Les suppoters ont la foi... |
Nous sommes arrivés vers 15h15 à Puno
dans une gare routière bondé de supporters et dans une ville
quasi-fantôme. Nous avions déjà vu à Santiago comment le foot
pouvait s'apparentait à une religion dans ce sous-continent mais
après avoir vu l'activité de Puno sans match et avec, il aurait
était difficile de la définir par les mêmes termes. Nous avons
trouvé un hôtel sur la rue piétonne de la ville et sommes allés
boire une bière en regardant le match. Il s'est fini sur un match
nul à un partout mais il était intéressant de voir qu'alors les
européens ont une tendance affreuse à jouer la montre, les
sud-américains jouent la fatigue de l'adversaire et les temps morts
du match sont vraiment peu nombreux. Je ne suis pas non plus un
spécialiste du football mais bon sur les matchs de l'équipe de
France que j'ai vu, on a l'impression que les joueurs vont s'endormir
et qu'il n'ont pas vraiment envie de jouer. Dans ce cas, tous les
joueurs ont la soif de gagner et ils se donnent tous à fond. Il faut
savoir que le match dont je parle se déroulait à près de 4000
mètres d'altitude et que tous les joueurs n'ont pas l'habitude
d'évoluer dans ces conditions. Je dirais que la Bolivie méritait
plus de gagner au vu de la seconde période mais je m'en suis bien
gardé dans le bar rempli de supporters péruviens.
Nous avons donc un bus touristique avec
guide et des arrêts ciblés pour un prix défiant toute concurrence
mais bon, on est en hors-saison.
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