Dans ma
précipitation, j'ai oublié de vous parler des ruines pré-inca qui
se cachent sous l'herbe à quelques pas du champ d'Eilif. Au début,
nous sommes allés voir cette partie de la montagne car Eilif compte
l'acheter pour avoir une grande parcelle qui fasse l'ensemble du
petit plateau. Au fur et à mesure de l'exploration, on comprend que
des pierres volcaniques ont été taillées et amenées sur le lieu
pour la construction de murs. Une fois que nous avons compris cela,
nous voyons de plus en plus de fondations jusqu'à trouver une longue
pierre taillée dans du granit plus rigide que celui qui couvre le
sommet du plateau. En regardant de plus près, la pierre a sans doute
servi de linteau ou de support pour un toit. La visite se prolonge et
le nombre de fondations et de pierres taillés ne laisse plus place
au doute. Nous sommes en présence de ruines sans doute pré-incas
puisque selon Eilif, le type de construction correspond au peuple qui
se trouvait ici avant l'arrivée des Incas et dont les constructions
ont été détruites par les Incas et celles qui restaient par les
Espagnols. De nos jours, ce sont les fermiers qui de peur de voir
arriver des archéologues détruisent et éparpillent les restes de
constructions. Si cette découverte s'avérait d'une quelconque
importance, l'achat de ce terrain pourrait permettre la sauvegarde de
ce lieu. Le propriétaire ne connait pas ou ne prête pas attention à
l'existence de ses ruines mais en demande un prix exorbitant car
c'est un gringo qui veut en faire l'acquisition.
La journée
d'hier n'a pas été super productive mais c'était pas plus mal.
Nous sommes retournés aux bains de bon matin en espérant les
trouver déserts mais un dimanche, c'est peine perdue. Non seulement
il y avait des baigneurs mais il y avait aussi des femmes qui étaient
venues laver leurs linges avec du détergent aussi proche de la
source que possible. Le résultat est l'ouverture des vannes et une
piscine avec seulement la moitié de l'eau. Plus de plongeon et plus
trop de nage non plus. Du coup, nous ne restons pas très longtemps.
Carola et Eilif qui y sont allés avec les enfants l'après-midi ont
eu moins de monde et plus d'eau mais je pense que si on veut profiter
de l'eau seul, il vaut mieux y aller en semaine.
J'ai pu jouer un peu avec l'eau |
Nous avons
consacré une partie de l'après-midi au tri des photos car nous
sommes arrivés en fin de capacité des 16Go de mémoire de notre
carte et que nous avons perdu celle de 32 que nous avions acheté à
Cuzco. Ca ne fait que 100 euros de jeter en l'air cette semaine mais
ça commence à faire beaucoup. Disons que le plus embêtant dans
cette histoire, c'est qu'on avait vraiment besoin de cette carte et
que du coup, nous sommes obligés de nous rabattre sur le vieil
appareil.
Nous partons de
Corongo aujourd'hui et espérons être à Quito demain soir pour
faire l'ascension du Cotopaxi d'ici la fin de semaine. On va
également voir pour prendre un vol vers Carthagène afin d'éviter
de passer 36 heures aller et 36 heures retour dans un bus et ainsi
profiter plus pleinement des deux jours économisés.
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