Nous avons quitté Puerto Madryn après avoir vu ce pour quoi nous étions venus. Nous avons fait une visite de la péninsule Valdes avec un tour en bateau qui nous a permis de voir des baleines à moins de 4 mètres. C'était vraiment impressionnant au niveau son et vue. En effet, les enfants font claquer leur queue sur les flots pour appeler leur mère. De même, elles se parlent en émettant des sortes de barrissements qui sont excessivement forts. Mais ici, l'homme est un animal dangereux car si les visites touristiques semblent plus les amuser que les déranger, il n'en est pas de même de l'industrie portuaire de pêche qui conduit à une multiplication des mouettes sans précédent. Les mouettes se nourrissent d'abord des résidus de poissons avant d'attaquer les baleines pour leur arracher un peu de chair. Le phénomène est si important que les baleines ont appris à nager avec le dos courbé sous l'eau pour protéger une partie de leur corps. Nous avons ensuite vu des éléphants de mer mais cela ressemble plus à Cannes au mois de juillet qu'à une colonie d'animaux sauvages. Le plus gros fait tout de même 2,5 tonnes après avoir perdu près de 1,5 tonnes en baisant (108 partenaires ça fatigue et il ne partage pas même si certains sont seuls). Ce qui nous a plu est la colonie de pingouins qui viennent observer les touristes pour voir à quoi ça ressemble un homme vu de près. Il est interdit de donner à manger aux animaux et l'application de cette règle fait l'objet d'une réelle vigilance afin que les animaux ne deviennent pas dépendants de l'homme au cas où le parc fermerait au public. Enfin, nous avons vu des orques au loin mais pas de quoi casser trois pattes à un cormoran...
La route vers Ushuaïa fut longue et surprenante. Il y a tout d'abord, deux postes frontières à passer et les autorités chiliennes désirent savoir tout ce qui entre sur son territoire. Nos bagages sont donc passés deux fois au scanner. Cela a du prendre 6 heures en tout pour les deux postes. Il y a un passage en barge du détroit de Magellan qui nous a permis de voir des dauphins noirs et blancs. Le vent était très fort et la mer agité mais cela avait l'air de beaucoup plaire aux marins chiliens. Le fait est que une fois dans le bateau, ça bouge mais ce n'est pas si terrible. Nous avons ensuite du changer de bus pour atteindre la dernière ville avant l'Antartique. La faune de Patagonie se compose de lamas que l'on appelle Guanaco et d'espèces d'autruches. Lorsque nous avons commencé l'ascension vers le massif du centre de l'île, les choses ont commencé à se gâter au niveau météorologique. Nous avons regardé la neige avec un premier regard amusé mais quand le vent s'est mis à écraser d'énormes flocons contre les vitres et sur la route, nous nous sommes demandés si nous n'aurions pas à rester sous la neige pour une nuit. Nous sommes arrivés à Ushuaïa un peu plus de trois heures après l'heure prévue et il faisait trop froid et humide pour le camping.
ça à l'air magique !! profitez bien de votre rando sur le glacier !!! biz aux aventuriers
RépondreSupprimer