dimanche 17 octobre 2010

Ascensation et premier condor

Une grosse balade a occupé notre week-end. ¡Quelle balade! Nous sommes partis de la ferme vers la montagne... Après 2 km de marche, nous avons essayé de prendre le bus mais les horaires n'étant ni fixes ni clairs, nous avons fini par faire du stop. Un pompier nous a pris et quand il a su que nous allions vers le mont Piltiquitrón, il nous a expliqué qu'il y avait ce jour-là même un exercice de sauvetage en haute-montagne mais que le parcours était facile. Disons que si on monte en voiture, comme la plupart des gens du coin, le parcours est facile mais il faut compter sur les 3 premiers kilomètres de montée à 20-25% une fois qu'on a quitté l'asphalte et sur le 1,5km final qui doit faire du 30%. J'imaginais plus facile la balade familiale dont tout le monde nous parlait. Les enfants qui font les 13km sans broncher et qui finissent par le petit raidillon en chantant doivent se compter sur les doigts de la main de Django Reinhardt. Et cela est sans compter la balisation catastrophique des derniers kilomètres.
Une fois au refuge, la vue en vaut la peine et la sueur de la montée vaut l'or qu'irradie le soleil... On en a pour ses kilos en trop une fois arrivé. Le panoramique s'étend du nord de la vallée d'El Bolsón à Lago Puelo dont on distingue un bout. De plus, on profite pleinement du coucher du soleil sur les andes qui marquent la frontière entre l'Argentine et le Chili. Enfin, nous avons vu un condor. Cet oiseau est immense mais peu photographiable avec notre appareil puisqu'il ne s'approche pas beaucoup des lieux habités à ce que disait le gardien du refuge. Le refuge est un peu aménagé. Aussi, nous avons pu profiter de la vue en buvant une bière artisanale et prendre une douche chauffé à la penkulienne (comprend qui peut).
Sans cela, la vie à la ferme suit son cours et la fatigue fait du bien quand on a pris l'habitude à la fatigue mentale. Alessandro, le coq nain, fait des courses nocturnes dès qu'il se met à chanter et cela le calme un peu...
Rencontre insolite

Bandurria ou Theristicus Caudatus

Nora a toujours le sourire (elle ne sait pas ce qui l'attend dans les derniers mètres)

La vue au soliel couchant

Le refuge où nous avons dormi

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