mis un point d'arrêt à la chute dans laquelle s'était engagé l'Argentine après les abus des années Menem. De centre-gauche, il a oeuvré pour les classes plus populaires qui avaient été délaissées depuis des années. Il est  aussi le premier président à réclamer le retrait des portraits des dictateurs. Il a acquis par ses actions une grande popularité qui a poussé des milliers d'argentins à se réunir sur la plaza de mayo. Ce jour chômé devait être le jour du recensement mais dans les têtes cela sera le jour de la mort du président Kirchner. L'Argentine est d'autant plus touchée que sa femme a continué son oeuvre depuis 2007 en tant que présidente et est elle aussi fort populaire. Les messages d'encouragement lui vont directement alors que l'opposition se réjouit sous cape de la mort du candidat le plus dangereux pour les prochaines élections.
De notre côté, nous avons profité d'une éclaircie pour aller nous balader au pied d'une cascade dont l'approche n'a pas été sans embuches. Après être passés au travers d'un marais résultant de la fonte des neiges et traversé un torrent avec des troncs d'arbres juxtaposés en guise de pont, nous sommes arrivés au beau milieu d'une propriété privée. Le gérant de l'espèce de camping a bien voulu nous laisser passer et a essayé de nous donner quelques explications dans un espagnol dont la prononciation était proche de celle de Brad Pitt dans Snatch. Une fois entouré de deux nouveaux torrents et de fils barbelés nous avons compris qu'il n'y avait qu'un point d'accès à ce qui est pourtant un camping avec une petite écurie et de nombreuses places. Il faut savoir que le chemin par lequel nous sommes venu et reparti n'est pas carrossable, qu'à certains endroits, il disparait carrément, nous nous sommes vraiment demandé s'il y avait du monde durant la haute saison parce que le reste du temps il doit être plutôt tranquille pour ne pas dire isolé. Qu'à cela ne tienne, nous avons continué le long du torrent Motoco pour arrivé au niveau d'une cascade perdue dans la forêt. Cependant, là aussi l'approche était difficile et même dangereuse aussi, nous avons préféré en profiter de loin avant de rebrousser chemin. Si l'accès au Cierro Lindo est toujours impossible, nous irons sans doute à celui de Motoco qui est ouvert toute l'année et se trouve en amont de cette cascade.
Une petite prairie dans laquelle le chemin disparait

En route vers de nouvelles aventures...

Ce n'était pas le plus dur

Sur le chemin du retour, nous avons pris le temps de nous arrêter dans une forêt de frênes immenses près du Rio Azul pour profiter du chant des oiseaux et du bruit de la rivière. C'était vraiment formidable. Pendant un moment, je me suis imaginé ce qu'avait du ressentir le premier homme qui est arrivé dans cette vallée encore sauvage et ce qu'était cette vallée avant l'arrivée du premier homme. C'était sans doute un lieu beaucoup plus soumis aux aléas des saisons. Le Rio Azul est de plus en plus dompté et les forêts d'essences locales sont remplacées par des forêts de pins. J'ai pensé aux déluges lors de la fonte des neiges et aux arbres déracinés par la force de l'eau. J'ai pensé à la foudre qui s'abattant à un endroit déclenchait un incendie de temps en temps. J'ai pensé aux eboulis qui surviennent lors du gel et du dégel. J'ai pensé au vent du sud qui emmène le froid et au vent de l'ouest qui emmène la pluie, à celui du nord qui emmène le chaud et à celui de l'est qui n'arrive jamais. Certains des arbres qui me dominaient avaient peut-être connu cette période. Ici, la colonisation par l'homme n'est pas si vieille et on peut voir des paysages plus faiblement marqués par son influence.
Le lieu est magnifique

mardi 26 octobre 2010

Toujours dans les montagnes mais pour combien de temps?

Après mon dernier billet, nous sommes rentrés à pied à la ferme. Le stop fonctionne très bien et permet de discuter rapidement (puisqu'il faut dix minutes pour rejoindre El Bolson ou Lago Puelo) avec pas mal de gens mais Eléonora nous avait dit que la ballade vallait le coup.
La promenade d'El Bolson à notre ferme nous a offert une nouvelle vue magnifique sur la vallée. Le début est un peu difficile et monte presqu'à pic mais ensuite, le chemin descend sur tout le long. On remarque vite qu'un incendie a ravagé la région il y a peu, les pins gagnent par rapport aux espèces locales qui repoussent moins vite. L'incendie a eu lieu en 1999 et a brulé la majeure partie de ce qui s'appelle la butte du milieu. De la colline, on domine la ville et les quartiers plus pauvres qui se situent au bord du Rio Quequemtreu. El Bolson est une ville touristique par excellence mais ce ne sont pas les chefs-d'oeuvre d'architecture qui attirent. Je pense qu'en premier lieu il y a eu la vue qui est offerte à 360° et ensuite la foire artisanale dont j'ai déjà parlé. La ville n'étant pas connu pour ses chefs-d'oeuvre architecturaux, les touristes quand ils sont en ville restent donc près de l'artère principale qui comme dans beaucoup de villes des andes argentines, s'appelle San Martin. Les quartiers populaires ne sont donc pas loin de cette artère et sont construits dans les zones innondables (et sans doute sujettes aux glissements de terrain) de la ville. A la jumelle, il est facile de voir différents refuges de montagne qui cernent la ville dont celui dans lequel nous avons été mais il est beaucoup plus difficile d'apercevoir des condors, surtout quand on ne sait pas où ils logent. En continuant le chemin, la vue sur la vallée s'ouvre vraiment au sortir d'un tournant et on peut voir le lac et la ville qui se nomment tous deux Lago Puelo en aval. Ensuite, nous suivons la route qui mène du camping Rio Azul à notre ferme.

