mardi 28 septembre 2010

Un petit Palermo et une parenthèse uruguayenne

Le quartier de Palermo que nous avons visité hier est le quartier des ambassades et des gens plutot riches meme si quelques artistes habitent egalement le quartier (notamment des réalisateurs de films). Cette partie de la ville est très européenne également et m'a beaucoup fait penser à Londres. L'après-midi, nous avons rencontré Santiago un ami de clavier que je connais depuis presque dix ans et que je n'avais encore jamais rencontré. Si la ville est en plein effervescence tous les jours de la semaine, le dimanche, elle est en grande partie au repos sauf dans le quartier de Puerto Madero et celui de notre auberge de jeunesse. Dans Puerto Madero, les familles y vont pour trouver un peu de nature au milieu du béton alors que dans San Telmo, artistes, artisants et antiquaires se retrouvent pour un marché qui s'étend le long de deux rues et sur une place. Il est possible de tout y trouver mais la marchandise principale est la tasse à Maté. Ceux qui ont été dans cette partie du monde savent de quoi je parle, pour les autres, j'explique. Les habitants du Paraguay, de l'Uruguay et de l'Argentine (et sans doute d'autres) se balladent toute la journée avec un thermo et une tasse. Dans cette dernière, ils mettent ce qui s'appelle Yerba (prononcé Cherba) et ajoute un peu d'eau pour boire l'eau infusée à la paille. Nous avons essayé et ça ressemble au thé vert. Il y a un nonbre impressionnant de type de tasse et de gens qui les utilisent... Le marché est suivi d'une fete en plein air. Des lampions sont installés sur la place et on se met à danser.  Plus tard dans la soirée, quand le marché est complètement fini, une fanfare de percussion passe dans la rue suivi d'un cortège dansant. Nous nous sommes essayé au tango mais sans maitre, cela devient encore plus dur et à des danses folkloriques qui sont moins sensuelles que le tango mais s'apparente à une danse nuptiale. Notre compagnon de chambre, fan de tango, nous avez dit de rester jusqu'au départ des touristes et ça a payé...
Aujourd'hui, nous sommes allé visiter une petite ville de style colonial qui est sur la cote uruguayenne. La ville du nom de Colonia del Sacramento, appelée Colonia est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et on comprend vite pourquoi. Les petites rues sont cernées de maisons comme on en voit dans les films de pirates ou ceux qui se déroulent en Amérique du Sud. De plus, cela faisait du bien de quitter un peu Buenos Aires et ses 13 000 000 d'habitants et profiter d'un semblant de campagne. Encore un peu assomés par le décalage horaire et le jours de marche, nous avons dormi à l'aller et au retour dans le bateau et je n'ai pas forcément sommeil.

Le marché de San Telmo
Le départ de Buenos Aires
La petite ville de Colonia
Toujours Colonia
La plage bordée de palmiers
Le cortège

La danse folklorique

dimanche 26 septembre 2010

Buenos Aires : tango et football

Si le centre est très européen, il suffit de s'écarter un peu de celui-ci pour trouver des quartiers qui portent les traces de la colonisations ou des différentes migrations. Le quartier le plus typique est sans doute La Boca dans lequel se trouve des maisons faites de bric et de broc et colorées à l'aide de restes de peintures de bateaux qui font que les couleurs sont changeante d'un voisin à l'autre. Il parait cependant qu'il est dangereux de traverser le quartier à pied... Sans avoir été avertis auparavant, nous avons pris le risque. On ne se sent pas forcément très à l'aise avec une gueule d'européen. Les autres touristes s'arrêtent souvent qu'au stade et dans une partie touristique à gerber du quartier.
Le stade est la Bombonera et est celui où évolue le club Boca Junior dans lequel a joué Maradona. Certaines maisons sont même aux couleurs du club, il y a des souvenirs partout et quelques policiers pour rappeler aux touristes qu'il est dangereux de se balader à pied et qu'il est préférable de prendre un taxi.
L'autre facette de Buenos Aires est le tango. On en parle partout, on en entend partout et cette danse est un marque de la ville. Notre compagnon de chambre est venu de Belgique pour apprendre le tango ici. Plusieurs lieux sont ouverts au public et les gens dansent le tango comme en France, il y a des guinguettes, ici il y a des salons de tango. Il y a également beaucoup de restaurants qui proposent un show de tango pendant le dîner. Il est ensuite possible pour les plus courageux de tenter quelques pas avec les danseurs.
Aujourd'hui, nous allons visiter un dernier quartier de la ville et participer à la Milonga qui se déroule sur une place non- loin de l'hôtel.
Un groupe d'enfants dans le quartier de la Boca
La Boca
Un coup d'essai loin d'etre un coup de maitre
Un fan club du CABJ
La Bombonera

vendredi 24 septembre 2010

des photos


C'est parti

L'avion avec inscrit Campeones del mundo (pas fiers les espagnols)
On voit pas très bien mais c'est l'Amerique
L'obelisco
Le parlement
Le ministère des Affaires etrangères
Chehatan
Une petite place dans San Telmo (le quartier de notre nouvel hotel et des spectacles de tango)
Le dépaysement n'est pas toujours au rendez-vous

