Petit déjeuner en terrasse avec vue sur la ville |
Nous n'avons
absolument rien fait de notre journée d'hier à part nous rendre
vite fait au magasin du coin pour acheter quelques snacks pour
aujourd'hui et de la bière pour boire sur la terrasse de l'hôtel.
Nous avons retrouvé Mattiew que nous n'avions pas vu depuis le matin
de notre arrivée et dont le frère était malade. Finalement, il a
été hospitalisé car une bactérie s'est développée dans son
organisme mais a priori, ça ne sera pas plus grave que cette visite
à l'hôpital. Il doit normalement sortir aujourd'hui ou demain et
nous espérons que ça ira vraiment mieux.
Après avoir bu
une bière avec Mattiew, nous avons fait une partie de billard que
Nora a failli gagner mais qu'elle a quand même perdu sur le fil, me
laissant victorieux à 100% sur l'ensemble des parties que nous avons
disputées. L'idée était quand même de se reposer pour être en
forme pour la nuit qui arrive et pouvoir arriver au sommet de ce qui
sera l'ascension la plus haute de notre vie pour un petit moment
encore puisque nous sommes déjà plus haut que le mont blanc à
l'heure où j'écris.
Et quelle vue... |
Nous nous sommes
donc levés assez tôt ce matin pour avoir le temps de préparer nos
affaires, prendre un vrai petit déjeuner et nous rendre au lieu de
rendez-vous en passant par les bureaux de la compagnie de bus sur
laquelle nous comptions pour nous rendre en Colombie. Nous avons
réussi à tout faire de manière vraiment synchronisée puisque nous
sommes arrivés trois minutes avant l'heure prévue au point de
rendez-vous. Le seul hic est que la compagnie en question ne va pas
en Colombie et qu'il semble que nous devions atteindre la frontière
avec un bus, la passer à pied et prendre un autre bus depuis l'autre
côté de la frontière pour nous rendre à Cali d'où nous espérons
nous en aller un grand jour et en avion vers la ville de Carthagène
des Indes.
Le refuge est plus haut que le mont Blanc |
Pablo, notre
guide, est arrivé un peu en retard mais rien à voir avec le ahorita
bolivien ou pérvien. D'ailleurs, sa façon de conduire est nettement
plus posé que 99% des habitants des pays sus-cités. Il faut aussi
dire que les routes n'ont rien à voir et que la police est plus
présente pour prendre des photos des véhicules qui roulent trop
vite. Même s'il ne parle pas beaucoup, il a l'air plutôt
sympathique et son but est vraiment que nous atteignons le sommet
dans les temps pour voir le lever de soleil. Pour lui, suivant notre
condition physique, l'ascension ne semble pas poser de problème si
nous tenons un rythme lent mais régulier. Celui que nous avons suivi
aujourd'hui pour rejoindre le refuge devrait être bon même un peu
plus rapide en tenant compte que la glace est plus solide que l'arène
basaltique qui couvre le chemin entre le parking et le refuge. Le
début d'ascension ne nous a pas vraiment posé problème et aucun
signe de mal des montagnes ne se fait sentir.
J'ai
l'impression que nous sommes aux portes d'un des moments magiques du
voyage comme l'ont été beaucoup d'autres choses et qui font qu'on a
sans cesse envie de repartir. J'aime à penser que nous reviendrons
sous ses latitudes, sans doute différemment en fonction de ce que
nous réserve la vie. C'est fou de se dire qu'on part pour deux mois
et au final manquer autant de temps. Nous ne verrons quasiment rien
de la Colombie et de l'Equateur et c'est dommage. Alors pourquoi ne
pas penser déjà à la prochaine fois mais peut-être en famille
pendant les congés payés...
Nora parait confiante... |
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