En parlant de la ferme, la date du départ est plus ou moins arrêtée et sera normalement mercredi trois cela nous permettra de visiter encore un peu et de ne pas descendre trop vite vers le sud où il fait froid. Les relations se sont réchauffées mais les repas se font de plus en plus rares. Le marché consistait au départ en trois repas par jour week-end compris pour quatre heures de travail et au final nous avons deux repas (dont un maigre petit déjeuner) et le week-end n'est pas compris. Nous nous sommes donc retrouvés, samedi soir, à manger un burger cher et dégueulasse à 23h00 après avoir appris que les repas du week-end n'étaient plus inclus. Je ne pense pas que ça soit par manque d'argent puisque la fille vient d'avoir une pochette machin Kitty pour son téléphone portable. A cette allure, il nous faudra payer le logement dans deux semaines (comme il est possible de le voir). Dans certains cerveaux, de volontaire à pigeon, il n'y a qu'un pas et je crois que notre hôte est prête pour le franchir.
Le plan pour ce week-end est de monter au refuge de Cierro Lindo et de là atteindre le Cierro Nora. Il n'est pas beaucoup plus haut que le refuge et si les forces nous restent, nous pourrons peut-être atteindre la cîme du Cierro Lindo qui commence à se dégarnir du peu de neige qu'il a fait cet hiver. Nous espérons que le refuge sera ouvert puisqu'il était encore fermé, il y a quinze jours.

lundi 25 octobre 2010

Lago Puelo

Les photos de la dernière fois pour commencer.
Le torrent et les trois pics (voir billet précédent)

l'eau claire

Les trois pics sans moi
Samedi, nous avons fait un tour à la Feria Artesanal de El Bolsòn. L'événement qui fait que les hippies s'installent dans le coin.
La feria
Des fringues pour hippies
Samedi soir, nous sommes allés voir le spectacle d'une école de danse folklorique locale (nous approchons de la fin de l'année scolaire) et Nora était aux anges. Il faut savoir que ce genre de spectacle commencent à 23h00 et fini tot le matin. J'apprécie un peu de danse folklorique mais pour moi, quatre heures ça faisait beaucoup. Nous avons donc coupé la poire en deux et sommes allés boire un bière dans un bar de la ville avec des locaux puisque les touristes ne sont pas encore arrivés.
Une danse folklorique exécutée par des enfants (la Chacarera)
Nous sommes allés nous ballader près du lac qui se situe au sud de Bolsòn et une nouvelle fois, l'émerveillement des montagnes était au rendez-vous. Nous n'avons pas forcément beaucoup marché puisque nous étions fatigués mais nous avons pu nous poser près d'un rocher à l'abri du vent qui nous a permis de profiter du soleil. Mon espagnol s'améliore tellement que j'ai parlé pendant une dizaine de minutes dans cette langue avec une française qui travaille à l'office de tourisme de Lago Puelo.
Ici, c'est le printemps, ça nous fait toujours bizare
Tout va bien
Aujourd'hui, nous avons continuer de mettre en oeuvre la chanson des Rolling Stones : Paint it black...
I see a red door and I want to paint it black...

vendredi 22 octobre 2010

Une ballade sympathique...

Le temps a à nouveau tourné au beau. Nous avons profité de l'après-midi pour aller nous promener. Après négociation, nous pouvons travailler quatre heures par jour si nous préparons le repas de midi sur nos propres deniers, elle avait auparavant demandé trois heures de travail mais cela nous semblait fort peu pour le gîte et deux repas.
Nous avons suivi un chemin qui se situe au flan d'une colline qui sépare les deux torrents qui drainent la vallée d'El Bolson. Le printemps ayant avancé depuis notre arrivé, la plupart des arbres sont verts ou en fleurs. Une maison était carrément entouré d'arbres fruitiers de toutes les couleurs. Les demeures de la région sont en partie faites en bois de cyprès et sont basses. Cependant, la ville attire de plus en plus de citadins voulant s'installer comme artisant ou paysan à la campagne et l'abondance de cyprès d'il y a 15 ans n'est plus de mise ; ainsi, les constructions se font de plus en plus avec des matériaux moins chers comme le pin ou l'aggloméré. L'installation en tant qu'artisant est plus facile à El Bolson qu'ailleurs grâce à la foire artisanale qui se tient tous les mardis, jeudis et samedis et qui permet aux habitants de la région d'écouler leurs productions aux touristes. Cette foire est internationnalement connue et figure dans de nombreux guides. On trouve à peu près de tout dans des stands tenus par des hippies quarantenaires pour la plupart. Contrairement à ce que j'avais pu lire, les gens sont plutôt de type latin, je dirais même italiens, alors que j'avais lu que la région était peuplée d'allemands. Pour en revenir à la balade après cette digression, nous avons suivi les indications d'Eleonora pour trouver un bassin dans le torrent. Je n'imaginer pas forcément ce à quoi pouvait ressembler un bassin sur un torrent dont le lit est essentiellement constituer de galets et j'imaginé une espèce de retenue. En fait, le bassin est creusé dans un rocher de grès qui borde la rivière et l'eau y est incroyablement claire. La baignade est dangereuse en cette saison à cause du niveau de l'eau mais surtout de sa température. Nous ne nous sommes donc pas baignés. Les abords sont couverts de saules et le sol est constitué d'un sable très fin qui en fait un point de rendez-vous pour les pic-nic du dimanche. Nous avons ensuite traversé une passerelle qui se trouve un peu en aval pour observer la vue de l'autre côté. Le point de vue est formidable et nous avons pu voir "los tres picos" avec le torrent et la vallée au premier plan.
La faune, et particulièrement les oiseaux, est très différente de ce que nous pouvons voir en Europe. Il y a un nombre incroyable d'oiseaux que je ne peux nommer et que je suis sûr de n'avoir jamais vu auparavant (du moins en liberté). Les photographier est un exercice hardu puisque à part les bandurias qui vivent dans le jardin et ont installé leur nid à dix mètres du sol dans un saule voisin, les oiseaux sont très sauvage et ne se laissent pas approcher. L'Argentine est également le seul pays où je vois des chevaux érants et cela est d'autant plus surprennant qu'ils servent de moyen de locomotion à des gens qui ne peuvent pas acheter et entretenir une voiture (comme on le voit en Lithuanie), à des écolos convaincus ou à des nostalgiques de l'époque où ce moyen de locomotion était la norme. Ou alors, c'est justement à cause de cela qu'on voit des chevaux errants.
Etant donné l'etat calamiteux du pc, je ne peux pas mettre de photos.