Buenos Aires : jour 2

Nous avons visité l'ancien port (puerto madero) qui accueille maintenant différents restaurants et bars et qui fait est encerclé de tours de bureaux d'un coté et d'habitations de l'autre. L'ancien bâtiment principal des affaires étrangères qui se trouve au nord de la ville est particulièrement beau. C'est vraiment intéressant de voir ce patchwork de styles qui couvrent absolument toutes les périodes et toutes les influences. Cet après-midi, nous irons faire un tour dans la réserve près de la mer. Un nouveau pays semble devoir s'ajouter à la liste puisque les excursions en Uruguay semblent abordables et intéressantes, notamment la visite du village de Colonia...

jeudi 23 septembre 2010

Buenos Aires

Après une nuit dans l´aéroport de Toulouse, nous nous sommes envoles pour Madrid puis pour l'Amerique du Sud. Le vol s'est bien passé et c´est impressionnant de prendre un avion si gros. Le confort à bord était exceptionnel ce qui fait un contraste avec l´hotel dans lequel nous sommes descendu mais tout est propre et ce n'est pas cher. Nous avions prévu de prendre le bus de la ville pour aller de l'aéroport vers le centre mais nous n'avions pas jugé que Buenos Aires était si étendu. Après avoir pu profiter de l'aide de quelques argentins, notamment monétaire puisqu´il n´est possible de payer le bus qu'avec des pièces, nous avons du nous résoudre à prendre l´express.
Le centre de la ville de Buenos Aires n´est pas vraiment exceptionnel au niveau architecture mais on sent que l'on est á la porte d'un nouveau monde. La ville est très marquée par l'influence européenne mais les gens, les habitudes sont différentes. Une autre chose qui frappe est la langue. Alors qu'on arrive plus ou moins à se débrouiller en espagnol, la compréhension est beaucoup plus dure car les gens parlent vite et utilisent des mots et expression spécifiques au pays. Nous allons essayer de voir du tango, visiter le quartier du port et nous adapter au décalage horaire.
Nous allons certainement partir dimanche de Buenos Aires pour visiter les chutes de l'Iguazu puis redescendre lentement vers El Bolsón (l'endroit où nous devons travailler à la ferme). Les photos viendront quand je trouverai un cyber avec port USB.

mardi 21 septembre 2010

J-1 avant le départ : toujours rien pour la seconde nuit

Les gens me disaient : "couchsurfing, il y a plus de monde que sur hospitality club". Peut-être ! Il n'empêche qu'avec couchsurfing, je n'ai toujours pas trouvé d'hébergement pour le second jour et que je reçois des refus du style : "demande pas suffisamment détaillée" alors que j'indique qui nous sommes et à quelles dates nous voudrions profiter de l'hospitalité. Sur hospitality club, j'ai toujours fait connaissance après avoir su si la personne avait ou si j'avais une place disponible pour dormir. J'ai d'ailleurs connu des gens formidables.
Sur Couchsurfing, l'avantage est de pouvoir rembarrer les gens sous prétexte que la demande n'est pas unique... Les gens croient sans doute qu'on va décrire son voyage en détail avec le montant d'argent qu'on a prévu de retirer et son code de carte bleue ? Si on a une place pour dormir et qu'on est prêts à recevoir des gens, on dit qu'éventuellement c'est possible et on pose les questions ensuite. Les quatre refus essuyés pour de telles raisons m'ont un peu refroidi mais bon, je ne désespère pas de trouver quelqu'un qui soit prêt à accueillir un jeune couple de voyageurs sans connaître leurs numéros de carte bleue...
Sinon, tout rentre dans l'ordre au niveau administratif même si le statut de SDF ne facilite pas les démarches auprès de l'administration et des banques. Nous devons quitter la Lozère dans quelques heures et sommes impatients de partir. Le nouveau monde qui prend de l'âge peu à peu va bientôt être une réalité pour nous...

lundi 20 septembre 2010

Les bagages sont prêts et la première nuit reservée

Les différents achats inhérents à notre voyage sont achevés et l'hôtel pour la première nuit réservé.Si nous allons avoir recours le plus souvent au couchsurfing, nous avons décidé que la première nuit se passerait dans une pension du centre de la capitale argentine. Nous devrions passer quelques jours à visiter la ville avant de partir à la frontière avec le Brésil et le Paraguay pour découvrir les chutes de l'Iguazu qui sont connues comme un passage obligé lors d'un voyage en Amérique du Sud. Pour y aller, ce sera sans doute le bus express mais le voyage vers le sud se fera plus tranquillement avec des moyens de transport de jour pour pouvoir apprécier les paysages. Les dates ne sont pas encore fixes mais nous devrions arriver aux alentours du 8 octobre à El Bolson, la ville où nous nous arrêterons dans une ferme biologique pour donner un coup de main en échange du toit et du couvert.