jeudi 28 octobre 2010

Vins, alus un mate

Vins. Esot Argentina, baudam privilegiju dzert vinu, kas ir 3 treizes letaks ka Latvija. Argentina nav slavena ar augstas klases viniem, ka piemeram, Francija. Tacu vini razo labas kvalitates vinu lielos daudzumos un eksporte visa pasaule.
Alus. Ari alus nav ipasi dargs. Alus ir iepakots litra pudeles. Pat Heineken pielagojies vietejam tirgum, alu lej litra pudeles. Un vel, seit var nodod alus pudeles, un to noteikti ir verts darit (mes sakuma nezinajam), jo par to var sanemt labu naudu. Ne visur cena ir vienada, piemeram, Salta (Argentinas ziemelrietumos) var sanemt 2 peso (ap 30 santimiem), bet El Bolson 5 peso! Tas ir ap 70 santimiem, gandriz puse vertiba no alus. Tatad noperkam 1 litru alus, samaksajam 11 peso, no kuriem pec tam atgustam 5 peso. Tuksas alus pudeles uz ielas neatradisi.
Mate. Par argentiniesu dzersanas paradumiem runajot, japiemin mates dzersana. Mate ir zalu teja, kas nakusi no Paragvajas. Pec izskata un ari mazliet pec garsas ta atgadina zalu teju. Tas dzersanai viniem ir ipass rituals. Mate tiek ieberta ipasa traucina, kur pec tam uzlej karstu udeni un dzelzs pipi to suc ara, kad ir izsukts viss, uzlej atkal karstu udeni un suc talak. Argentiniesus mati dzeram, var redzet visur un loti dazadas situacijas. To dzer majas, darba, ofisos, veikala pardeveji, autobusa soferi pirms brauksanas un ielas utt. Argentiniesi mati nem lidzi ari celojumos un pargajienos, nesajot to lidzi specialas somas, kur var ielikt termosu ar karstu udeni, mati un tai traucinu.Un kad pauze ir klat, vini izvelkt ara mati un termosu uzlej karstu udeni un dzer to. Dazas pilsetas pat var manit specialus bunkurus ara pie veikala, kur 24 stundas diennakti var nopirkt karstu udeni. Es ari iegadajos vienu mates traucinu, sovakar ari mes ar Kristofu lausimies mates burvibai.

Seras par Argentinas eksprezidenta navi

Vakar Liela Argentinas nacijas skaitisana. Par godu tam visiem vakar brivdiena. Tacu so faktu nomelnoja Kirchnera - Argentinas bijusa prezidenta, tagadejas prezidentes vira nave. Visa Agentina seras. Tukstosiem cilveku pulcejas Plaza de Mayo iepretim Casa de Rosada, lai justu lidzi prezidentei vira navei. Cilveki dzied dziesmas, t.sk., Argentinas himnu. Televizija viss grozas tikai ap to, tiek interveti cilveki, kas izsaka lidzjutibu. Tiek rikoti speciali raidijumi (talk show), kur tiek diskutets par so temu. Pec rakstiem par vinu un musu saimnieces teikta, noprotu, ka tauta vinu mileja un vins bija labs prezidents. Prezidents, kas palidzeja izvest Argentinu no smagas ekonomiskas krizes 2001.gada.

Some news from south america

We are now for more than a month in Argentina and for almost two weeks in El Bolson where we were supposed to stay. As I already said, we passed through really beautifull landscape and we still have a lot to see. For the moment, we have some ballads in the mountains in the afternoons and week-ends while we work on the mornings. The situation in the farm changed from what we expected. The deal was to work four hours and to be provided for three meals a day but the host changed the term of the volunteering to six hours without any notice. So, we made the deal to have only two meals to be able to enjoy the beautiful surroundings. The terms changed again this week-end and we are now obliged to pay for food during the week-ends (what was included as well). In that case, we are planning to leave the farm next week to reach Puerto Madrynn, a city settled by welsh on the ocean coast.
The resume of what I am telling to the french speakers is that we went from marvellous place to another one during the first three weeks and that now, we did some trekking to the upper points that surround the city of El Bolson. It is incredible to see a nature so wilde in a place so beautifull but it will not last. As we did, many tourists come to the region and it permits to more and more people to live from that revenues and also from an handicraft fair that is held three days a week. This fair is the place to find nice articles made from wood, wool and other materials and created by some hippies who settled in the region to escape from the bigger cities. The urban area is spreading all around the original settlement and is invading the valley. I am affraid that the landscape can be destroyed by an urbanisation which looks like having no rules at all.
I also try to speak about what I learnt from the argentinian history through the names of streets and tthe discussion with our host. Argentina is a country where settled many europeans (and still some are). These people thought that this dark-colored people were bad because they believe in the sun and in the moon. So the nicest ones were taught that there is only one god and the bad ones were killed or deported to the big cities as workers. To forget that, many people use the term of spaniard to call the colonizators (if you followed me, I said that they were not only spanish) and use the term of Llegos (diminution of Gallegos) and Tanos (diminution of Napolitanos) to call the spanish and the italians who went after. The rest of the world consists in two regions, the poor south america and the gringos (supposed to be a shortage of "green go home", a sentence used by latin american to push out the ones of the north with green clothes). If the south america is poor, it is mostly because of the gringos who steal all the richness of these country (that is not false) and enpowered some militars for them to rule these poor people with the strength while they were using them to get out the treasures of the underground. This situation is not completely ended but mostly, the owners of companies are now rich locals. Argentina is one of the richest (if it is not the richest) country of this continent and the main part of the lands are owned by a few people (mostly descendants of the spaniards if I understood well).