Saimnieciba Juana

Viens no musu celojuma merkiem bija ari stradat kada biologiska saimnieciba ka brivpratigajiem.
Mes izvelejamies saimniecibu Juana El Bolsón. El Bolson atrodas Argentinas Patagonijas ziemelu dala pie Andu kalniem. Ta ir neliela pilsetina, kura, ka rakstits celvedi, kuras lielu sabiedribu veido hipiji, kas no El Bolsona ieradas no 70 tajos gados no Buenosairesas. Hipijus ikdiena daudz neredzu, vairak gan amatnieku tirdzinos. Tad gan. Bijam apskatit vietejo iedzivotaju izstradajumus, piedavajums ir loti plass, tur var iegadaties adijumus, tamborejumus, koka izstradajumus, pat pipes un ipasus traucinus, kur samalt tabaku (vai ari marihuanu).
Interesanti, ka seit daudzi brauka ar loti vecam masinam, sezot pietura skaitiju, ka sanak katra 5. vai 6. ir veca, sarusejusi. Dazi modeli patiesam ir antiki. Skats ir amizants. Kristofs sazimeja dazas automasinu markas, kuras Francija razotas pardod ka antikvariatus.
Par pasu saimniecibu. Kad mus saimniece sagaidija pietura, sasveicinajamies un gajam uz masinu. Stavvieta bija vairakas masinas un mes piegajam pie visvecakas. Masina labu iespaidu neatstaja - drosibas josta nestradaja, logu nevareja aiztasit lidz galam. Man protams, nav svarigi.
Tacu, sezot masina, centos izteloties musu nakamo darba vietu un majvietu. Braucam pa asfaltu, ir o.k., tad iegriezamies pa zemes celu, tad nu saku petit, kadas majas tur ir. Saku jau izteloties vissliktakos variantus. Tad iebraucam seta. Mums prieksa paveras pati saimnieciba. Maja no koka, tas jauki. Deguna iesitas kuts smaka. Ja, turpat pati kuts. Siltumnica un neliels darzins. Un pati pedeja mums paveras musu jauna maja. Ta ir neliela koka majina, kas vel nav pabiegta. Pirmaja nakti loti nosalam, jo vel nebija pabeigta grida un sienas. Logu vieta pleve aizsista.
Nakosaja nakti bijam gudraki, uzcelam musu telti majina. Dabujam ari papildu segas. Bija jau labak. Turpmako dienu uzdevums Kristofam bija palidzet saimniecei to pabeigt.
Sodien, pec gandriz divu nedelu uzturesanas seit, jau ir pabeigta grida, sienas, uztaisits galds un kresls, dazi plaukti un naglas pie sienas. Un mums ir ievilkts udens vads un ielikts gazes balons un plitina. Ja, varam varit teju!
Neskatoties uz, ka laiks pa dienu ir silts (lidz pat 25 gradiem), kad norit saule, strauji paliek auksti. Naktis ir aukstas. Vienu ritu pat bija sarma. Brrrr...
Pati saimnieciba ir loti neliela: 7 kaki, 2 suni, 11 piles, dazas vistas, 2 govis un neliels darzs. Saimniecibu vada sieviete videjos gados (nekadi nevaram noteikt vinas vecumu) un vinai ir desmitgadiga meita.
Mani uzdevumi ir loti vienkarsi- raveju siltumnicu un darzu, sienu strikus pupinam, palidzu zaget malku. Sodien nokrasojam musu mini majinu. Briesmigi melna krasa. Kristofs teica, ka mes izmantojam kaut kadu vielu, kas Francija ir aizliegta. Ta nemaz nav tik loti eko saimnieciba.
Sakuma mes nebijam vienojusies par to, cik stundas stradasim. Paris dienas saimniece staigaja saputusies, un mes nekadi nevarejam saprast, kas par vainu. Mes stradajam diena videji 4 stundas un par to dabujam edienu 3 reizes diena un pajumti. Tacu izradas, ka saimniece grib, lai mes stradajam 6 stundas diena. Nonacam pie kompromisa, ka ari turpmak stradajam 4 stundas diena, bet pusdienas gadajam pasi.
Saimnieciba nav ta, kura iepatikas uzreiz. Tacu pamazam, iepazistot katru dzivniecinu un to raksturus, laujoties ikdienas rutinai, tiesam liekas, ka te tada lauku idille. Vakar sanemam kuku no kaiminu berniem. Loti jauki! Butu jau laiks iepazit ari citus bolsoniesus, tacu, ak vai man ta spanu valoda- tik labi vel neiet. Labi, ka Kristofs kaut ko runa un saprot.
Saimnieciba baudam pasgatavoto produkciju - sviestu, sieru, dulce de leche (piena saldumu), makaronus, maizi utt. Baro mus loti labi, ediens ir vienkars, bet loti labs. Galvenokart vegetars. Tik daudz variaciju, ka gatavot no darzeniem, esmu apguvusi.
Tagad ari pie civilizacijas tikam, saimniece mums atlava izmantot vinas portativo datoru (bez interneta), lidz ar to varu rakstit jau seit. Un pie tam, ta ka vakari ir tik auksti, mes pec vakarinam vienmer uzturamies telti. Saimniece ari iedeva parnesajamo DVD un varam skatities filmas. Loti amizanti, sezam sava telti, kas atrodas majina, dzeram teju un, ieritinajusies gulammaisa, skatamies filmas. Beidzot noskatijos Kreslu un tas turpinajumu, un ari man ir viedoklis par to.

mercredi 20 octobre 2010

Un nouveau projet

La vie et le travail avec Eleonora sont assez durs et elle s'est plaint de son incapacité à accueillir deux volontaires. Elle a modifié les termes du projet entre le moment de l'acceptation et notre accueil sans nous le dire. Nous sommes partis sur 4 heures par jour (ce qu'il y avait d'écrit) alors qu'elle en attendait 6 (ce qu'elle a modifié). Nous n'avons pas forcément fait de jours avec moins de 6 heures de travail mais nous pensions que les heures étaient libres alors qu'elles ne le sont plus depuis les modifications apportées. Un malentendu s'est créé et une discussion a été nécessaire hier soir. Sans forcément avoir une approche bonne des nuances en espagnol, il n'a pas été difficile de comprendre qu'il s'agit plus de deux personnes de plus à nourrir que du manque de travail puisqu'elle a loué notre efficacité. Cependant, nous avons compris que la période est difficile pour elle au niveau pécuniaire et que nous avons effectué une grande partie des travaux qui attendaient pour certains depuis un an (découpe du bois, nettoyage des étables...). Je trouve un peu bas de ne pas nous avoir annoncé les changements puisque cela nous amène à chercher un nouveau lieu de volontariat et sans doute un départ anticipé d'El Bolsòn. Nous allons, de toute façon, essayer de trouver d'autres projets car le voyage sera long sans étapes comme celle-ci. Nos sentiments sont mitigés car au-delà de ses mauvaises humeurs matinales et de ce changement sans préavis qui nous embarasse un peu, elle est sympathique et intéressante.

lundi 18 octobre 2010

Afin de gagner un peu de temps dans les cybercafés, j'ai choisi d´emprunter le pocket pc d'Éleonora et c'est avec lui que j'écris ces quelques mots sous notepad puisqu'il fait gris et qu'il pleut. De plus, la marche d'hier a fini d'utiliser les forces qu'il nous restait d'avant-hier. Je vais donc profiter de ce moment pour développer un peu ce qu'on a pu voir depuis une semaine à la ferme et depuis un mois en Argentine.
 
