Il y a aussi l'élection de miss Colombie qui si elle couronne une fille qui ressemble beaucoup aux autres, ne ressemble pas vraiment à ce à quoi nous sommes habitués en France. Nous sommes loin des filles tirées aux quatre épingles par les grands couturiers, les cheveux châtains clairs et les yeux bleus ou verts mais des latines métissées, des mulâtres brunes et sexy qui dansent sur des chars au son de la salsa pendant un défilé sur le bord de mer. Je pense que la vieille au chapeau serait outré par tant de légèreté.
C'est quand même rigolo... |
La fête semble
ne pas se passer de drogue et nous avons été accosté plusieurs
fois par des gens qui voulaient nous montrer « comment on
faisait la fête ». Nous nous sommes limité à l'alcool et la
salsa en nous disant que la Colombie souffrait encore beaucoup des
actes d'Escobar et des FARC alors qu'elle pourrait accueillir autant
de touristes que le Pérou dans une atmosphère plus festive et tout
aussi dangereuse. Je pense qu'il faut arrêter de penser que ce pays
est celui de la cocaïne et du terrorisme. C'est un pays de gens très
accueillants, de montagne, de mer et de fête. Pour l'instant, nous
adorons ce que nous avons fait et vu. Le bar à salsa dans lequel
nous allons retourner ce soir avec un couple germano-italien y est
pour quelque chose et je pense qu'il est difficile d'imaginer comment
on peut s'amuser en danse de couple quand les radios et les boîtes
européennes nous ont gavés de dance, de hip-hop et de techno
pendant des années pour être sûres que quand on sort en boîte, on
passe plus de temps à boire tristes que nous sommes de danser seuls
et comme des cons sur des morceaux plus que répétitifs.
C'est moi pour la mousse |
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