samedi 26 février 2011

Un nouveau départ

Pour clore notre voyage, nous avons passé quelques jours à Lima. Nous avons pu profiter de couchers de soleil magnifiques sur l'océan et du haut des falaises. Nous avons vu la ville des rois sous un nouveau jour qui nous a laissé une meilleure impression que notre première visite. 
Le quartier de Miraflorès est un des quartiers riches de la capitale péruvienne et se trouve au bord de l'océan et au sommet d'une falaise d'une centaine de mètres qui permet d'avoir une vue magnifique sur le reste de la côte. C'est pourtant là aussi que se trouvaient les auberges les moins chères de la ville. C'est impressionnant de voir que comme Buenos Aires, Lima se dote de gratte-ciel sur la côte et qu'ils deviennent de plus en plus grands pour pouvoir surplomber ceux qui dissimulent la vue.
Le séjour nous a également permis de visiter un musée d'art péruvien où étaient exposés des textiles incas et plus vieux ayant survécu au temps et aux invasions mais aussi un immense tableau de Montero qui représente les funérailles d'Atawalpa, le dernier inca de sang royal qui avait été capturé par les espagnols et exécuté malgré sa conversion au christianisme. Ce tableau est une pièce importante dans la culture péruvienne et sud-américaine puisqu'il est le premier à représenter un scène importante pour les cultures précolombiennes et qu'il a été au coeur d'un accord d'après-guerre entre le Pérou et le Chili.
Les autres visites nous ont conduits à travers les quartiers entourant Miraflorès et dans le centre-ville. Nous avons fini en goûtant un peu à la vie nocturne de Barranco.
Mercredi, l'avion partait de Lima et nous sommes arrivés à Mende jeudi dans la soirée. La voyage était fini, il a apporté beaucoup de choses dont la plupart restent encore à découvrir dans les mois et les années qui viennent. Un nouveau départ...
le parc de l'amour

il y a même des ruines au centre de Lima

Le soleil commence à se coucher

et une demi-heure plus tard

pas d'Inka-Cola pour moi s'il vous plait

mardi 22 février 2011

Summer austral hits

Le tube incontesté est Shakira et son Loca, Loca (en castellano)
Peruviesu slagers
Some argentinian rap
Tube chilien

lundi 21 février 2011

Dernière étape : Lima

Il n'y a pas encore de carnaval à Huancayo mais nous avons quand même pu profiter de la ville et d'un village des environs. Nous avons vu des vrais faux ateliers de tissage qui fermaient après le passage du dernier touriste de voyage organiser. C'était trop voyant. Imaginez 300 tuniques supposées faites main et pas l'ombre d'un travailleur et qui reste fermé toute l'après-midi alors que les agressions répétitives des vendeurs nous ont prouvé qu'il n'y avait des tours organisés que le matin. Nous avons finalement acheté quelques souvenirs dans un atelier qui travaillait l'après-midi et qui a eu l'honnêteté de nous dire quels articles étaient faits en usine.
Tissu artisanal
 
Nous avons rejoint la côte au sud de Lima avec le pire voyage en bus qu'il fut possible d'avoir depuis notre arrivée sur ce continent et dans ce monde. On nous avait promis un bus cama pour lequel nous avions payé un petit supplément (1,20€). Nous avons non-seulement eu un siège semi-cama mais pour faire passer l'illusion qu'il s'agissait d'un cama, ils les avaient éloignés les uns des autres de sorte qu'il était impossible de dormir sans faire du toboggan sur son siège. Nous avons pris une correspondance pour Ica ou c'était le contraire mais étant un bus de jour cela ne nous a gêner qu'au niveau des jambes.
Cela valait le coup. Nous sommes arrivés dans un oasis au milieu des dunes de sable fin à perte de vue. Cette station balnéaire qui est imprimée sur les billets de 50 soles s'appelle Huacachina. L'hostel était plus que confortable même si dans un endroit pareil il n'est pas nécessaire de rêver d'une cuisine puisque tout le monde fait également restaurant. Nous avons enfin pu profiter du soleil près de la piscine et dans les dunes. Entre autre, du coucher sur le désert au sommet de la dune la plus proche.
La lagune au milieu de l'oasis