Choix fermiers
Le travail d'aujourd'hui était de finir de nettoyer les étables qui n'avaient pas étaient nettoyées depuis le printemps dernier et cela n'a pas été une mince affaire puisqu'il y avait environ 60 cm de paille, de bouse et de sciures qui s'étaient accumulées durant l'année passée. On imagine pas comment les vaches peuvent se faire chier. Ce travail comme d'autres me permet d'analyser avec un regard extérieur les choses bonnes ou mauvaises de cette ferme afin de bâtir mon projet d'avenir. Cela concerne autant l'organisation du travail que le choix des bêtes.
La maîtresse de maison a apparemment du mal à joindre les deux bouts si elle veut faire profiter à sa fille de tous les avantages de la vie moderne. A l'équipement de la maison (un lecteur dvd de salon et un de voyage, un ordinateur portable et un pocket pc, deux téléphones portables), je pense que la vie n'est pas vraiment mauvaise ici et chacun mange à sa faim. Cependant, il y a des choses qui peuvent être améliorées si on veut mettre un peu de beurre dans les épinards. Les relations avec elle sont plutôt difficiles (particulièrement le matin) et nous avons du mal à comprendre ce qu'elle désire.
La première chose dont il faut faire preuve est d'un détachement affectif envers les animaux. Ce n'est pas forcément facile et ça l'est sans doute encore plus avec des chevreaux qu'avec des poules ou des canards. Cependant, ne pas pouvoir élever de lapins qui sont un bon apport en viande parce qu'on arrive pas à les tuer est une perte considérable puisque leur alimentation ne représente pas un gros investissement. D'autre part, une régulation de la population des chats dans une ferme doit se faire vite sentir puisqu'à raison d'une bête de plus à nourrir tous les 2 mois, il est possible de passer d'une aide sans commune mesure contre les rongeurs à une nuisance pour soit (il faut surveiller qu'ils ne chapardent pas à longueur de journée) et les voisins, cela devient plus dur encore si les chats ne se nourrissent pas de leur chasse. Je ne parle pas forcément de l'école de la mer comme disent nos amis lettons mais d'une régulation. Et je ne parle pas d'Alessandro qui remplirait une bonne casserole...

De la situation actuelle du pays
La vie chez l'habitant n'a pas son pareil pour s'imprégner de la culture et pour sonder un peu le pays. Les discussions au dîner sont aussi très enrichissantes même si elles sont encore un peu limitées par mes trop faibles progrès en Argentin et l'humeur du jour d'Eléonora. L'Argentine a connu au cours de son histoire, une succession de gouvernements qui ont pour certains enrichi le pays alors que d'autres l'ont menée à la ruine. Le dernier gouvernement qui a appauvrit le pays et l'a poussé à faire appel au FMI a été celui de Menem. Ce dernier a fait une grande place à l'affairisme de toute sorte et à la cooptation. On retrouve dans ses agissements des similitudes avec celui que la France a à l'heure actuelle où la part belle est donnée à ce qui en ont le moins besoin (bouclier fiscal) au détriment des autres (destruction des acquis sociaux un par un). Des liens douteux avec des pays jugés terroristes (notamment la Syrie...) qui ont conduit à l'assassinat (c'est du moins ce que pense les locaux) d'un des fils du président. On retrouve aussi une confusion entre les biens publics et privés du président (l'histoire de l'avion présidentiel a un antécédent ici)... Eleonora m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas longtemps à un gouvernement décidé pour appauvrir un pays au profit des plus riches. La présidence de Cristina semble devoir mettre un point d'arrêt à cela et passe par un développement des infrastructures de communications, éducatives et des hôpitaux mais également par l'instauration d'un minimum retraite pour les ouvriers agricoles payés au noir pas forcément de leur propre grès. Cela n'est évidemment pas du goût de la caste qui dirige le pays et qui possède la majeure partie des terres et du sous-sol. Aussi, elle n'apparaît que peu sur les télés privées et dans les journaux du pays ou alors pour être vertement critiquée. En n'ayant passé qu'un mois ici, je suis obligés de croire ce que les locaux me disent et c'est déjà la troisième à me le dire. D'autre part, je suis obligé de constater qu'il y a effectivement des routes et des écoles en constructions, l'ouverture de petits centres hospitaliers et des travaux d'aménagement pour l'accès des bâtiments publics aux personnes en fauteuil roulant. Ces discussions sont possibles car je pense que les argentins sont très politisés de manière générale et ont plusieurs exemples dans leur histoire où la rue a eu le pas sur le gouvernement et un passé de restriction de liberté de pensée qui a moins d'une génération. Les gens qui encensent Kirchner le font également pour Evo Moralès.

