Huaca Pucllana |
La journée d'hier a été plutôt
chargée malgré le décalage horaire et le lever aux aurores. Nous
avons visité des ruines de la civilisation Lima qui se situent à
quelques blocs de notre hôtel. Cette visite, outre l'intérêt
culturel évident, m'a permis de trouver de nouvelles idées pour
l'avancée de ma fiction. Nous avons appris des choses sur la façon
d'enterrer et d'embaumer dans l'Amérique précolombienne qui peuvent
être reportées sur nos civilisations européenne. Les cultures qui
pensaient que l'homme allait ressusciter après sa mort enterraient
leurs morts dans une position fœtale puisqu'elle serait la première
que prendrait la personne dans sa nouvelle vie, alors que les
civilisations qui pensait que la mort était le repos mérité par le
mort enterraient leurs morts en position allongée. Cela prend tout
son sens quand on fait le parallèle entre les mots et les habitudes
des chrétiens. Les gens diront : « repose en paix »
et ils enterreront en position allongée. Au-delà des techniques
d'embaumement et des habitudes funéraires, nous avons appris que les
temples étaient des centres de commerce où se regroupaient les
marchand venus échanger les biens, que les Limas avaient développé
en 300 avant JC une technique de construction parasismique en adobe
et que casser des jarres étaient de bon augure dans certaines
situations.
Après cette visite, nous avons passé
l'après-midi à dormir avant de rejoindre Vicente le soir. Nous
l'avions rencontré à Oxapampa et il était important pour nous de
le revoir. Il nous a emmener à un récital de guitare andine qui
nous a beaucoup plu. Le présentateur parlait beaucoup mais les
morceaux de guitare étaient impressionnants et plusieurs passages
ont été très intenses. Je pense entre autres au moment où un
protagoniste invite une chanteuse de ses amis qui se trouvait dans la
salle à venir chanter avec lui. Alors qu'elle semblait étranglée
par une timidité maladive, elle se mit à chanter d'une voix forte
et envoûtante avec un superbe accompagnement à la guitare. L'autre
grand moment fut l'arrivée sur scène d'un guitariste de 91 ans que
tous semblaient considérer comme un des pères de la guitare andine.
Nous avons ensuite pris le taxi vers
Barranco pour déguster un Anticuchos. Ce plat typique de la côte et
de l'esclavagisme est en fait une brochette de morceaux de coeur de
vache finement épicé. Il était près de deux heures quand nous
sommes rentrés exténués à l'hôtel. Le décalage horaire nous
avait rattrapé.
Aujourd'hui, nous allons visiter un
musée ou deux dans le centre avant d'aller prendre le bus de Cruz
del Sur... Bibibingooooooooooooooooooo...
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