Vous voyez cette montagne ? Allez voir là-haut si j'y suis...
Et ils y allèrent, il marchèrent longtemps très longtemps
Quand soudain le miracle s'accomplit
Ca vous épate


Nous voulions retourner nous baigner dans l'océan et aux dires des péruviens les plages de Lima ne sont pas vraiment propres. Nous nous sommes donc arrêtés à Pisco pour en profiter. La ville a été rasé par un tremblement de terre en 2007 et la reconstruction prend du temps à cause des affaires de détournement d'argent public entre autres. Nous avons profité quelques heures d'une plage polluée avant de devoir rentrer avant la tombée de la nuit car des attaques armées se sont produites récemment sur des touristes. Nous avons donc profité de l'occasion pour préparer notre premier vrai repas depuis Cuzco et dormir une vraie nuit.
La mairie de Pisco


Nous sommes repartis hier matin par bus vers Lima et plus précisément Miraflores. Notre voyage fut agrémenté de Scarface dans un bus où voyagent des enfants de tout âge. Ce n'est pas la première fois que nous avons droit à un film outrageusement violent dans un bus et certains étaient même pires que Scarface. Arrivé à Lima, Nora s'est aperçu que les jumelles avaient disparues d'une poche de son sac. Tant pis. L'hostel dans lequel nous sommes arrivés est plutôt bruyant et la nourriture disparaît à chaque repas du frigo mais il a l'avantage d'être à 200 mètres des falaises qui dominent l'océan pacifique.


mercredi 16 février 2011

Un peu de jungle

Nous sommes partis samedi matin d'Oxapampa pour La Merced qui est sensé être la capitale péruvienne du café. La visite de La Merced fut rapide car l'idée directrice restait de partir vers Atalaya et la jungle. Nous avons tout de même passé une journée dans cette ville et nous avons eu la chance d'être réveillé par un bataillon de militaires chantants le lever du jour, un dimanche matin.
Bien réveillés et après un déjeuner copieux, nous sommes partis pour Satipo. Le voyage se fait en deux étapes spectaculaires et dans un micro-bus comme celui que nous avions eu pour nous rendre au parc national. La vue était tout simplement magique, la route suit une rivière dans laquelle se jettent tous les torrents de la région à la saison des pluies. Quelques cascades agrémentent aussi le voyage. Une fois arrivé à Satipo, nous nous sommes aperçu qu'il ne s'agissait pas d'une ville touristique mais cela a du bon puisque du coup beaucoup de gens sont venus nous parler. Nous avons donc pu prendre des informations sur la possibilité de nous rendre à Atalaya mais nous avons vite déchanté. Le trajet était trop long pour le temps qu'il nous reste, dangereux à la saison des pluies et avec un prix au kilomètre plutôt élevé pour le Pérou. La décision a été vite prise de retourner à La Merced.
La route de la Merced à Satipo, le ciel bleu est signe de pluie