Le passé
L'Argentine s'est révolté contre l'occupation espagnole le 25 mai 1810 portée par la jeunesse. Cette révolution a été entretenue par des généraux qui se sont battus sur tous les fronts et des rues ou des villes d'importance portent aujourd'hui les noms de San Martin, Guëmes, Belgrano... L'indépendance date du 9 juillet 1816.
Les non-latino-américains sont appelés Gringos (serait une abréviation de Green go home -kaki rentre chez toi- lancé par les centraméricain aux militaires nord-américains) dans leur large majorité avec des traitements de faveurs pour les latino-européens. Ils n'oublient pas qu'ils sont pour la plupart issus des Gallegos (espagnols en grande partie de Galice) et des Tanos (Italiens en grande partie de la région de Naples) et dans une moindre mesure des Français même si on voit des Chevallier, Champenet... Une autre partie de la population est native du continent américain mais a subi des déportations de leurs régions vers la capitale quand elle était récalcitrante à la vraie vérité européenne. La région de Salta (au nord-ouest à la frontière avec la Bolivie) et celle de Missiones (Nord, encerclée par le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay) sont celles qui en compte le plus parmi celles que nous avons visité.
Si les généraux de la révolution et de l'indépendance sont des héros nationaux, une autre partie du passé militaire de l'Argentine n'est pas abordé ou du moins pas ouvertement avec les Gringos. Il s'agit de la plus récente. Les mères et les grands-mères de la place de mai sont toujours là et notre intérieur comprend des photos de l'une d'entre-elles mais le sujet étant sensible, les informations que j'en ai sont celles d'internet et du film "La historia official". L'appartenance des Malouines à l'Argentine n'est pas un fait discutable ici et une compagnie de bus n'hésite pas à le rappeler en faisant figurer le slogan "Les Malouines resteront toujours argentines" à côté d'un portrait de Che Guevara (mais où va la révolution cubaine?)
Les différentes tentatives de l'Amérique du Nord (principalement les Etats-Unis) pour s'approprier la partie sud du continent ne sont pas effacées (et elles semblent devoir persévérer autant de temps que ces tentatives ne prendront pas fin). Si le terme Gringo est donné plus affectueusement aux européens du nord, il est parfois utiliser pour faire sentir que certains états-uniens ne sont pas les bienvenus ou que ça ne dérangerait pas de les voir partir.

dimanche 17 octobre 2010

Ascensation et premier condor

Une grosse balade a occupé notre week-end. ¡Quelle balade! Nous sommes partis de la ferme vers la montagne... Après 2 km de marche, nous avons essayé de prendre le bus mais les horaires n'étant ni fixes ni clairs, nous avons fini par faire du stop. Un pompier nous a pris et quand il a su que nous allions vers le mont Piltiquitrón, il nous a expliqué qu'il y avait ce jour-là même un exercice de sauvetage en haute-montagne mais que le parcours était facile. Disons que si on monte en voiture, comme la plupart des gens du coin, le parcours est facile mais il faut compter sur les 3 premiers kilomètres de montée à 20-25% une fois qu'on a quitté l'asphalte et sur le 1,5km final qui doit faire du 30%. J'imaginais plus facile la balade familiale dont tout le monde nous parlait. Les enfants qui font les 13km sans broncher et qui finissent par le petit raidillon en chantant doivent se compter sur les doigts de la main de Django Reinhardt. Et cela est sans compter la balisation catastrophique des derniers kilomètres.
Une fois au refuge, la vue en vaut la peine et la sueur de la montée vaut l'or qu'irradie le soleil... On en a pour ses kilos en trop une fois arrivé. Le panoramique s'étend du nord de la vallée d'El Bolsón à Lago Puelo dont on distingue un bout. De plus, on profite pleinement du coucher du soleil sur les andes qui marquent la frontière entre l'Argentine et le Chili. Enfin, nous avons vu un condor. Cet oiseau est immense mais peu photographiable avec notre appareil puisqu'il ne s'approche pas beaucoup des lieux habités à ce que disait le gardien du refuge. Le refuge est un peu aménagé. Aussi, nous avons pu profiter de la vue en buvant une bière artisanale et prendre une douche chauffé à la penkulienne (comprend qui peut).
Sans cela, la vie à la ferme suit son cours et la fatigue fait du bien quand on a pris l'habitude à la fatigue mentale. Alessandro, le coq nain, fait des courses nocturnes dès qu'il se met à chanter et cela le calme un peu...
Rencontre insolite

Bandurria ou Theristicus Caudatus

Nora a toujours le sourire (elle ne sait pas ce qui l'attend dans les derniers mètres)

La vue au soliel couchant

Le refuge où nous avons dormi

jeudi 14 octobre 2010

La ferme des animaux

Les animaux de la ferme même s'ils ne sont pas forcément très nombreux valent un petit message. Il y a d'abord deux chiens qui sont pas forcément agressifs quand il ne s'agit pas d'avoir des caresses et c'est un peu la même choses pour les sept chats. Les onze canards et les 8 poules font leurs vies. Par contre, Alessandro un coq nain en mène une de nuit comme de jour et empêche parfois les bonnes gens de dormir. Son chant (si on peut appeler cela un chant) est aussi mélodieux que le mien quand je jouais un ange dans la pièce de Boris Vian et est poussé à une fréquence de 5 fois par minute. Il y a de quoi avoir des envies de coq au vin. L'autre coq à un chant harmonieux qui annonce le lever du soleil et les quelques mouvements de terrain qui sont a priori fréquent dans la région mais que je ne suis pas sûr (ajoutez l'accent circonflexe qui fait défaut sur les claviers espagnols) d'avoir sentis. Enfin, il y a deux vaches enceintes qui ne sont pas forcément amicales s'il ne s'agit pas de nourriture. Au niveau des animaux sauvages, ceux que nous voyons le plus sont les bandurrias (ce sont des ibis multicolores) qui viennent chercher des vers de terre dans le jardin à l'aide de leur bec courbé. Il y a aussi des oiseaux de rivière dont le cri ressemble à celui des mouettes de Riga mais dont je ne saurais citer le nom.
Une chose assez surprenante est le nombre de chevaux qui se baladent seuls dans la nature. Il ne sont pas abandonnés mais sont beaucoup plus libres de leurs mouvements que ce qu'il m'a été donné de voir en Europe.
Au fait, la ferme se situe sur la commune de Lago Puelo à la confluence des torrents, en dessous du 42ième sud et non pas à El Bolson comme annoncé précédemment.
Mes amis et moi

Le coq nain qui passerait à la casserole si ça ne tenait qu'à moi (inutile à la ferme puisque trop petit pour la reproduction des poules)

Méditation au bord d'un torrent

Buenosairesa

Beidzot ari esmu apnemusies kaut uzrakstit. Ar nokavesanos. Bet labak velu neka nekad.

