Pour les non-anglophones, nous avons quitté Cafayate pour Mendoza et traversé des étendues de sable et de sel.
Nous avons très vite quitté la capitale des vins argentins pour nous tourner vers le massif montagneux sur lequel elle s'appuie. Nous avons donc pris le bus pour la petite ville d'Uspallata qui est situé à l'ouest de Mendoza. La ville est surtout un point de passage. Premièrement vers le Chili pour les nombreux camions et bus qui relient Santiago et ensuite pour les randonneurs et les alpinistes qui comptent passer un peu de temps dans les environs de l'Aconcagua.
En allant dans la région, nous ne pensions pas voir le géant de près. Il faut savoir que ce sommet qui ne parait pas si impressionnant que ça est tout de même le sommet le plus haut hors de l'Himalaya. En fait, il parait que c'est un sommet plutôt facile pour des gens habitués à l'alpinisme et aux hautes altitudes (l'avion ne compte pas). Nous avons passé l'après-midi de jeudi au camping où, j'ai pu m'amuser avec les différents ruisseaux qui parcouraient le camping désert et créer une irrigation digne de ce nom. Elle a cependant été mise à mal par une employée municipale qui a dévié le cours d'eau alimentant mon réseau. Il faut savoir que la région est semi-désertique et que l'eau de fonte est un trésor que l'Argentine dilapide tout de même en robinets non fermés et en chasse d'eau qui fuient.
Le lendemain, nous avons décidé d'aller voir à quoi ressemble le pont de l'Inca dont tous les livres parlent. Il s'agit d'une concrétion de calcaire et de souffre qui forme un pont au dessus d'un torrent. Cela ne prend pas la journée est nous avons donc décidé d'aller faire un tour vers l'entrée du parc Aconcagua. Nous avons donc suivi la route nationale à pied en respirant les fumées d'échappement de tous les véhicules se dirigeant vers la frontière. La vue n'est pas sensationnelle de l'entrée du parc en elle-même mais il existe une formule non-trekking pour les petits randonneurs. Nous avons donc payé 1,25€ par personne pour nous en mettre plein la vue et avoir une explication succincte sur la vie de la région. Comme toute faune et flore de haute montagne ou de milieu semi-aride, celle du parc est fragile voire très fragile puisqu'elle cumule les deux inconvénients. Mais quel plaisir d'évoluer dans les montagnes malgré le manque d'oxygène qui se fait sentir à 3000 mètres dés qu'on entame quelques minutes de marche. Les photos ne permettent pas de traduire ce que nous avons vu mais elles sont tout de même potables. Nous sommes redescendus en stop et nous sommes tombés sur un charmant couple de Porteños (comprendre habitants de Buenos Aires) dont la femme parlait anglais et était descendante de grand-parents lorrains.
Aujourd'hui est le dernier jour avant d'arriver à El Bolson. L'achat de billet de bus a été un peu contrarié par le week-end à rallonge dont bénéficient les argentins pour célébrer le 518 anniversaire de l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique. La ville de Mendoza n'offrant pas d'excellentes visites en elle-même (elle fut complètement détruite par un tremblement de terre) intra-muros nous en profitons pour faire une petite visite d'un internet café...
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On a vu une tornade dans ce désert |
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Christophe joue dans le ruisseau |
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Le pont de l'Inca |
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Un sommet de plus de 5000 mètres qui n'a pourtant pas de neiges éternelles |
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Derrière nous il y a l'Aconcagua |
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Un lac de montagne qui a une profondeur de 150 mètres |
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Le plus haut sommet des Andes |
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