et la pluie ne fait pas semblant quand elle vient

Entre temps, nous avons rencontré Gaspar qui nous a parlé de la possibilité de rester dans une communauté indigène près de Satipo et nous avons sauté sur l'occasion. S'imaginer qu'on va arriver dans une série de maisons au toits en palmier avec des gens moitié nus qui dansent au rythme des tambours ne peut pas être plus loin de la réalité de cette communauté qui vit principalement de l'agriculture et de la pisciculture. Ici, la plupart des maisons ont des taules ondulés en guise de couverture et la majorité gens s'habillent à la péruvienne (c'est à dire avec des bottes en caoutchouc en cette période de l'année). Le logement pour les touristes lui est fait en bambou et le toit en feuille de palmier. Les enfants qui sont nombreux et le chef qui est tout seul ont accompagné notre installation. Nous avons fini par installer les moustiquaires qui se sont révélées plus qu'utiles contre les moustiques mais également contre les papillons de nuits, les cafards volants et toutes sortes de petites bêtes dont je ne connais absolument pas le nom. Deux femmes nous ont ensuite accompagnés autour du village et nous ont montré les différents objets d'artisanat qu'ils produisent et vendent ensuite à Satipo. Nous en avons profité pour faire quelques emplettes comme souvenirs. Nous avons ensuite étaient invités à manger par le chef du village et nous avons pu rencontré son père qui connaissait non seulement la situation géographique de la Lettonie mais également sa capitale. Nous avons beaucoup parler avec ce personnage cultivé et intéressant tout en partageant une liqueur de café et du café vert qu'il venait de trier. L'après-midi s'annonçant moins pluvieuse, nous avons pu faire une petite marche au travers de leur plantation de bananes, de cacao, des cocotiers et autres. La nuit fut bonne et nous sommes partis de bonne heure pour prendre un bus pour Huancayo.
L'installation de la moustiquaire

Alejandro, le savant trieur de café

Le café

Les bananiers

Cacao

Notre bungalow

La route qui va de Satipo à Huancayo est également formidable. Elle monte le long de la précédente rivière qui forme un canyon alors qu'elle n'est qu'un torrent. Une fois sur l'altiplano, les paysages sont magiques et nous ont redonné un goût de Bolivie. Nous sommes finalement arrivé dans la ville du carnaval péruvien mais pour l'instant, pas l'ombre d'un masque.
La beauté des Andes n'est plus à prouver

jeudi 10 février 2011

La saison des pluies à l'équateur

De novembre à avril, c'est la saison des pluies. Pour l'instant, le dernier changement de lune nous avait plutôt épargner mais ça fait maintenant une semaine que la pluie dure et perdure. Les journées sont en partie dedans et les activités deviennent de plus en plus limitées. Hier, nous avons effeuillé des tournesols mais aujourd'hui après une heure de travail dans le jardin, une pluie battante a commencé de s'abattre sur nous et nous a poussé vers la maison puis le cyber-café. 
Demain sera la dernière journée de travail ici. Je pense que nous avons fait le tour et l'envie de voir d'autres parties du Pérou ne nous fait pas regretter le départ de la ferme. Nous devrions visiter la forêt amazonienne si la navigation sur un des fleuves tributaires de l'Amazone est navigable mais les informations sur le lieu en question sont erratiques sur la toile donc nous déciderons une fois que nous aurons approché du lieu en question. Nous avons prévu une baignade dans le pacifique et un peu de shopping pour les souvenirs (ponchos, bonnets, hamacs...).
Le retour en Europe est pour bientôt mais le voyage a déjà était riche en enseignements sur les cultures, l'agriculture, les climats, les montagnes, sur la randonnée, le camping, l'histoire et le voyage. La seule chose que nous avons perdu à venir ici, c'est du poids malgré la cuisine la plus huileuse que je connaisse. Nous avons toujours quinze jours pour reprendre du poids et voir de nouvelles choses.
La choucroute pour les poules