Buenosairesa
22.septembri ieradamies Buenosairesa ar merki iepazit vairakas Dienvidamerikas zemes - Argentinu, Cili, Peru un, iespejams, ari Boliviju. (Lai iebrauktu Bolivija ir nepieciesams sertifikats, kas apliecina, ka iebraucejs ir vakcinejies pert dzelteno drudzi. Diemzel, mums ir izdevies vienu nozaudet... :( )
Buenosairesa ielidojam velu vakara, tacu neskatoties uz to nolemjam lidz musu viesnicai noklut ar sabiedrisko autobusu, ta atkaljot sabiedrisko satiksmi Argentina. Laimigi nokluvusi lidz pieturai un sagaidijusi autobusu, kapjam taja ieksa. Pirms tam bijam noskaidrojusi, ka bilete maksa 2 peso un tapec iznemot naudu no bankas automata, jau laicigi izmainijam naudu pret sikaku. Tacu mums neienaca prata, ka, lai iegadatos bileti ir nepieciesama vel sikaka nauda, tas ir, monetas, kuras mums, protams, nebija. Izradas autobusos, lai iegutu bileti, ir specials aparats, kura jamet monetas. Pie sofera biletes iegadaties nevar. Tapec nekas nesanak un kapjam ara. Pietura mus laipni uzruna kada sieviete un izskaidro sistemu un tuvakas minutes laika kopa ar diviem pusaudziem samet mums 4 peso monetas. Esam laimigi un parsteigti par tadu atsaucibu no vietejiem un aprunojusies ar pacietibu, lai gaiditu nakamo autobusu. Tacu sarunu laika noskaidrojas, ka autobuss uz centru ved 2 stundas. Ta ka plkst. ir 10 nakti, nolemjam, ka busim parak velu viesnica un kaut ka negribas svesa valsti ar lielam somam staigat pa ielam pa nakti. Tapec pec jauniepazitas sievietes ieteikuma izvelamies mazliet dargaku transporta lidzekli, ekspress autobusu, kas mus aizved lidz pasam viesnicas durvim. (Vel joprojam citigi turamies pretim izmantot taksi).
Musu pirma izveleta viesnica izradas diezgan neveiksmiga un, tur pavadot divas naktis, veiksmigi parcelamies uz blakus rajonu. Viesnica atrodas uz vienas no galvenas iepirksanas veikalu ielas, kas vakaros ir loti aktiva. Tacu tas nebija tas, kas mums trauceja. Visticamak, ka viesnica ir bijusi loti jauka 60 tajos gados, tacu tagad ta ir salapita no parpalikumiem, bijusas komfortablas istabas sadalitas vairakas mazakas istabas, mebeles vecas, un vanna ir tikai pusvanna, un musu vienigais logs paver uz pagalmu, kur ir Hesburgera skurstenis. Svaigs gaiss nav garantets.
Pec Buenosairesas iepazisanas, izvelamies palikt San Telmo rajona hosteli, par kura izveli mes loti priecajamies un ari turpmak, apcelojot Argentinu, paliekam vai nu hostelos vai kempingos. Si hostela prieksrociba ir ta, ka tur ir virtuve, kur var gatavo est, internets, jauka atmosfera un nemaz netrauce gulet istabina kopa ar vel deviniem celotajiem. Satiekam ari citus celotajus - parus, vientulniekus, jauniesu grupas utt. Piemeram, belgi, kas 4 gadus kaisligi aizravies ar tango un atbraucis uz Argentinu, lai pilnveidotu dejosanas prasmes; francu pari, kas, ka mes, ari plano stradat par brivpratigajiem. (Divaini, bet lidz sim esam satikusi diezgan padaudz francus).
San Telmo ir loti ipasi makslinieciska noskana. Taja ir koloniesu ekas ar ipasu arhitekturu, daudz kafejnicu, daudz antikvariatu veikalu. Ja nemaldos, tas ir tads makslinieku nosturitis. Tads romantiskais rajons. Paklausam istabas biedra belga ieteikumu aiziet svetdien un San Telmo laukumu uz Milongu. Tur svetdienas vakaros pec tirgus pulcejas vietejie uz tango dejosanu. Tiek uzlikta muzika (ja butu vel dziva, tad butu vel jaukak) un cilveki dejo tango. Ari mes ar Kristofu izmeginam, tacu ta ka nezinam nevienu soli, un tas nav tik viegli, t.i, nevar atri nospikot no citiem pariem, pec paris soliem padodamies. Tacu, kad argentiniesi uzsak dejot vienu folkloras deju, kura soli ik pa laikam atkartojas, mana sirds pukst straujak un izludzos Kristofu to izmeginat. Mums gandriz izdevas, bija forsi! Nofilmejam ari mazu fragmentu, ko Kristofs ielika bloga jau pasa sakuma.
Mana apnemsanas ir mazliet uzzinat vairak par dejam Argentina un mazliet tas apgut. (Loti ilgojos pec dejam Dandaros un Rigas dancu kluba)
Ipass Buenosairesas rajons ir La Boca, tacu ne drosakais. Slavens ar La Bombonera futbola stadionu, ipaso tango ielinu (tacu tur bija parak daudz tango lietu, kas verstas turistiem un pasi turisti, tapec tur ilgi neuzkavejamies) un, protams, ar ipatnejo arhitekturu, krasainajam majam. Tur mes daudz bildes netaisijam, jo man bija bails palikt bez fotoaparata (jo tiesi tad atcerejos vienas latvietes rakstu par to, ka tur ir loti viegli palikt bez sominas). Tacu tiesi sis rajons bija man vissmilakais, jo laikam tapec, ka tik loti atskiras no Eiropas un man beidzot atgadinaja, ka esam arpus tas. Ejot pa ielu, pie mums apstajas viens busina vaditajs un noradija, kuras ielas neiet, jo esot very dangerous. Mes vinu paklausam.