Mort de Nestor Kirchner et bois mystique

Il était à peu près 11h30 hier matin quand j'ai appris la nouvelle de la mort de Nestor Kirchner. Je ne connais pas forcément très bien sa vie mais il est celui qui a mis un point d'arrêt à la chute dans laquelle s'était engagé l'Argentine après les abus des années Menem. De centre-gauche, il a oeuvré pour les classes plus populaires qui avaient été délaissées depuis des années. Il est  aussi le premier président à réclamer le retrait des portraits des dictateurs. Il a acquis par ses actions une grande popularité qui a poussé des milliers d'argentins à se réunir sur la plaza de mayo. Ce jour chômé devait être le jour du recensement mais dans les têtes cela sera le jour de la mort du président Kirchner. L'Argentine est d'autant plus touchée que sa femme a continué son oeuvre depuis 2007 en tant que présidente et est elle aussi fort populaire. Les messages d'encouragement lui vont directement alors que l'opposition se réjouit sous cape de la mort du candidat le plus dangereux pour les prochaines élections.
De notre côté, nous avons profité d'une éclaircie pour aller nous balader au pied d'une cascade dont l'approche n'a pas été sans embuches. Après être passés au travers d'un marais résultant de la fonte des neiges et traversé un torrent avec des troncs d'arbres juxtaposés en guise de pont, nous sommes arrivés au beau milieu d'une propriété privée. Le gérant de l'espèce de camping a bien voulu nous laisser passer et a essayé de nous donner quelques explications dans un espagnol dont la prononciation était proche de celle de Brad Pitt dans Snatch. Une fois entouré de deux nouveaux torrents et de fils barbelés nous avons compris qu'il n'y avait qu'un point d'accès à ce qui est pourtant un camping avec une petite écurie et de nombreuses places. Il faut savoir que le chemin par lequel nous sommes venu et reparti n'est pas carrossable, qu'à certains endroits, il disparait carrément, nous nous sommes vraiment demandé s'il y avait du monde durant la haute saison parce que le reste du temps il doit être plutôt tranquille pour ne pas dire isolé. Qu'à cela ne tienne, nous avons continué le long du torrent Motoco pour arrivé au niveau d'une cascade perdue dans la forêt. Cependant, là aussi l'approche était difficile et même dangereuse aussi, nous avons préféré en profiter de loin avant de rebrousser chemin. Si l'accès au Cierro Lindo est toujours impossible, nous irons sans doute à celui de Motoco qui est ouvert toute l'année et se trouve en amont de cette cascade.
Une petite prairie dans laquelle le chemin disparait

En route vers de nouvelles aventures...

Ce n'était pas le plus dur

Sur le chemin du retour, nous avons pris le temps de nous arrêter dans une forêt de frênes immenses près du Rio Azul pour profiter du chant des oiseaux et du bruit de la rivière. C'était vraiment formidable. Pendant un moment, je me suis imaginé ce qu'avait du ressentir le premier homme qui est arrivé dans cette vallée encore sauvage et ce qu'était cette vallée avant l'arrivée du premier homme. C'était sans doute un lieu beaucoup plus soumis aux aléas des saisons. Le Rio Azul est de plus en plus dompté et les forêts d'essences locales sont remplacées par des forêts de pins. J'ai pensé aux déluges lors de la fonte des neiges et aux arbres déracinés par la force de l'eau. J'ai pensé à la foudre qui s'abattant à un endroit déclenchait un incendie de temps en temps. J'ai pensé aux eboulis qui surviennent lors du gel et du dégel. J'ai pensé au vent du sud qui emmène le froid et au vent de l'ouest qui emmène la pluie, à celui du nord qui emmène le chaud et à celui de l'est qui n'arrive jamais. Certains des arbres qui me dominaient avaient peut-être connu cette période. Ici, la colonisation par l'homme n'est pas si vieille et on peut voir des paysages plus faiblement marqués par son influence.
Le lieu est magnifique

mardi 26 octobre 2010

Toujours dans les montagnes mais pour combien de temps?

