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jeudi 11 octobre 2012

Journée de repos à la paz

Vue de La Paz après le coucher du soleil
Rien d'exceptionnel pour la soirée d'hier si ce n'est un restaurant caché sous les toits d'un édifice près de la plaza Murillo auquel j'attribue la Turista qui m'a tenu éveillé une partie de la nuit. J'oserais même accusé le refresco à la pèche qui a sans doute était préparé à l'eau du robinet. Si vous voyagez en Bolivie, évitez l'eau du robinet sauf dans des cas extrêmes de déshydratation ou faites-la bouillir avant. 
Le moment que j'ai sans doute préféré dans la visite alternative de la ville que nous a proposé Roberto est sans doute la vue qu'offre l'ascension vers le belvédère de la Plaza espana au soleil couchant avec le mont Illimani en fond de tableau. On ne peut pas vraiment dire que la ville soit belle mais la vue qu'elle offre des dizaines de belvédères qui entourent le canyon dans lequel elle a grandi et dont elle a maintenant débordé est vraiment magnifique. Une autre chose qui nous a particulièrement intéressé a été la discussion sur l'assurance des moyens de locomotion qui n'est obligatoire que depuis six ans. Nous avions remarqué à Copacabana les défilés de véhicules couverts de fleurs pour être bénis mais l'explication est que les gens ont plus confiance en la vierge que dans les compagnies d'assurance. Je ne crois pas vraiment, ni dans l'une, ni dans l'autre mais j'aurais plus tendance à faire confiance à la vierge qu'à une compagnie d'assurance... 
7ème étage
Puisque je parle de ça, les bruits du chantier à côté me font penser à l'assurance chantier qui est contractée par les ouvriers et dont j'avais déjà parlé au sujet du film « le cimetière des éléphants ». Les ouvriers travaillent aux sixième étage, au bord du vide, sans sécurité. Quand j'ai entendu un grand fracas derrière moi, je n'ai pas voulu me retourner, j'imaginais au moins un blessé, voire, plusieurs morts. L'offrande à la Pachamama a du les sauver car un coffrage d'une quarantaine de mètres carrés s'est détaché et une partie a chuté sur près de vingt mètres sans faire de victimes.
Aujourd'hui, nous avons prévu de ne pas faire grand chose pour reprendre un peu de force pour la visite des environs de Cuzco avec en ligne de mire Choquequirao. Ce lieu est à Machu Pichu, ce que Cotahuasi est à Colca pour ceux qui ont suivi les épisodes précédents.