On fait de l'art sans le savoir

J'aime les tournesols

mardi 8 février 2011

Une semaine à Oxapampa

Mardi dernier, Karl, le volontaire scoto-polonais est parti vers le sud après avoir partager 3 semaines de volontariat avec nous et deux mois au total dans la ferme d'Eilif et Carola. Le travail se passe toujours bien et est très enrichissant. Nous apprenons le désherbage sélectif, le semis du sarrasin sans recours à la houe, la culture du yacon grâce à la propagation assistée, l'utilisation du compost pour les poules, l'exécution de quatre poulets coupables de paraître succulents et la préparation de pain.
Le désherbage sélectif consiste à laisser les plantes utiles qui se sont propagées par voie aérienne ou grâce aux gourmands. Au début, cela peut paraître surprenant, habitués que nous sommes aux jardins bien organisés où ne poussent que les plantes désirées. Cela parfois à l'aide de désherbants chimiques qui savent reconnaître la mauvaise herbe mieux que quiconque. Au final, cela permet d'avoir deux niveaux de culture. Un à raz du sol nécessitant souvent moins de lumière puisque la plante vient de la nature où la proximité de la terre rime avec faiblesse de la source lumineuse mais qui permet de garder l'humidité, un plus haut qui protège des rayons direct du soleil et permet un écoulement de l'eau de pluie moins direct vers les plantes situées en dessous. Ici, il s'agira de fraises, de patates douces ou de cacahuètes pour la couche inférieur et de quito-quito, de manioc ou de yacons pour la couche supérieure.

Désherbage sélectif
Le recours à la houe ou à la fourche pour tourner le jardin ne doit pas être systématique. La plupart des micro-organismes qui aident les plantes à pousser se trouvent dans les trois à cinq premiers centimètres de terre. En tournant le jardin trop profond, les micro-organismes et les vers se retrouvent à une profondeur qui les détruit ou ne leur permet pas d'être actif dans les premiers jours du semis. 

Nora bronze en plantant du sarrasin
Toujours dans le domaine du jardinage, nous avons appris à propager le yacon, une plante d'environ deux mètres qui produit des tubercules riches en fructose et délicieuses en salade. Eilif les utilise pour produire de la choucroute qui sera mixée avec de la farine pour les poules. Les tubercules, contrairement aux pommes de terre ne contiennent pas d'yeux mais la racine en est couverte. De cette manière, en procédant à une découpe méticuleuse de la racine, il est possible d'obtenir une trentaine de nouveau plants à l'aide d'une seule racine. De plus, chaque plante produit entre cinq et sept kilos de tubercules succulentes pour un plant qui a un an et le double environ pour une année de plus.

Ce plant de deux ans a produit 13,5 kg de tubercules

Nora replante les yacons
En plus du jardin, il y a une centaine de poules et coqs dans la ferme. Ici aussi, la croissance se fait de manière naturelle. L'idée est de limiter le stress de la captivité grâce à des techniques de mobilité de la cage ou en rendant l'environnement le plus agréable possible. La mobilité de la cage est ce qui s'appelle la pâture pour les poules. La cage est montée sur des skis ou sur des roues qui permettent de mouvoir la cage tous les jours. Cette technique demande beaucoup d'espace et n'est valable que pour les gens disposant d'un lieu de pâture suffisamment important. Afin de garantir aux poules en cage un lieu sain et aux humains un air libre des odeurs que peut produire un élevage de poules, le sol en ciment doit être remplacé par du sol meuble auquel on peut ajouter du compost ou de l'herbe de temps à autre. L'ajout de compost permet aux poules de creuser le sol à la recherche d'insectes ou de vers et ainsi assumer leurs instincts. L'autre partie de la nourriture est une sorte de purée contenant la choucroute riche en ferments lactiles qui permettent aux poules de développer un système immunitaire qui les protège de la majeure partie de maladies bénignes et ainsi avoir un rendement meilleur au niveau de la ponte.

Les cages à poules

Un traîneau qui sert de cage à poules pour la pâture
Cependant, les oeufs ne sont pas l'unique produit qu'Eilif et Carola tirent de l'élevage des poules. La viande de poulet en est une composante. Après avoir parler de notre désir de tenir des poules, Eilif m'a proposer d'en tuer trois pour me faire la main. L'exécution est un moment bizarre même si ça ne m'a pas gêner outre mesure. Tout d'abord, on sélectionne le poulet candidat à la casserole. Ensuite, on l'emmène dans un coin loin de la vue des autres poules. On lève la hache et on l'abat sur le cou du poulet qui ne bouge pas ne sachant pas ce qui l'attend. Il ne se débat qu'une fois la tête séparée du tronc et pendant une minute arrose les bottes et le pantalon de sang. Il faut ensuite le plumer et l'éviscérer rapidement car les plumes se retire mieux tant que le corps est chaud et que la température ambiante permet à de nombreux insectes de voleter autour de la viande fraîche douze mois par an.

