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Vue sur les hauteurs |
Nous avons quitté pour une journée le calme propre de la capitale pour le joyeux bordel de Valparaiso. Cette ville, considérée comme le port de Santiago est une explosion de couleurs et de bruits, elle est jointe à la ville de Vina del Mar que nous n'avons pas visité. Dès la station de bus, les étals à même le sol annoncent la couleur et les vendeurs appellent le chaland à grand renfort de cris. Les trottoirs sont la plupart du temps jonchés d'ordures quand personne n'y tient un étal. Nous sommes loin des trottoirs propres et des rues quadrillées de Santiago mais cela a son charme.
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Une partie de la corniche |
Nous avons profité des quelques informations de l'office de tourisme caché dans un bâtiment qui n'invite pas forcément à entrer pour visiter les hauteurs de la ville et disposer d'une vue superbe sur la baie, sur la ville basse et le collines environnantes qui sont couvertes de maisons colorées. Les restes du séisme de février sont beaucoup plus visibles qu'à Santiago où il y a finalement peu de dommages. Valparaiso est beaucoup plus pauvre et les constructions anti-sismiques moins nombreuses. Le haut de la ville est nettement moins animé que les abords du port et la ville basse. On y accèdent normalement par des funiculaires mais la grève sévissant dans le pays, nos jambes furent notre meilleur secours. Le long de la corniche se succèdent restaurants et cafés pour touristes et maisons bourgeoises avec des points de vue magnifiques sur la baie. Les rues inondés de soleil sont souvent le théâtre de petites scènes de la vie quotidienne. Il y a des disputes, des histoires d'amour naissantes, des discussions animées qui sont plus rares à Santiago et plus ou moins inexistantes en Lettonie. Nous avons également fait un petit tour de bateau dans la baie avec un guide parlant chilien. Pour les non-initiés, le chilien ressemble beaucoup à l'espagnol à la différence près qu'il ne faut pas articuler ou prononcer la fin des mots. L'argentin se comprend très bien avec des notions d'espagnol alors que le chilien demande des efforts d'imagination considérable pour arriver à comprendre ce que votre interlocuteur veut dire. Le voyage nous a permis d'admirer la ville sous un autre angle et de voir de près des phoques ainsi que l'armada chilienne dotées de 8 bateaux au cas où les boliviens attaquent.
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Vue depuis la baie |
En rentrant à Santiago, la route était bloquée pour laisser place aux pèlerins se rendant au pèlerinage de
Lo Vásquez. Il s'agit d'un pèlerinage qui se fait à pied tous les 8 décembre et dont les derniers mètres se finissent sur les genoux. Dans notre ignorance, nous avons d'abord cru qu'il s'agissait de grévistes bloquant l'autoroute. Il faut dire qu'en France se sont souvent les grévistes qui brûlent des pneus au milieu des autoroutes.
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Un letton est passé par là |
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