mercredi 10 octobre 2012

Isla del Sol, La Paz

Vue de l'île depuis le bateau
La soirée à Copacabana fut super avec notamment la rencontre d'une canadienne qui était au même restaurant que nous mais seule car son amie avait le Soroche, le mal des montagnes. Heureusement, il n'était pas aigu comme nous avons pu le constater dès le lendemain. La pluie, le vent et le froid ont eu raison de nos envies de camping en altitude. 
Nous ne sommes arrivés qu'en début d'après-midi à la Isla del Sol. Dès le débarcadère, nous avons senti qu'il s'agissait d'un lieu hautement touristique puisque les enfants comme les adultes étaient là pour nous amener chacun vers leur hôtel ou gîte. Nous en avons choisi un assez haut et la pente a failli avoir raison de notre détermination. Walter, le tenant du gîte, était plutôt sympathique, nous encourageait et nous donna même à respirer une sorte de menthe qui eu pour effet de libérer un peu les narines qui étaient de plus en plus prises à cause d'un rhume qui s'est installé sur la fatigue. La vue valait la peine que nous nous étions donné pour arriver jusque là-haut. Des enfants s'essayaient aux échasses et même si la petite maison dans laquelle nous nous sommes installé n'était pas un exemple d'isolation, elle était confortable. 
Les cumulus s'accumulent
Nous avons profité de la fin d'après-midi pour aller visiter ce qui est sensé être un temple au soleil mais qui n'est en fait qu'une mauvaise reconstruction sur des modèles architecturaux incas. Qu'à cela ne tienne, nous pouvons admirer la isla de la luna de l'endroit que nous visitons et rester perplexes en face des centaines de terrasses en friche ou en totale décrépitude. Walter a eu beau nous affirmer que les plantations allaient venir, j'ai vraiment des doutes sur une grande partie de l'île. Nous profitons de la soirée pour boire un peu de vin et déguster une bonne soupe déshydratée épaissie avec quelques pâtes. Le ciel s'est assombri très vite et nous entendons le tonnerre pendant une bonne partie de la soirée. L'altitude et la position de l'île font que le froid vient très vite et l'isolation dont j'ai parlé fait qu'il fait vite froid dans le gîte aussi. 
Vue de la fenêtre
Les couvertures étant conçues à la taille moyenne des boliviens, je me retrouve malheureusement souvent avec les pieds dehors. C'est pendant cette nuit -là que la gorge a vraiment commencé à me faire mal mais après avoir dormi sur le matin, ça allait mieux. 
Le lendemain, l'impression que nous avions eu sur l'abandon des terrasses s'est avéré vrai. L'île est partagée entre deux communautés qui exigent leur péage pour l'entrée sur leur territoire. Cet argent est tellement important pour eux que le billet est exigé au moins cinq fois pour la partie nord et trois ou quatre fois pour la partie sud. Seulement, la partie nord, la plus intéressante au niveau historique n'est pas la plus visitée car les bateaux qui déposent des touristes pour une heure ou pour une petite journée ne s'arrête que dans le sud plus proche de Copacabana. 
Du coup, les cultures sont nettement plus nombreuses dans la partie où il y a le moins de nuitées. Cela dit, le principal intérêt de l'île réside dans les terrasses et si elles tombent dans l'oubli, je crains que les simili-ruines qu'on rencontre ça et là sur l'île, ne présentent pas un attrait suffisant avec la concurrence qu'il y a dans la région et notamment dans la partie péruvienne aux alentours de Cuzco où l'effort est porté sur la qualité de rénovation plus que sur la rapidité. Nous avons suivi la route des crêtes qui s'étend sur près de dix kilomètres du nord au sud et qui est la moins accidentée. 
Autoroute des crêtes avec le péage
Nous avons mis deux heures sur les trois annoncées pour relier le nord de l'île, le rocher sacré d'où serait nés Mama Ocllo et Manco Capac les premiers Incas et une nouvelle réplique d'une temple ou d'une habitation, qui sait peut-être un hôtel pour les touristes de l'empire venu voir le lieu de naissance de leur fondateur. Nous avons fait la visite d'usage, pris les photos qui s'imposaient et cherché les deux autres sites inscrit sur la minuscule carte avant de découvrir qu'ils se situaient au sein d'une propriété privée. Le retour fut plus ardu puisque nous n'avions qu'un morceau de pain pour seul aliment durant les quatre heures et demi de marche. Nous avons souffert un peu la faim et beaucoup la chaleur en partant la fleur au fusil. Ca nous servira de leçon même si à l'heure où j'écris j'en paye encore le prix fort au niveau de la gorge. 