Après mon dernier billet, nous sommes rentrés à pied à la ferme. Le stop fonctionne très bien et permet de discuter rapidement (puisqu'il faut dix minutes pour rejoindre El Bolson ou Lago Puelo) avec pas mal de gens mais Eléonora nous avait dit que la ballade vallait le coup.
La promenade d'El Bolson à notre ferme nous a offert une nouvelle vue magnifique sur la vallée. Le début est un peu difficile et monte presqu'à pic mais ensuite, le chemin descend sur tout le long. On remarque vite qu'un incendie a ravagé la région il y a peu, les pins gagnent par rapport aux espèces locales qui repoussent moins vite. L'incendie a eu lieu en 1999 et a brulé la majeure partie de ce qui s'appelle la butte du milieu. De la colline, on domine la ville et les quartiers plus pauvres qui se situent au bord du Rio Quequemtreu. El Bolson est une ville touristique par excellence mais ce ne sont pas les chefs-d'oeuvre d'architecture qui attirent. Je pense qu'en premier lieu il y a eu la vue qui est offerte à 360° et ensuite la foire artisanale dont j'ai déjà parlé. La ville n'étant pas connu pour ses chefs-d'oeuvre architecturaux, les touristes quand ils sont en ville restent donc près de l'artère principale qui comme dans beaucoup de villes des andes argentines, s'appelle San Martin. Les quartiers populaires ne sont donc pas loin de cette artère et sont construits dans les zones innondables (et sans doute sujettes aux glissements de terrain) de la ville. A la jumelle, il est facile de voir différents refuges de montagne qui cernent la ville dont celui dans lequel nous avons été mais il est beaucoup plus difficile d'apercevoir des condors, surtout quand on ne sait pas où ils logent. En continuant le chemin, la vue sur la vallée s'ouvre vraiment au sortir d'un tournant et on peut voir le lac et la ville qui se nomment tous deux Lago Puelo en aval. Ensuite, nous suivons la route qui mène du camping Rio Azul à notre ferme.

En parlant de la ferme, la date du départ est plus ou moins arrêtée et sera normalement mercredi trois cela nous permettra de visiter encore un peu et de ne pas descendre trop vite vers le sud où il fait froid. Les relations se sont réchauffées mais les repas se font de plus en plus rares. Le marché consistait au départ en trois repas par jour week-end compris pour quatre heures de travail et au final nous avons deux repas (dont un maigre petit déjeuner) et le week-end n'est pas compris. Nous nous sommes donc retrouvés, samedi soir, à manger un burger cher et dégueulasse à 23h00 après avoir appris que les repas du week-end n'étaient plus inclus. Je ne pense pas que ça soit par manque d'argent puisque la fille vient d'avoir une pochette machin Kitty pour son téléphone portable. A cette allure, il nous faudra payer le logement dans deux semaines (comme il est possible de le voir). Dans certains cerveaux, de volontaire à pigeon, il n'y a qu'un pas et je crois que notre hôte est prête pour le franchir.
Le plan pour ce week-end est de monter au refuge de Cierro Lindo et de là atteindre le Cierro Nora. Il n'est pas beaucoup plus haut que le refuge et si les forces nous restent, nous pourrons peut-être atteindre la cîme du Cierro Lindo qui commence à se dégarnir du peu de neige qu'il a fait cet hiver. Nous espérons que le refuge sera ouvert puisqu'il était encore fermé, il y a quinze jours.

