mercredi 16 février 2011

Un peu de jungle

Nous sommes partis samedi matin d'Oxapampa pour La Merced qui est sensé être la capitale péruvienne du café. La visite de La Merced fut rapide car l'idée directrice restait de partir vers Atalaya et la jungle. Nous avons tout de même passé une journée dans cette ville et nous avons eu la chance d'être réveillé par un bataillon de militaires chantants le lever du jour, un dimanche matin.
Bien réveillés et après un déjeuner copieux, nous sommes partis pour Satipo. Le voyage se fait en deux étapes spectaculaires et dans un micro-bus comme celui que nous avions eu pour nous rendre au parc national. La vue était tout simplement magique, la route suit une rivière dans laquelle se jettent tous les torrents de la région à la saison des pluies. Quelques cascades agrémentent aussi le voyage. Une fois arrivé à Satipo, nous nous sommes aperçu qu'il ne s'agissait pas d'une ville touristique mais cela a du bon puisque du coup beaucoup de gens sont venus nous parler. Nous avons donc pu prendre des informations sur la possibilité de nous rendre à Atalaya mais nous avons vite déchanté. Le trajet était trop long pour le temps qu'il nous reste, dangereux à la saison des pluies et avec un prix au kilomètre plutôt élevé pour le Pérou. La décision a été vite prise de retourner à La Merced.
La route de la Merced à Satipo, le ciel bleu est signe de pluie

et la pluie ne fait pas semblant quand elle vient

Entre temps, nous avons rencontré Gaspar qui nous a parlé de la possibilité de rester dans une communauté indigène près de Satipo et nous avons sauté sur l'occasion. S'imaginer qu'on va arriver dans une série de maisons au toits en palmier avec des gens moitié nus qui dansent au rythme des tambours ne peut pas être plus loin de la réalité de cette communauté qui vit principalement de l'agriculture et de la pisciculture. Ici, la plupart des maisons ont des taules ondulés en guise de couverture et la majorité gens s'habillent à la péruvienne (c'est à dire avec des bottes en caoutchouc en cette période de l'année). Le logement pour les touristes lui est fait en bambou et le toit en feuille de palmier. Les enfants qui sont nombreux et le chef qui est tout seul ont accompagné notre installation. Nous avons fini par installer les moustiquaires qui se sont révélées plus qu'utiles contre les moustiques mais également contre les papillons de nuits, les cafards volants et toutes sortes de petites bêtes dont je ne connais absolument pas le nom. Deux femmes nous ont ensuite accompagnés autour du village et nous ont montré les différents objets d'artisanat qu'ils produisent et vendent ensuite à Satipo. Nous en avons profité pour faire quelques emplettes comme souvenirs. Nous avons ensuite étaient invités à manger par le chef du village et nous avons pu rencontré son père qui connaissait non seulement la situation géographique de la Lettonie mais également sa capitale. Nous avons beaucoup parler avec ce personnage cultivé et intéressant tout en partageant une liqueur de café et du café vert qu'il venait de trier. L'après-midi s'annonçant moins pluvieuse, nous avons pu faire une petite marche au travers de leur plantation de bananes, de cacao, des cocotiers et autres. La nuit fut bonne et nous sommes partis de bonne heure pour prendre un bus pour Huancayo.
L'installation de la moustiquaire

Alejandro, le savant trieur de café

Le café

Les bananiers

Cacao

Notre bungalow

La route qui va de Satipo à Huancayo est également formidable. Elle monte le long de la précédente rivière qui forme un canyon alors qu'elle n'est qu'un torrent. Une fois sur l'altiplano, les paysages sont magiques et nous ont redonné un goût de Bolivie. Nous sommes finalement arrivé dans la ville du carnaval péruvien mais pour l'instant, pas l'ombre d'un masque.
La beauté des Andes n'est plus à prouver

1 commentaire:

  1. Sympa dis donc votre nuit dans la communauté indigène! Il m'impressionne aussi ce savant :)
    Astrid

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