Le rocher sacré
Une table en pierre polie qui est d'époque
Le retour en bateau fut l'occasion d'une petite sieste et nous nous sommes jetés sur la première échoppe où les prix pour les touristes sont moins élevés que dans les gorges du Tarn pour acheter des gâteaux et de l'eau en bouteille Coca-Cola car l'eau bouillie, ça va bien un peu mais c'est quand même un peu dégueulasse. Nous avons acheté nos billets de bus pour La Paz et avons mangé un gros burger pour pas grand chose avant de commencer le voyage. 
Depuis un bout de temps, je me demandais s'il y avait un pont qui enjambé le lac Titicaca entre Copacabana et La Paz et faute d'avoir vraiment cherché la réponse, je ne savais pas. Le fait est que les paysages de cette péninsule au soleil couchant sont magnifiques et si on fait abstraction du chauffeur de bus qui fait la course avec un autre sur des routes au nombreux tournants, c'en est presque relaxant. Une fois arrivé à San Pablo de Tiquina, j'ai compris pourquoi il y avait une place à gagner entre les bus. Cette place, c'est celle sur une des barges qui attendent les véhicules. Nous descendons du bus pour aller prendre une barque qui navigue sur le détroit tous feux éteints pendant une petite minute avant que le pilote ne se rende compte qu'il n'y voit pas grand chose et attendons sur l'autre berge que le bus passe dans sa barge. Nous avons fini seconds, nous attendons donc plus longtemps que les passagers du premier bus. J'ai plus ou moins dormi le reste du trajet. 
La calle Jaen
Arrivés à La Paz, nous avons retrouvé Roberto (voir Ushuaïa et La Paz) chez les parents de qui nous sommes logés comme des rois. Cela va bien parce que l'altitude, le froid et la marche en autonomie sur mes réserves de gras ont quelque peu tourmenté mon état général. Ce matin, nous avons visité quatre musées qui pourraient n'en faire qu'un puisqu'il n'y a qu'un ticket pour les quatre et qu'ils se situent tous les uns à côté des autres. Je dirais que deux ne m'ont vraiment pas accroché, un m'a plu et un m'a vraiment intéressé. 
Ceux qui ne m'ont pas accrochés sont la Casa de Murillo, un révolutionnaire Paceno qui a mené l'insurrection face aux espagnols et le musée des lamentations sur la perte de la région d'Antofagasta au profit des Chiliens et qui permettait à la Bolivie d'accéder à la mer. La Bolivie était tellement triste après cette défaite qu'elle s'est senti obligée d'aller taper un peu les paraguayiens qui sont pourtant dans la même situation. Même si aujourd'hui, l'accès à l'océan est un droit clamé par le président Moralès dans toutes les réunions internationales et que je reconnais volontiers, l'existence d'un musée destiné à montrer que la Bolivie a été victime d'une trahison de la part du Chili me gène un peu. Pour ceux qu'intéressent les tenants et les aboutissants de cette guerre, ils existent de bonnes ressources sur Internet (guerre du pacifique) mais sachez que comme dans tout conflit personne n'est ni blanc, ni noir. Le musée de l'époque coloniale est tenu par la soeur de Roberto que nous avons donc rencontré et ce musée présente de nombreuses maquettes et scènes de l'histoire de La Paz depuis sa fondation en 1548 à nos jours. Si je me suis particulièrement penché sur les maquettes, c'est la mode des Chollas qui a intéressé Nora. 
Le summum pour moi des musées de la Calle Jaen est sans doute celui des métaux précieux où sont exposés de nombreux artefacts des périodes Tiwanaku (pré-inca) et Inca. L'or et l'argent sont travaillés de manière exceptionnelle et les différentes sculptures et céramiques montrent également une technique avancée d'artisanat. Pour chaque objet d'argent, une illustration montre un Inca avec l'attribut en question. J'y découvre des armes, des bijoux et des faire-valoir qui vont me permettre d'enrichir de détail les descriptions de mes personnages et de mes scènes de bataille. C'est sans doute pour ça que c'est celui que j'ai préféré.