mardi 12 octobre 2010

El Bolson

Nous sommes arrivés à la Granja Juana (personne si ce n'est la première vache qui est morte ne s'appelle Juana) et le gîte et le couvert sont excellent contre un travail qui n'est pas trop rude avec une charmante et active argentine accompagnée de sa fille. Le cadre est vraiment magnifique au milieu de montagnes superbes dont certaines sont encore enneigées. Je disais qu'au vu des altitudes et de la latitude, elles devaient ressembler aux Pyrennées, je ne pouvais pas être plus loin de la vérité. Les monts sont principalement volcaniques, les versants sont couverts de bois et les villages se font aussi rare que les villes. Nous n'avons pas encore visité la ville et comptons le faire lors de la foire artisanale de Jeudi. D'ici là, nous travaillons soit dans le jardin, soit à la construction d'une petite maisonnette dans laquelle nous allons nous installer.
J'ai de nouvelles idées d'écriture et j'espère que ma plume ira suffisamment vite puisqu'à l'écriture de mon journal de bord, je m'aperçois qu'elle a un peu perdu de sa vigueur d'antan à force d'écrire sur un clavier (pour dire, j'ai déjà réussi à m'habituer au clavier espagnol). Ça fait tout de même du bien de rester un peu au même endroit et de repenser à toutes les choses fabuleuses que nous avons déjà vues.
La vue de la maison
Notre maisonnette en travaux
Nous avons planté la tente pour éviter les courants d'air (il fait froid et humide la nuit, heureusement que decathlon vends des sacs de couchage qui se doublent)

samedi 9 octobre 2010

Aconcagua

Pour les non-anglophones, nous avons quitté Cafayate pour Mendoza et traversé des étendues de sable et de sel.
Nous avons très vite quitté la capitale des vins argentins pour nous tourner vers le massif montagneux sur lequel elle s'appuie. Nous avons donc pris le bus pour la petite ville d'Uspallata qui est situé à l'ouest de Mendoza. La ville est surtout un point de passage. Premièrement vers le Chili pour les nombreux camions et bus qui relient Santiago et ensuite pour les randonneurs et les alpinistes qui comptent passer un peu de temps dans les environs de l'Aconcagua. 
En allant dans la région, nous ne pensions pas voir le géant de près. Il faut savoir que ce sommet qui ne parait pas si impressionnant que ça est tout de même le sommet le plus haut hors de l'Himalaya. En fait, il parait que c'est un sommet plutôt facile pour des gens habitués à l'alpinisme et aux hautes altitudes (l'avion ne compte pas). Nous avons passé l'après-midi de jeudi au camping où, j'ai pu m'amuser avec les différents ruisseaux qui parcouraient le camping désert et créer une irrigation digne de ce nom. Elle a cependant été mise à mal par une employée municipale qui a dévié le cours d'eau alimentant mon réseau. Il faut savoir que la région est semi-désertique et que l'eau de fonte est un trésor que l'Argentine dilapide tout de même en robinets non fermés et en chasse d'eau qui fuient.
Le lendemain, nous avons décidé d'aller voir à quoi ressemble le pont de l'Inca dont tous les livres parlent. Il s'agit d'une concrétion de calcaire et de souffre qui forme un pont au dessus d'un torrent. Cela ne prend pas la journée est nous avons donc décidé d'aller faire un tour vers l'entrée du parc Aconcagua. Nous avons donc suivi la route nationale à pied en respirant les fumées d'échappement de tous les véhicules se dirigeant vers la frontière. La vue n'est pas sensationnelle de l'entrée du parc en elle-même mais il existe une formule non-trekking pour les petits randonneurs. Nous avons donc payé 1,25€ par personne pour nous en mettre plein la vue et avoir une explication succincte sur la vie de la région. Comme toute faune et flore de haute montagne ou de milieu semi-aride, celle du parc est fragile voire très fragile puisqu'elle cumule les deux inconvénients. Mais quel plaisir d'évoluer dans les montagnes malgré le manque d'oxygène qui se fait sentir à 3000 mètres dés qu'on entame quelques minutes de marche. Les photos ne permettent pas de traduire ce que nous avons vu mais elles sont tout de même potables. Nous sommes redescendus en stop et nous sommes tombés sur un charmant couple de Porteños (comprendre habitants de Buenos Aires) dont la femme parlait anglais et était descendante de grand-parents lorrains.
Aujourd'hui est le dernier jour avant d'arriver à El Bolson. L'achat de billet de bus a été un peu contrarié par le week-end à rallonge dont bénéficient les argentins pour célébrer le 518 anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique. La ville de Mendoza n'offrant pas d'excellentes visites en elle-même (elle fut complètement détruite par un tremblement de terre) intra-muros nous en profitons pour faire une petite visite d'un internet café...
On a vu une tornade dans ce désert

Christophe joue dans le ruisseau

Le pont de l'Inca

Un sommet de plus de 5000 mètres qui n'a pourtant pas de neiges éternelles

Derrière nous il y a l'Aconcagua

Un lac de montagne qui a une profondeur de 150 mètres
Le plus haut sommet des Andes
 

jeudi 7 octobre 2010

I'd rather be a forest than a street

Some people asked me some news in english and here it comes.
We are for 2 weeks in Argentina and by the photos and the titles, you saw that we visited Buenos Aires, Iguazu, Salta and Cafayate. After crossing a desert of sand and salt, we are now in Mendoza which is worldwide known for its wines. We tried them already in Latvia but here they look better. 
Today, I will tell about the habits of Argentinians and some funny things that we noticed here. 
The first incredible  thing is their addiction to Maté. It is a kind of herbal tea that they take in a big proportion in a cup and they add the water every 10 minutes. For that, they need a thermos with them and in many public places there are dispenser of hot water. 
Football is a religion. If you do not know Maradona and Messi, it is better that you pass your way. As far as I noticed, it is not only men but women as well who are interested in it. Every evening and I even wonder if it is not perpetually, there is football on the television and people are watching at it in the shop, in the street, in the bars and probably in the stadiums and at home...
Another thing was the way they spend water in deserted area. We stopped in Cafayate (see the previous photos) and in the hostel, there was not a sink or a toilette working properly. I can not imagine how many cube meters of water they are wasting this way but as you see that in all the public places it is the same, it can be a lot. 
At all, the landscapes are nicer than the cities. So the title is somehow a dédicace to the ones who will recognize and a truth...

mardi 5 octobre 2010

Quilmes et Quebrada de Conchas

Les Quilmes sont un peuple pré-colombien qui ont habité la région bien avant les Incas. Leur civilisation s'était développée près des rives du Rio Santa Maria et ont réussi à résister à l'envahisseur espagnol durant près de deux siècles. La déportation d'une partie de la population ainsi que le pillage de leurs habitations n'ont laissé qu'un faible héritage mais qui vaut le coup d'être vu. C'est ce que les argentins appellent le Machu Pichu argentin. Je n'ai pas encore vu le second mais il semble que celui-ci soit beaucoup moins impressionnant que le vrai. Nous n'avons pas vraiment pu suivre le guide car même si je comprends de mieux en mieux l'argentin, il est gênant d'avoir à interrompre le guide pour faire des traductions toutes les 30 secondes. Nous avons dans la matinée visité un musée dédié à la terre et aux tribus qui habitaient la région. Au milieu d'une zone désertique mais où il est possible de trouver des vignes grâce à l'irrigation car il a plu le jour de notre arrivé alors que ça n'était pas arrivé depuis 6 mois. Les Quilmes n'étaient pas tous sédentaires et l'agriculture extensive qu'ils pratiquaient leur permettaient de n'utiliser que les ressources en eau disponibles. 
Les ruines du village quilmes

