Si au départ,
ça s'annonçait plutôt bien avec le Huascaran à notre droite et
d'autres pics des cordillères blanches et noires. La suite fut plus
délectable. Nous avons d'abord pris un chemin qui descendait le
canyon du rio Santa et entre deux tunnels, nous pouvions voir le
précipice, les superbes paysages mais aussi une centrale
hydo-électrique du dernier cri. Puisque des ingénieurs, encore eux,
empruntent cette route, elle est un tout petit peu sécurisée avec
des parapets qui arrêteraient peut-être le bus dans lequel nous
sommes montés pour nous mener à Corongo où résident maintenant
Eilif et Carola.
Nous nous arrêtons après un pont pour une pause pipi et repartons vers le haut. Nous sommes passés de 3000 mètres à 1000 mètres en trois heures et nous devons faire le dénivelé inverse dans le même temps. La route ne laisse maintenant plus que la place à un véhicule et un bus est un gros véhicule. Je suis assez souvent du côté précipice ce qui me permet d'avoir une vue imprenable sur les montagnes à l'entour et sur le torrent qui coule quelques 500 mètres en contrebas si ce n'est pas plus. Au fur et à mesure des kilomètres, je pris pour que ça s'arrête mais ça ne s'arrête pas. Nous roulons depuis un bon bout de temps quand nous arrivons enfin sur une sorte de plateau qui est nettement moins dangereux en cas de sortie de route. Nous arrivons enfin à Corongo, petite ville andine assez jolie et retrouvons avec joie nos amis.
Nous nous arrêtons après un pont pour une pause pipi et repartons vers le haut. Nous sommes passés de 3000 mètres à 1000 mètres en trois heures et nous devons faire le dénivelé inverse dans le même temps. La route ne laisse maintenant plus que la place à un véhicule et un bus est un gros véhicule. Je suis assez souvent du côté précipice ce qui me permet d'avoir une vue imprenable sur les montagnes à l'entour et sur le torrent qui coule quelques 500 mètres en contrebas si ce n'est pas plus. Au fur et à mesure des kilomètres, je pris pour que ça s'arrête mais ça ne s'arrête pas. Nous roulons depuis un bon bout de temps quand nous arrivons enfin sur une sorte de plateau qui est nettement moins dangereux en cas de sortie de route. Nous arrivons enfin à Corongo, petite ville andine assez jolie et retrouvons avec joie nos amis.
La visite du
village fut relativement courte à cause du mal de tête qui nous
tenait tous les deux et surtout parce qu'il n'est pas très grand non plus. Les petites rues et le pont sont quand même des détours intéressants car tout est pavé à la manière mosaïque. Le tout réalisé avec des petits galets. Ne nous sentant pas le courage de partir camper avec le mal de tête, nous avons pris une chambre grand confort
avec l'eau chaude au robinet pour seulement 8 euros pour deux. Après
avoir discuter de la tendance qu'ont les péruviens à détruire
leurs environnements, nous sommes partis nous coucher.
Ce matin, debout
de bonne heure pour descendre au champ dans lequel Eilif travaille.
La descente se fait doucement et nous profitons des vues incroyables
qui sont offertes à chaque tournant car le bus était devenu trop
stressant pour vraiment apprécier. J'ai de la chance car je me
plaignais de ne voir que des oiseaux comme faune sauvage mais en
chemin nous tombons sur un animal énorme quand on compare à ceux de
son espèce qu'on trouve en France, je vous laisse la découvrir en
photo.
Le champ est une
transposition de ce que nous avions à Oxapampa. Des oranges quito,
du manioc, du maïs... Ce qui change est la position du champs qui se
trouve au sommet d'une petite colline et qui est irrigué par un
système amenant l'eau de la montagne mais de manière intermittente
car elle dépend des agriculteurs qui ont des champs au-dessus.
Après avoir
déjeuner des pâtes au thon, nous sommes partis vers les bains
chauds qui se trouve à moins d'un kilomètre du champ et dont
l'entrée est gratuite. Le chemin qui suit le ruisseau n'est pas
terrible et je salis le pantalon dont le pressing m'avait coûté les
72 dollars qui étaient restés dans ma poche. Je l'aurais gardé
propre deux jours. La piscine est construite au pied d'une cascade
est le cadre est vraiment magnifique, nous nageons, prenons quelques
photos et profitons un peu du bain. L'eau est presque trop chaude
pour une journée pareille. Nous dormirons sous la tente ce soir et
je pense que ça va faire de bien car la chaleur m'a un peu assommé.
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