mardi 4 janvier 2011

Premier de l'An à La Paz et voyage à Cuzco

Nous sommes passés de 2010 à 2011 au sommet d'une colline qui s'appelle Kili-Kili et qui surplombe la ville de La Paz d'où nous avons vu un spectacle magique. Avant, nous avons visité la ville qui s'apprêtait pour le changement d'année. Les marchés étaient couvert de fausse monnaie destinée à garder de l'argent pour l'année à venir, de sous-vêtement jaune ou rouge destiné à apporter de l'argent ou de l'amour et d'articles plus courant pour la fête (pétards, cotillons, feuilles de coca...). Je vous laisse admirer le spectacle du passage à 2011.
Ensuite nous avons fait la fête chez Soky qui nous a également offert l'hospitalité pour deux nuits. Le premier de l'an a été dignement fêté dans la danse et avec une adaptation du jeu "loup-garou" qui nous a fait rire. Nous avons visité les environs de la maison le lendemain et sommes montés sur des hauteurs qui nous ont offert un nouveau visage de la ville.
Pour terminer notre périple bolivien, nous avons regarder le cimetière des éléphants qui raconte les derniers jours d'un alcoolique qui se suicide dans une lieu clos en ingurgitant des litres de tord-boyaux sans manger. Il meurt après 6 jours de cette diète mais en ressassant les souvenirs qui l'ont mené là. Une enfance empreinte de violence, un alcoolisme précoce qui le gène dans ses relations amoureuses et l'entraine auprès des pires gangsters de la ville. Enfin, il sacrifie son meilleur ami pour l'érection d'un gratte-ciel pour pouvoir acheter à boire. 
C'est en repensant à ce film que nous avons attendus le lendemain notre bus pour Cuzco. Il a eu deux heures de retard à cause du chauffeur titulaire qui était encore bourré, sans doute sous les effets conjugué du premier de l'an et de la rétraction du gouvernement sur la loi concernant le pétrole. Le trajet est magnifique et permet de longer le lac Titicaca mais exténués par la journée de jeun que nous a imposé la compagnie qui promettait les repas à bord.
La ville de Cuzco est magnifique et sans doute la plus belle que j'ai vue ici en Amérique du Sud. Les fondations des bâtiments coloniaux sont celles de la ville inca qui sont restées intactes malgré les différents tremblements de terre. Dans une grande partie du centre de la ville, les murs à nu permettent de contempler le génie bâtisseur du peuple qui a dominé les Andes. Le premier hotel dans lequel nous sommes resté nous a permis d'avoir une vue panoramique sur la ville à un prix des plus abordables mais le second nous a encore plus agréablement surpris (si on oublie la consistance du petit déjeuner). Il est situé dans le quartier de San Blas et nous permet de jouir d'une vue encore plus large sur la ville mais aussi sur les montagnes environnantes. Cela nous a permis de voir les nombreuses croix et vaches positionnées sur le faite des maisons et destinées à protéger la constructions. Cela nous rappelle à quel point les sud-américains que nous avons rencontré sont superstitieux.
Nous allons partir demain pour Machu Picchu pour lequel je brule d'impatience.


Faudrait pas me prendre pour un pigeon

Encore un 4000m à mettre à mon compte

Le lac Pipicaca (c'est pour toi Alain)

Il parait qu'ils portaient jusqu'à trois pierres sur chaque bras

On voit bien les différences en partant du bas vers le haut
Cuzco est aussi belle de nuit

