Les animaux de la ferme même s'ils ne sont pas forcément très nombreux valent un petit message. Il y a d'abord deux chiens qui sont pas forcément agressifs quand il ne s'agit pas d'avoir des caresses et c'est un peu la même choses pour les sept chats. Les onze canards et les 8 poules font leurs vies. Par contre, Alessandro un coq nain en mène une de nuit comme de jour et empêche parfois les bonnes gens de dormir. Son chant (si on peut appeler cela un chant) est aussi mélodieux que le mien quand je jouais un ange dans la pièce de Boris Vian et est poussé à une fréquence de 5 fois par minute. Il y a de quoi avoir des envies de coq au vin. L'autre coq à un chant harmonieux qui annonce le lever du soleil et les quelques mouvements de terrain qui sont a priori fréquent dans la région mais que je ne suis pas sûr (ajoutez l'accent circonflexe qui fait défaut sur les claviers espagnols) d'avoir sentis. Enfin, il y a deux vaches enceintes qui ne sont pas forcément amicales s'il ne s'agit pas de nourriture. Au niveau des animaux sauvages, ceux que nous voyons le plus sont les bandurrias (ce sont des ibis multicolores) qui viennent chercher des vers de terre dans le jardin à l'aide de leur bec courbé. Il y a aussi des oiseaux de rivière dont le cri ressemble à celui des mouettes de Riga mais dont je ne saurais citer le nom.
Une chose assez surprenante est le nombre de chevaux qui se baladent seuls dans la nature. Il ne sont pas abandonnés mais sont beaucoup plus libres de leurs mouvements que ce qu'il m'a été donné de voir en Europe.
Au fait, la ferme se situe sur la commune de Lago Puelo à la confluence des torrents, en dessous du 42ième sud et non pas à El Bolson comme annoncé précédemment.
Mes amis et moi |
Le coq nain qui passerait à la casserole si ça ne tenait qu'à moi (inutile à la ferme puisque trop petit pour la reproduction des poules) |
Méditation au bord d'un torrent |
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