Je n'avais pas encore pris le coup mais il est mort sur le coup
Les temps de pluie sont consacrés aux activités d'intérieur et la cuisine fait partie de celles-ci. Nora a préparé du pain les semaines passées et cette fois-ci ce fut mon tour. Le premier essai ne fut pas forcément bon mais le suivant a permis d'affiner la technique. Nous avons appris à cuisiner ou à préparer des fruits et des légumes que nous ne connaissions pas comme la patate douce, la banane plantain ou le manioc.

Reconversion en boulanger
Une expérience sympathique fut l'anniversaire de Sara, la plus petite des deux enfants. Nous avons découvert des jeux, des chants, des danses et des traditions qui sont familières aux enfants péruviens mais qui nous étaient complètement inconnues. Cela nous a permis aussi de rencontrer d'autres parents qui se sont installés à Oxapampa pour différentes raisons.
Nous avons profité du week-end pour découvrir une autre partie du parc Yanachaga-Chemillen et y faire une petite randonnée. Nous sommes partis de bonne heure pour faire une ascension partant de 1800 mètres et arrivant à 3000 mètres. Cela ne fut pas facile. Les premiers kilomètres et mètres de dénivelé n'avaient pas de quoi nous effrayer puisque une fois trouvé le chemin qui mène à l'entrée du parc, la seule difficulté est de mettre un pied devant l'autre et nous avons même eu la chance d'être pris en stop par un pic-up. Le garde-parc nous a rejoint pour nous aider à passer le torrent même si cela ne présenter pas de réelles difficultés mais une côte raide a failli venir à bout de nos forces et nous arrêter au premier refuge. Cependant, après une discussion avec le garde-parc et un déjeuner remontant, nous avons pu continuer jusqu'au sommet sans le garde-parc retourner dans la vallée. La pluie nous a vite attrapé et nous avons évoluer dans les nuages sans pouvoir profiter de la vue sur la vallée plus de deux fois. Arrivés au second refuge qui se situe au sommet de la montagne, nous avons allègrement profiter de notre après-midi en ne faisant rien d'autre que discuter et admirer les quelques arbres en face de nous en espérant apercevoir un singe mais rien. La nuit et la redescente se firent sous une pluie battante au milieu des arbres-fougères, des milliers de bambous, des centaines d'orchidées, des champignons, d'autres fougères et représentants de la forêt amazonienne d'altitude. La redescente fut aisée au départ mais la pluie incessante a fait monter le cours d'eau que nous devons traverser cinq fois. La première fois s'est fait à guet avec plus ou moins d'équilibre et de chance. Ensuite, nous avons pu sauter par-dessus le cours d'eau pour atteindre l'autre berge. Les fois suivantes, nous avons du développer des trésors d'ingéniosité pour arriver à placer les troncs coupés en travers du cours d'eau pour pouvoir passer. Finalement le dernier fut le plus difficile car tous les troncs se trouver sur la berge opposée et nous avons du cheminer avec les troncs du passage précédent pour pouvoir traverser en se mouillant les pieds. La fin du parcours est un chemin carrossable mais si la pluie s'était finalement arrêtée les passages à guet demeuraient relativement hauts. Suffisamment en tout cas pour détremper le moteur d'une moto tentant l'ascension avec trois passagers.

On a quand même vu des choses magnifiques
Une fois rentrés, nous avons pu nous habiller au sec et aller boire une bière. Sur le chemin du bar, nous avons regarder un match de foot dans la boue avec des supporters pas forcément très enthousiastes.