vendredi 31 décembre 2010

On en a eu pour notre argent

En partant de Sucre à deux fois le prix habituel, on se disait que c'était un peu cher et qu'on aurait peut-être du attendre une accalmie dans la grève qui touche le pays avant de se décider à bouger. Finalement, le programme était au niveau du prix du voyage.
Tout a commencé par une visite du marché campagnard de Sucre du haut d'un bus panoramique où des acteurs faisaient semblant de traverser juste devant le bus au péril de se faire écraser. Nous avons ensuite remonté la route de Potosi pour nous retrouver rapidement en altitude où la deuxième attraction du voyage nous attendait. La ville d'Oruro étant bloquée par les manifestants (sans doute des acteurs payés par la compagnie), nous avons du faire un détour à travers les champs et les marécages. Ca bouge mais nous sommes un peu jaloux car nous voyons que tous les bus font de même. C'est difficile d'avoir l'exclusivité dans le tourisme sud-américain. Les occupants d'un bus sont même plus chanceux car leur compagnie a réussi à faire croire que le bus s'était embourbé. Notre jalousie envers eux ne sera pas longue car une dizaine de minutes plus tard, notre bus est bloqué et nous devons descendre pour permettre au bus de perdre du poids. Cela n'aide pas beaucoup car pour faire durer le plaisir, notre chauffeur a eu l'idée qu'on parfois les russes (mémoires de mon voyage en Russie) de faire patiner le véhicule. Le bus est donc enfoncé dans le gravier entre les deux essieux et les autres touristes sans doute morts de jalousie sont obligés de passer à côté en n'ayant pour seule consolation que la photo des trois membres de notre équipage en train de creuser le sol sous le bus. Après une demi-heure d'efforts auxquels nous avons eu le droit de participer, nous avons donner une pousse au bus en coordination avec une accélération effective et nous sommes repartis. Nous avons du redescendre une fois du bus pour un passage difficile à négocier et nous avons pu nous rendormir jusqu'à Patacamaya où des manifestants faisaient semblant de nous empêcher de passer en nous gueulant des choses pas vraiment gentilles enfin surtout à notre chauffeur. En truquant un peu le code de la route, nous sommes parvenus jusqu'à El Alto mais après que notre chauffeur a passé habilement deux barrages, il a du se rendre et céder aux manifestants. Nous avons donc rejoint l'entrée de La Paz à pied où nous sommes montés dans un camion de l'armée dans lequel s'entassaient les travailleurs habitant la cité-dortoir d'El Alto. Les militaires étant des gens organisés, nous attendions en file indienne (ou devrais-je dire quechua) notre tour dans le convoi. Nous avons ensuite cherché un hôtel et le calme du centre-ville était épique puisqu'à cause des barrages filtrants, il n'y avait aucune voiture en ville. Le calme fut vite troublé par les manifestations mais à deux ou trois pétards près on arrive au niveau français.
Première attraction : descente des bagages à la corde

L'excavation

Les travailleurs pressés et le barrage en fond

L'entrée dans le camion baché cernés de militaires nous a fait penser aux heures les plus sombres de l'histoire européenne

La grève continue en Bolivie

Les déclarations du président Evo Morales étaient attendues par les différentes organisations ouvrières et syndicats de transporteurs en espérant qu'il mettrait un point d'arrêt à l'ordonnance qui annule les subventions sur l'essence. Ce ne fut pas le cas. Il a non seulement appuyé cette loi mais il a aussi fait un geste en direction des fonctionnaires de la police, de l'armée, de l'éducation et de la santé. Les réactions ont été fortes dans la capitale et la cité-dortoir de El Alto mais aussi à Santa Cruz et Potosi. Les enseignants et le personnel de la santé ont promis qu'ils ne se désolidariseraient pas de leurs concitoyens malgré le rehaussement du salaire minimum de près de 20% alors que l'armée et la police qui ont bénéficiaient des mêmes largesses étaient pris pour cible par les manifestants. Ces derniers n'ont pas hésitaient à affirmer qu'il s'agissait là d'un cadeau afin de leur donner plus d'ardeur dans la répression. Ce que nous avons vu ne nous permet pas d'affirmer que la répression policière soit évidente et les militaires s'affairent à protéger et acheminer les travailleurs qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se permettre la grève. Nous avons par contre eu l'occasion de voir des manifestant s'en prendre à des automobilistes qui voulaient aller travailler et invectiver les chauffeurs de bus ne faisant pas grève.
Les médias sont partagés sur l'utilité d'une telle mesure. Ce qui la trouve justifiés pensent par contre qu'il aurait été bon d'échelonner les augmentations de l'essence.
Après réflexion, je pense qu'il est possible d'exploiter les ressources en hydrocarbure du sol bolivien et de les vendre à juste prix aux locaux. Le choix de vouloir aligner l'essence sur le marché international qu'on sait spéculatif va un peu à l'encontre de la politique d'Evo Morales et c'est ce que pense les boliviens interroger par les différentes télévisions sans pouvoir l'exprimer de manière aussi claire.