lundi 25 octobre 2010

Lago Puelo

Les photos de la dernière fois pour commencer.
Le torrent et les trois pics (voir billet précédent)

l'eau claire

Les trois pics sans moi
Samedi, nous avons fait un tour à la Feria Artesanal de El Bolsòn. L'événement qui fait que les hippies s'installent dans le coin.
La feria
Des fringues pour hippies
Samedi soir, nous sommes allés voir le spectacle d'une école de danse folklorique locale (nous approchons de la fin de l'année scolaire) et Nora était aux anges. Il faut savoir que ce genre de spectacle commencent à 23h00 et fini tot le matin. J'apprécie un peu de danse folklorique mais pour moi, quatre heures ça faisait beaucoup. Nous avons donc coupé la poire en deux et sommes allés boire un bière dans un bar de la ville avec des locaux puisque les touristes ne sont pas encore arrivés.
Une danse folklorique exécutée par des enfants (la Chacarera)
Nous sommes allés nous ballader près du lac qui se situe au sud de Bolsòn et une nouvelle fois, l'émerveillement des montagnes était au rendez-vous. Nous n'avons pas forcément beaucoup marché puisque nous étions fatigués mais nous avons pu nous poser près d'un rocher à l'abri du vent qui nous a permis de profiter du soleil. Mon espagnol s'améliore tellement que j'ai parlé pendant une dizaine de minutes dans cette langue avec une française qui travaille à l'office de tourisme de Lago Puelo.
Ici, c'est le printemps, ça nous fait toujours bizare
Tout va bien
Aujourd'hui, nous avons continuer de mettre en oeuvre la chanson des Rolling Stones : Paint it black...
I see a red door and I want to paint it black...

vendredi 22 octobre 2010

Une ballade sympathique...

Le temps a à nouveau tourné au beau. Nous avons profité de l'après-midi pour aller nous promener. Après négociation, nous pouvons travailler quatre heures par jour si nous préparons le repas de midi sur nos propres deniers, elle avait auparavant demandé trois heures de travail mais cela nous semblait fort peu pour le gîte et deux repas.
Nous avons suivi un chemin qui se situe au flan d'une colline qui sépare les deux torrents qui drainent la vallée d'El Bolson. Le printemps ayant avancé depuis notre arrivé, la plupart des arbres sont verts ou en fleurs. Une maison était carrément entouré d'arbres fruitiers de toutes les couleurs. Les demeures de la région sont en partie faites en bois de cyprès et sont basses. Cependant, la ville attire de plus en plus de citadins voulant s'installer comme artisant ou paysan à la campagne et l'abondance de cyprès d'il y a 15 ans n'est plus de mise ; ainsi, les constructions se font de plus en plus avec des matériaux moins chers comme le pin ou l'aggloméré. L'installation en tant qu'artisant est plus facile à El Bolson qu'ailleurs grâce à la foire artisanale qui se tient tous les mardis, jeudis et samedis et qui permet aux habitants de la région d'écouler leurs productions aux touristes. Cette foire est internationnalement connue et figure dans de nombreux guides. On trouve à peu près de tout dans des stands tenus par des hippies quarantenaires pour la plupart. Contrairement à ce que j'avais pu lire, les gens sont plutôt de type latin, je dirais même italiens, alors que j'avais lu que la région était peuplée d'allemands. Pour en revenir à la balade après cette digression, nous avons suivi les indications d'Eleonora pour trouver un bassin dans le torrent. Je n'imaginer pas forcément ce à quoi pouvait ressembler un bassin sur un torrent dont le lit est essentiellement constituer de galets et j'imaginé une espèce de retenue. En fait, le bassin est creusé dans un rocher de grès qui borde la rivière et l'eau y est incroyablement claire. La baignade est dangereuse en cette saison à cause du niveau de l'eau mais surtout de sa température. Nous ne nous sommes donc pas baignés. Les abords sont couverts de saules et le sol est constitué d'un sable très fin qui en fait un point de rendez-vous pour les pic-nic du dimanche. Nous avons ensuite traversé une passerelle qui se trouve un peu en aval pour observer la vue de l'autre côté. Le point de vue est formidable et nous avons pu voir "los tres picos" avec le torrent et la vallée au premier plan.
La faune, et particulièrement les oiseaux, est très différente de ce que nous pouvons voir en Europe. Il y a un nombre incroyable d'oiseaux que je ne peux nommer et que je suis sûr de n'avoir jamais vu auparavant (du moins en liberté). Les photographier est un exercice hardu puisque à part les bandurias qui vivent dans le jardin et ont installé leur nid à dix mètres du sol dans un saule voisin, les oiseaux sont très sauvage et ne se laissent pas approcher. L'Argentine est également le seul pays où je vois des chevaux érants et cela est d'autant plus surprennant qu'ils servent de moyen de locomotion à des gens qui ne peuvent pas acheter et entretenir une voiture (comme on le voit en Lithuanie), à des écolos convaincus ou à des nostalgiques de l'époque où ce moyen de locomotion était la norme. Ou alors, c'est justement à cause de cela qu'on voit des chevaux errants.
Etant donné l'etat calamiteux du pc, je ne peux pas mettre de photos.