Des vignes
L'après-midi fut consacré à la visite de la nature. La beauté du lieu vaut le voyage en Argentine à lui tout seul. J'exagère peut-être un peu mais quand même. La visite se fait dans une vallée cerclée de montagnes dépassant souvent les 4000 mètres et dans une zone désertique où le mouvement des plaques continentales a fait se lever des fonds d'océan. L'érosion et l'oxydation étant passées par là, le résultat est magnifique et je connais beaucoup de professeurs de géographie physique qui tueraient pour avoir un tel exemple de mouvement de plaques tectoniques et de sédimentation. Ce lieu est tout simplement merveilleux mais fragile. Seulement, les groupes de touristes qui en escalade les versants malgré les avertissements où qui ramassent des cactus pour ramener en souvenir à la capitale fédérale auront vite fait de détruire ce joyau de la nature.
C'est un peu de Colorado

Un désert de roche et de sable aux couleurs irréelles

Du rouge et du blanc

Et au milieu coule une rivière

Les Castijas (en prononciation du coin, comprennez castillas) avec le Jio (Rio) devant

Nora et un jama (lama)

Le sable issu de la rivière et portait par le vent

Un bel exemple de sédimentation au second plan

L'amphithéatre où nos amis argentin ont chanté leur hymne
La gorge du diable

lundi 4 octobre 2010

Toutes les couleurs sont dans les Andes

Nous avons laissé la grande ville de Salta pour une ville plus au sud et aussi plus petite. La visite de Salta vaut le coup et la montée sur un des sommets qui domine la ville m'a permis de refaire un peu de simcity en même temps qu'un peu d'orientation. La redescente par le chemin de croix où les stations sont taguées (surprenant pour un pays qui affiche son catholicisme) fut difficile pour les genoux. Non pas que nous ayons comme quelques fanatiques décidé de le faire à genoux mais que les marches irrégulières ne sont pas de tout repos. Nous sommes rentrés ensuite au camping où nous avons fait la connaissance de français dont un auquel j'ai légué les deux livres que j'avais fini.
Salta vue d'en haut
Cuisine sur un camping gaz puisqu'on en a trouvé un

Aujourd'hui, le désert andin avait décidé de se venger des chutes de l'Iguazu pour nous en mettre plein les yeux. Nous avons traversé en bus un désert montagneux où les couleurs les plus surprenantes pour des terrains de montagnes contrastaient avec des plantes décidément étrangère. Il nous a été permis de voir un arbre vert fluo pousser sur une terre rouge et des candélabres géants servir d'antennes à des sommets noirs. Il y a eu aussi du bleu, du blanc, du jaune et toutes les déclinaisons de couleurs que peuvent permettre le mélange des couleurs précitées. Les photos viendront avec la publication de demain puisque nous avons décidé de faire une excursion qui passe par cette partie du désert pour découvrir des montagnes aux formes étranges...
Nous voilà donc dans la ville de Cafayate. C'est une agréable petite bourgade qui se trouve loin de tout (au moins en ce qui concerne la partie nord par laquelle nous sommes arrivés). Nous avons installé notre tente dans le jardin d'une auberge de jeunesse sous des pieds de vigne grimpante. Nous avons deux excursions prévues demain. Une qui nous mènera dans les ruines d'une ville faisant partie de la civilisation Quilmes et la seconde à l'endroit dont je vous ai parlé. Il nous a été donné d'essayer un pain sans levain fourré au chèvre aui m'a donné des idées. Mardi, nous devrions partir vers Mendoza pour visiter les vignes mondialement connues avant de rejoindre notre point de chute à El Bolson.
Notre nouvelle villégiature

samedi 2 octobre 2010

Salta

Le voyage jusqu'à Salta n'a pas été aussi confortable que celui vers Iguazu mais nous sommes au pied des Andes dans une ville qui a un cachet spécial. Elle est peuplé d'enfants de colons mais on y rencontre un pourcentage d'indiens sans communes mesures avec ce que l'on peut voir dans le reste de l'Argentine. L'architecture du centre-ville est variée et va du style colonial pour les alentours de la place centrale à l'architecture moderne dès que les quartiers deviennent plus éloignés.
Cependant, nous n'avons pas encore beaucoup visité car nous avons pris une journée de repos hier et ce matin a été consacré à la quête infructueuse d'un camping-gaz. Nous nous sommes installé au camping municipal et malgré les nombreux barbecues, il est difficile de préparer du riz au charbon de bois. Nous allons donc continuer notre quête. Nous irons donc cet après-midi sur le sommet qui domine la ville et qui permet d'observer les environs. 
Sur la place centrale de Salta

vendredi 1 octobre 2010

Iguazu et San Ignacio

Irréel est le mot que je retiendrai pour les chutes de l'Iguazu. Les autres adjectifs ne seraient pas suffisants pour expliquer ce qu'on peut voir. Imaginez un immense fleuve divisé en deux par une chute d'eau de 80 mètres et divisée en une multitude de petites chutes au milieu de la jungle et vous avez ce à quoi peut ressembler ces chutes... Les photos et les vidéos ont du mal à montrer cette merveille de la nature dans son immense splendeur. La petite excursion en bateau au pied des chutes vaut également vraiment le coup d'oeil. La jungle environnante est remplie d'animaux et de plantes qu'ils nous a été donné de voir pour la première fois dans leurs milieu d'origine.
L'autre attraction de la région de Missiones qu'il ne faut pas rater est l'ancienne mission de Jésuites de San Ignacio. L'histoire est sans doute un peu enjolivée mais les ruines sont expressives et la visite est si bien faite qu'elle permet de découvrir l'histoire de la région et de son peuple précolombien qu'il est donné de rencontrer de temps en temps dans les rues de la ville adjacente.
La partie droite des chutes
Avant la douche
Pendant la douche
Après la douche
On dirait qu'il y a un trou dans un lac
Le trou vu de plus près
Les ruines de San Ignacio